Voila un chouetteZyghna a écrit :J'ai un beau profil hétérogène, et je ne considère pas avoir eu de problèmes depuis la fin de mon adolescence ^^
Parfaitement heureuse dans la vie depuis moults années... merci à mon profil hétérogène pour cela :p



Voila un chouetteZyghna a écrit :J'ai un beau profil hétérogène, et je ne considère pas avoir eu de problèmes depuis la fin de mon adolescence ^^
Parfaitement heureuse dans la vie depuis moults années... merci à mon profil hétérogène pour cela :p
Moi aussi j'ai eu ce sentiment lorsque j'ai vu le resultat au test et a certains des subtests, des trucs pour lesquels je me pensais nulle et ou j'ai fort bien reussi en fait. Il y a eu un effet reboostage de mon estime mais je pense aussi que j'ai "foire" (ci-etant toujours au minimum dans la norme a part les images) certains tests parce que persuadee que de toutes facons j'etais nulle dans ce domaine alors que je suis autant capable que les autres si ce n'est mieux.Mlle Rose a écrit :Maintenant (enfin depuis le test) je me rends compte que je n'étais pas si boulette que ça, que je bloquais juste sur des trucs qui me paraissaient compliqués alors que finalement, quand on s'y colle, c'est pas si dur. Du coup je fais plein de trucs avec mes mains, et je peux même courir dans les escaliers sans me casser la gueule, me servir d'objets coupants, toussa ^^ Je crois que le test m'a dit implicitement "aller t'es pas si débile t'as aucune excuse!".
Bah je suis assez d'accord avec ton raisonnement tout en ne l'étant pas...Maluna a écrit : des trucs pour lesquels je me pensais nulle et ou j'ai fort bien reussi en fait. (...) je pense aussi que j'ai "foire" certains tests parce que persuadee que de toutes facons j'etais nulle dans ce domaine alors que je suis autant capable que les autres si ce n'est mieux.
Je ne saurais dire a quelle hauteur l'auto-persuasion de ne pas savoir et la devalorisation de soi peut jouer sur le passage du test (?)
Pour en revenir à mon exemple -désolée mais au moins c'est concret même si non représentatif j'en suis bien consciente- bah on m'a aussi toujours dit (ma mère, prof de français...) que je savais pas écrire, que je savais pas rédiger, pas synthétiser, ... (elle m'avait dit "bah de toutes façons t'auras jamais plus que 12 au bac" *Merci pour ton soutien...* Bam, j'ai eu 15. Hihihi). Bah l'ICV c'est mon plus haut score...MR a écrit :Il y a aussi la manière dont on a été conditionné je pense, ce n'est pas qu'une question d'estime, mais on peut avoir intégré malgré nous des choses plus ou moins fausses.
Mathématiquement, on peut toujours calculer un QIT. Mais selon l'écart, il n'est pas représentatif - donc certains psys consciencieux ne le calculent pas. Après, je suis d'accord avec toi, l'application de cette "règle" reste aléatoire : avec 44 points d'écart entre l'indice le plus haut et le plus bas, la psy que j'ai vue m'a quand même calculé un QIT. Je ne sais pas si c'était plus pour elle ou pour moi, mais bon, voilà, elle l'a fait.lechalote a écrit : Je ne comprends pas non plus cette histoire de QIT calculé quel que soit l'écart, c'est pourtant une question simple : peut-on, ou pas, le calculer au delà de cet écart, et si cette règle existe, pourquoi dans ce cas est elle appliquée de façon aléatoire.
On ne peut quand même pas dire qu'il n'y a pas de critères du tout... Le psy te pose des questions et te fait faire des exercices, tu les réussis ou pas, ce sont quand même des critères assez indiscutables qui donnent des résultats chiffrés. Après, soit les chiffres sont clairs, le QIT est représentatif, clairement supérieur à 130 et la douance ne fait aucun doute. Soit les chiffres sont moins homogènes et là, c'est la compétence du psy qui entre en jeu.lechalote a écrit : Pour moi, faute de critère, ça finit par ressembler à un jeu
Je tente un angle. Rien de révolutionnaire, hein, mais...lechalote a écrit : je ne pense pas être la seule à être repartie avec des résultats tout bizarres, dont je ne sais que faire malgré mes recherches (...) c'est juste une question sincère (hum : et donc? J'en fais quoi? ), et je ne suis pas convaincue que les psys aient la réponse.
