Question de regard(s) : le sien, celui des autres
- Elyjah
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Question de regard(s) : le sien, celui des autres
note: je ne sais pas encore les conventions éventuelles de ce forum : est-on responsable d'un sujet lancé ?
Je ne suis peut être pas à même de tenir une discussion suivie, c'est pourquoi il me semble utile de souligner que je ne fais que lancer une proposition, ce qui m'intéresse est d'entendre des opinions croisées, de participer à générer un espace d'échanges. Il n'est pas question pour moi de sujet et ors sujet, car je ne suis pas à même de m'appliquer une telle consigne et encore moins à autrui sans risquer de marcher sur ses plate bandes. Pour ma part toute choses inspirée d'une autre est dans le sujet inspirant, je ne suis pas capable de garantir une limite d'un point de vue "technique".
Il s'agirait ici d'identifier une singularité qu'il m'a semblé de longue date identifier chez des individus de votre (notre ?) type de profil :
Je constaterai cela :
pour peu que l'on s'en sorte sans trop de casse ou simplement que l'on y survive environ, que ce ne soit pas un creux de la vague, le regard que l'on adopte sur soi même est à la fois critique et moqueur jusqu'au cynisme, mais aussi tendre et bienveillant de manière très implacable.
Intelligence stricte, sensibilité accrue, conscience de soi et sentiment d'universel dans la différence ? Je ne sais quelle curieuse alchimie rend les êtres les plus tordus si marrants à mes yeux.
Ma lecture sur les sujets autour des DYS... me confirme cela : les singularités comportementales, les difficultés rencontrées comme les situations incongrues crées sont aussi terrifiantes qu'elles sont hilarantes.
Et plus je me reconnais, plus la familiarité s'installe, plus j'hurle de rire. Bien sur, j'hurle aussi ... mais au centre de tout, je rie.
Et j'ai pleuré aussi devant l'esthétique : la beauté des combats.
Dans le langage commun, lorsque l'approche est stabilisée émotionnellement, il arrive que l'on appelle cette capacité combinée de recul et de proximité, de la maturité, le terme est-il admissible ?
L'amusement, la capacité altruiste inconditionnelle, le jeu, pourraient appartenir de manière intrinsèque au champ de l'enfance ?
En effet, l'enfant me semble plus naturellement marrant, spontanément soit mais aussi dans l'intention, la nécessité et la capacité de rire.
Et ce que j'aime chez les adultes marrants c'est qu'ils n'aient pas fait taire l'enfant qui les habite, et au summum de cet art : qu'ils aient échoué envers et contre tout !
A titre anecdotique, j'ai beaucoup appris de la bienveillance parentale d'une collègue dotée de 3 bambins tous plus intelligents et dystrucs les uns que les autres. Son regard et son discours sur cette progéniture m'avait semblé si impliqué, si juste, si réaliste aussi, le tout véhiculé par une forme d'humour à raconter les détresses profondes parties d'une broutille, les situations cocasses et surréalistes aux yeux du monde.
j'espère que la thématique vous semble suffisamment explicite pour vous exprimer.
J'espère surtout n'offusquer personne avec ces mots.
Je ne suis peut être pas à même de tenir une discussion suivie, c'est pourquoi il me semble utile de souligner que je ne fais que lancer une proposition, ce qui m'intéresse est d'entendre des opinions croisées, de participer à générer un espace d'échanges. Il n'est pas question pour moi de sujet et ors sujet, car je ne suis pas à même de m'appliquer une telle consigne et encore moins à autrui sans risquer de marcher sur ses plate bandes. Pour ma part toute choses inspirée d'une autre est dans le sujet inspirant, je ne suis pas capable de garantir une limite d'un point de vue "technique".
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Et j'ai pleuré aussi devant l'esthétique : la beauté des combats.
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L'amusement, la capacité altruiste inconditionnelle, le jeu, pourraient appartenir de manière intrinsèque au champ de l'enfance ?
