Après quelques semaines d'attente j'ai enfin entre-aperçu de nouvelles pistes thérapeutiques à explorer au regard des résultats de ma passation du WAIS-IV...
Ma psychologue, qui me suit depuis 10 mois maintenant, m'avait déjà prévenu : "On peut obtenir des résultats étonnants avec ce test !".
Et cela n'a pas loupé : ICV=129 ; IRP=108 ; IMT=120 ; IVT=120
Elle m'a donné un QIT égal à 122.
Pour l'instant, je n'ai rien d'autre à me mettre sous la dent à part un "Je n'irais pas jusqu'à dire que vous êtes surdoué, mais votre résultat semble justifier votre sentiment de décalage perpétuel".
J'aurai droit à un compte-rendu plus poussé début Août. En effet, depuis le temps, elle a gratté pas mal de papier durant nos séances, d'ailleurs elle déborde souvent avec moi, les 3àmin se transformant fréquemment en 45-50min...
Si je m'en tiens à tout ce que j'ai pu lire sur ce topic, les nombres étant en deçà du seuil de reconnaissance des surdoués, ma foi, je suis Ok avec cela.
Là où je tique c'est bien cet écart entre ICV et IRP, d'ailleurs la psy était effaré : "Vous avez eu seulement 6 au subtest du puzzle, étonnant !". Ce subtest plombe littéralement l'indice, or lors de ma passation, point de stress lié au chrono, mais plutôt une tendance à vouloir donner la bonne solution, à envisager toutes les possibilités... Bref, éviter l'échec !
Les autres notes de l'IRP sont moyennes, bien que j'ai la certitude d'avoir répondu juste à tout... Mais si on rajoute le paramètre temporel, assurément je ne dois pas être une flèche.
J'estime ne pas avoir de problèmes liés à la perception en général, au quotidien : quand j'étais gamin on me surnommait parfois "l'architecte", j'ai toujours excellé en dessin et aujourd'hui je conçois mes propres instruments de musique en imposant les plans aux luthiers...
À voir si le perfectionnisme n'est pas étranger à cela !
D'autre part, dans l'attente et après avoir obtenu cette première partir du diagnostic, j'ai eu le loisir de lire "Trop intelligent pour être heureux ?" de JSF ainsi que "Différence et souffrance de l'adulte surdoué" de Cécile Bost.
Autant le premier livre m'a paru un peu trop subjectif, empreint d'une certaine tendance à vouloir faire pleurer dans les chaumières (excusez-moi si ça froisse), autant le deuxième m'a carrément parlé, notamment sur des aspects autrement plus singuliers que les critères habituels (hypersensibilité, pensée en arborescence etc.).
Si je suis suivi par une psychologue c'est avant tout pour des problèmes d'impulsivité (et des conséquences envers soi-même). De plus, je cumule plusieurs maladies auto-immunes, je suis gaucher...
Côté musique, je suis autodidacte, je "simule" parfois l'oreille absolue (alors que je ne l'ai pas)... Dans ma pratique instrumentale j'ai poussé le vice jusqu'à copier techniquement un grand maître de ma discipline, reconnu internationalement, et à me confronter régulièrement à lui (c'est devenu un ami), un peu comme si vous appreniez l'esperanto juste pour parler avec la seule personne qui vous intéresse et qui comprend ce langage...
Bref, si j'étale un peu ça c'est que j'ai à la fois des doutes et un paquet de questions encore sans réponse. J'ai bien compris après toutes ces pages que mon résultat, n'étant à priori pas interprétable en l'état, est soumis à l'appréciation de ma psychologue. Mais j'ai l'impression que ce résultat chiffré ne fait qu'effleurer une partie de mon être.
Donc RDV en Août pour cette explication de ICV>>IRP, et également cette constance avec IMT=IVT.
