Intelligence et rang dans la fratrie de Pierre Morin
Notamment la conclusion.
Pour les plus pressés d'entre vous, je copie ici la conclusion que Pierre Morin fait dans son étude:
La théorie de la dégression du QIT en fonction du rang dans la fratrie n'est pas tenable, nous arrivons ainsi à la même conclusion que Daniel Alaphilippe pour les enfants tout-venants, ce qui prouve que le surdouement n'est pas une caractéristique d'une espèce à part (zèbrification), mais simplement une va- riante non-pathologique de la psychodiversité humaine, avec un effet loupe sur la population générale.
Il semble bien que la taille de la fratrie joue sur les scores individuels, en passant de deux à trois enfants. Toutes choses restant égales (génétique, éducation, milieu), la stimulation relèverait donc plus de l'influence de la co-éducation fraternelle que de l'éducation parentale.
Les personnes surdouées, en sus, ne constituent donc pas un groupe homogène, mais une riche collection d'individualités qui présente toute la psychodiversité de la famille humaine. Ce qui ne simplifie ni la tâche éducative des familles ni la prise en charge pédagogique par les enseignants.
Ce qui implique un accompagnement individuel et de sortir des représentations simplistes, des seuils couperets, des théories ou des chiffres répétées à l'encan sans aucune vérification préalable, des lectures de tests basées sur le seul QI, des empirismes exclusivement familiaux prônés en mètre-étalon (ils pullulent hélas sur le net), qui ne peuvent mener qu'a des actions inefficaces, voire franchement délétères.