En effet, l'enfant me semble plus naturellement marrant, spontanément soit mais aussi dans l'intention, la nécessité et la capacité de rire.
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Oscar WILDE écrivait
"Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder"
Bah oui, mais après : QUOI ?- Elyjah
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Re: QUESTION DE REGARD(S) le sien, celui des autres
Elyjah a écrit :note: je ne sais pas encore les conventions éventuelles de ce forum : est-on responsable d'un sujet lancé ?
Je ne suis peut être pas à même de tenir une discussion suivie, c'est pourquoi il me semble utile de souligner que je ne fais que lancer une proposition, ce qui m'intéresse est d'entendre des opinions croisées, de participer à générer un espace d'échanges. Il n'est pas question pour moi de sujet et ors sujet, car je ne suis pas à même de m'appliquer une telle consigne et encore moins à autrui sans risquer de marcher sur ses plate bandes. Pour ma part toute choses inspirée d'une autre est dans le sujet inspirant, je ne suis pas capable de garantir une limite d'un point de vue "technique".
Il s'agirait ici d'identifier une singularité qu'il m'a semblé de longue date identifier chez des individus de votre (notre ?) type de profil :
Je constaterai cela :
pour peu que l'on s'en sorte sans trop de casse ou simplement que l'on y survive environ, et que ce ne soit pas un creux de la vague, le regard que l'on adopte sur soi même est à la fois critique et moqueur jusqu'au cynisme, mais aussi tendre et bienveillant de manière très implacable.
Intelligence stricte, sensibilité accrue, conscience de soi et sentiment d'universel dans la différence ? Je ne sais quelle curieuse alchimie rend les êtres les plus tordus si marrants à mes yeux.
Ma lecture sur les sujets autour des DYS... me confirme cela : les singularités comportementales, les difficultés rencontrées comme les situations incongrues crées sont aussi terrifiantes qu'elles sont hilarantes.
Et plus je me reconnais, plus la familiarité s'installe, plus j'hurle de rire. Bien sur, j'hurle aussi ... mais au centre de tout, je rie.
Et j'ai pleuré aussi devant l'esthétique : la beauté des combats.
Dans le langage commun, lorsque l'approche est stabilisée émotionnellement, il arrive que l'on appelle cette capacité combinée de recul et de proximité de la maturité, le terme est-il admissible ?
L'amusement, la capacité altruiste inconditionnelle, le jeu, pourraient appartenir de manière intrinsèque au champ de l'enfance ?
En effet, l'enfant me semble plus naturellement marrant, spontanément soit mais aussi dans l'intention, la nécessité et la capacité de rire.
Et ce que j'aime chez les adultes marrants c'est qu'ils n'aient pas fait taire l'enfant qui les habite, et au summum de cet art : qu'ils aient échoué envers et contre tout !
A titre anecdotique, j'ai beaucoup appris de la bienveillance parentale d'une collègue dotée de 3 bambins tous plus intelligents et dystrucs les uns que les autres. Son regard et son discours sur cette progéniture m'avait semblé si impliqué, si juste, si réaliste aussi, le tout véhiculé par une forme d'humour à raconter les détresses profondes parties d'une broutille, les situations cocasses et surréalistes aux yeux du monde.
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Oscar WILDE écrivait
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Pour être honnête, non je ne trouve pas vraiment la problématique assez explicite pour m'exprimer... En fait je ne trouve pas du tout la problématique, je n'ai pas compris le sujet et ce que tu voulais évoquer.
De quoi parles-tu et qu'est-ce que tu cherches comme réponses?
De quoi parles-tu et qu'est-ce que tu cherches comme réponses?
Homo Sapiens, merveille de l'univers, dans l'Odyssée je suis juste le meilleur ami du chien.
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Tout comme Sphax je ne suis pas certaine d'avoir compris ce que tu attendais comme réponses.
