Je confirme. Par chance, je venais de finir Le Temps retrouvé lorsque j'ai eu mon premier cours sur Proust, car la sotte ferveur de mes enseignants m'en a durablement éloigné. (Je me permets cette expression un peu vive dans la mesure où cet enthousiasme relevait de la prédication religieuse et s'exprimait sur un mode extatique et paternaliste.)Judith a écrit :Non, j'ai lu du Proust en dehors de toute approche scolaire. Ce n'est sans doute pas plus mal, je ne suis pas certaine que l'aborder par le biais des explications de textes ne me l'aurait pas gâché.
Mais j'y reviendrai bientôt, et cette fois-ci stylo en main, étant moi aussi et malgré tout atteint de cette «névrose ordinaire» qu'est la «proustophilie»