Non non; désolée, c'est pas comme ça que ça marche. D'abord , j'imagine que QIT dans ton explication = QIP en réalité. Il s'agissait donc d'un WISC 3 (à revoir avec un WISC 4, peut être). Mais non avec un QIP à 99, on n'est pas dyspraxique (mais même certains psy s'y perdent, alors on ne peut pas vous en vouloir). Il s'agit d'un dysfonctionnement praxique non pathologique mais relatif au reste qui est bien en dessus. En bref, sur le plan praxique, elle hypo-fonctionne sans toutefois être patho. On peut poser une patho dyspraxie qu'en dessous d'un QIP/IRP (WISC3/WISC4) inf. à 80 grosso modo. ET non le HP ne permet pas de compenser à ce point là. Je vois des patients avec des IRV/QIV à 130 (donc HP) et des IRP/QIP à 80. Donc oui une dyspraxie couplée à une précocité intellectuelle existe et s'exprime tout de même ainsi (sur le plan clinique, ça fait souvent des sujets très très très littéraires et créatifs, relativement inadaptés en société, littéraires en particulier à l'oral car l'écrit est bien bof à cause des soucis praxiques), un peu Pr Nimbus sur les bords dès le plus jeune âge... de mon observation persoMeliMélo a écrit :Bonsoir à toutes et tous,
Je suis une petite nouvelle ravie de lire un sujet sur les profils hétérogènes qui, plutôt que de nous éclairer nous font nous poser encore plus de questions![]()
Je n'ai jamais passé de test mais ma fille (testée suite à phobie sociale/scolaire et TAG) a un profil hétérogène avec fort soupçon de dyspraxie. La demoiselle aurait compensé les troubles par un haut potentiel, personne n'a jamais rien remarqué. Elle a aujourd'hui 15 ans et participe difficilement aux tâches quotidiennes : tout est source d'angoisse.
A ce sujet, l’anecdote de l'aspirateur de Mlle Rose m'a fait sourire.
La première psy a pensé à "une compensation par intellectualisation dans la sphère verbale" et nous a dit "pour les puristes elle n'est pas EIP" (QIV146 QIT99 IMT121 IVT105)
Le deuxième avis nous dirige vers une dyspraxie compensée, devenue trop difficile à gérer et qui serait source du refus scolaire.
Je penche personnellement pour le second avis et pose sur la demoiselle un autre regard... : et si ses difficultés venaient d'un problème plus concret ?
Tout ça pour dire que je pense qu'un dys peut donc être compensé par un haut potentiel. Il est donc possible qu'il ne soit même jamais détecté, qu'il passe totalement inaperçu et qu'à l'âge adulte, sur-adaptation aidant, on se retrouve avec un résultat hétérogène et aucun troubles apparents.
En cela une interprétation poussée des tests, surtout dans des résultats hétérogènes me semble intéressante pour "se regarder" d'un autre oeil, porter un autre regard sur ses difficultés relationnelles ou autre, surtout quand on les traîne avec soi et depuis des années...Sans vouloir absolument se coller une étiquette de "surdoué handicapé" le but est quand même de se comprendre au mieux non ?
Merci pour ce post fort intéressant Callie.Callie a écrit : Attention, les "dys" ce ne sont pas juste des soucis de... ce sont des vraies patho, avec un fonctionnement neuro-bio différent et durablement différent car inhérent à leur personnalité
De rien, je suis contente si c'est le casKan a écrit :Merci pour ce post fort intéressant Callie.Callie a écrit : Attention, les "dys" ce ne sont pas juste des soucis de... ce sont des vraies patho, avec un fonctionnement neuro-bio différent et durablement différent car inhérent à leur personnalité
Tu m'as aidé à bien avancé dans ma perception du sujet.
Chaque chose est clairement à sa place et les vides sont là eux aussi pour être rempli par la vie. J'apprécie ta manière de communiquer.