La critique existe et elle est légitime :
- Source Française:
- Lionel Naccache avec son livre: "Le nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences"
- Michel Onfray avec son livre: "Le Crépuscule d'une idole"
- Jacques Van Rillaer avec son livre: "le livre noir de la psychanalyse"
- Nadine Kirchgessner avec son livre: "Les surdoués atteints de haut potentiel"
- "Le mur : la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" par Sophie Robert
- "La psychanalyse en France - Entretien avec Sophie Robert", par Xavier Ristat
- "Les deconvertis de la psychanalyse", par Dragon Bleu TV
- "Le Phallus et le Pas tout, ou le zizi et la zézette", par Sophie Robert
- Etc.
École de la cause freudienne, la Libre Association Freudienne, Institut Freudien de Psychanalyse, ... Et les autres ne sont guère mieux, "
Lacan était un charlatan conscient de ce qu'il était" cf: Noam Chomsky. Sur 193 pays, il n'y a que l'Argentine et la France qui donne du crédit à la psychanalyse ; et ce n'est pas à cause de
certains psychanalystes.
Le courant psychanalytique est rejeté avec rationalité, et ce n'est pas à cause de
certains psychanalystes.
Cette méprise réduit considérablement les critiques portés à la psychanalyse. Cela en devient presque insultant pour le travail de réflexion des gens qui osent critiquer la psychanalyse, en France. Cette erreur de jugement, est-elle faite exprès pour défendre la psychanalyse ? Je pose la question, car le doute est malheureusement permis, dans ce milieu où chaque information influence fortement la clientèle (ou le nombre de patients).
L'émotion dont j'ai fait preuve (ou celle des autres) face à certaines situations en lien avec la psychanalyse, est une conséquence
humaine. C'est normal d'être émotif, face à l'injustice.
La psychanalyse n'est pas une science, ni une médecine, mais cela reste un sujet passionnant.
Par contre, les interprétations abusives et intouchables de la psychanalyse d'obédience freudienne sont du même ressort que l'astrologie. Si cela permet d'aider des gens, tant mieux pour eux. Mais, ça pratique reste douteuse, et sa popularité ralentie la recherche (
La loi de Brandolini ou le principe d'asymétrie du baratin : un défi pour les scientifiques, article publié par Laurent Vercueil, le 9 décembre 2016, dans EchoScience Grenoble).
La psychanalyse pourrait être une formidable science cognitive, si ces partisans étaient capables de remettre en cause ces fondements arriérés et stéréotypés (l'idée est bonne, mais l'outil est mauvais et ces utilisateurs dérivent). Car la critique ne vise pas
certaines psychanalystes, la critique vise la démarche de la psychanalyse.
Quant à la science, elle ne dérive pas. Ceux qui décrédibilisent la science sont les premières personnes dont je me méfie. La science ne dérive pas, car ce n'est qu'un outil ! Est-ce que le marteau du forgeron dérive ? Non ! Car ce n'est qu'un outil, c'est le forgeron qui utilisera mal son outil qui dérive !
La science est critiquable et perfectible, c'est l'humain susceptible, maladroit ou avec de mauvaises intentions qui dérive ! C'est pour ça, qu'on ne rejette pas la démarche scientifique, parce que certaines personnes détournent ou falsifient des études ; et qu'on se permet au même titre de critiquer la démarche psychanalytique (en prenant
certains exemples pour expliciter la critique).
La psychanalyse n'est pas une science, car elle n'est pas capable de se remettre en cause comme l'y incitent les nombreuses critiques à son égard. Et il ne faut pas réduire une critique à ces exemples, il faut essayait de la comprendre dans son ensemble ! La critique scientifique ne doit pas être un tabou.
(texte écrit avec https://www.scribens.fr/)