Il me semble cependant qu'une bonne partie de ce que tu évoques se rattache au moins partiellement à ce sujet :
http://adulte-surdoue.fr/pose-des-quest ... t4549.html
Il me semble cependant qu'une bonne partie de ce que tu évoques se rattache au moins partiellement à ce sujet :
http://adulte-surdoue.fr/pose-des-quest ... t4549.html
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Bonjour Elyjah,
Moi non plus je n'ai pas vraiment saisi où tu voulais en venir.
pourquoi? Peut-être déjà parce que certaines de tes phrases sont incompréhensibles...
Le peu que j'ai compris à la lecture de ce post, c'est que certaines personnes, par leur différence , ont aussi un sens de l'humour très particulier qui te plait. Mais je suis peut-être dans l'erreur...
Sinon, rassure toi, je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'offusquer, étant donné qu'on n'a rien pigé
Moi non plus je n'ai pas vraiment saisi où tu voulais en venir.
pourquoi? Peut-être déjà parce que certaines de tes phrases sont incompréhensibles...
Comme celle-ci par exemple...Elyjah a écrit : Dans le langage commun, lorsque l'approche est stabilisée émotionnellement, il arrive que l'on appelle cette capacité combinée de recul et de proximité de la maturité, le terme est-il admissible ?]
Le peu que j'ai compris à la lecture de ce post, c'est que certaines personnes, par leur différence , ont aussi un sens de l'humour très particulier qui te plait. Mais je suis peut-être dans l'erreur...
La thématique n'est pas explicite et je ne vois pas le lien entre le titre( qui veut tout et rien dire) et le contenu...Elyjah a écrit :j'espère que la thématique vous semble suffisamment explicite pour vous exprimer.
J'espère surtout n'offusquer personne avec ces mots.
Sinon, rassure toi, je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'offusquer, étant donné qu'on n'a rien pigé

"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
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Ou pas.
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Si tu la lis avec attention, comme quelques autres, elle est juste un peu tordue.sandrinef a écrit :Comme celle-ci par exemple...Elyjah a écrit : Dans le langage commun, lorsque l'approche est stabilisée émotionnellement, il arrive que l'on appelle cette capacité combinée de recul et de proximité de la maturité, le terme est-il admissible ?]
Le terme de maturité est-il admissible pour désigner cette capacité combinée de recul et de proximité, lorsque l'approche est stabilisée émotionnellement ?
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Bonjour,
Merci à chacun, je n'aurai plus à démonter l'occultisme de mon expression !
TENTATIVE 2 - Mon questionnement est en plusieurs temps :
1/ [CONSTAT] Vous est -il arrivé de constater le développement d'un sens de l'humour spécifique aux individus dits différents ?
- différence : d'approches, de comportements
- humour : particulièrement dans la tendance à rire de soi
- spécificité : à la fois cynique et bienveillant, moqueur et tendre
- sous réserve probablement d'un seuil de souffrance non atteint ou non "en cours"
2/ [GENESE] Admettons que ce constat soit suffisamment partagé pour ouvrir une réflexion à plusieurs : quels mécanismes ont été à l'oeuvre ?
- mécanismes : intelligence, sensibilité, conscience de l'autre et de soi, ...
3/ [QUALIFICATION des faits constatés]
Comment qualifier l'état de faits ?
3.1/ [THESE] Peut-on qualifier cela de maturité (développement personnel tant affectif qu'intellectuel) ?
3.1.1/[ARGUMENT principal]
en effet, la capacité d'amusement me semble requérir à la fois du recul (à l'objet) et une proximité (au sujet), combinant une vision extérieure à la scène et une immersion dans la scène
3.1.2/ [RESERVE : limite de l'argument]
- une fois les vagues émotionnelles fortes passées
- sa propre posture est alors à peu près stabilisée,
3.2/ [ANTITHESE]
- je tendrai à considérer que cette attitude joueuse relève plus d'une connexion à l'enfance
mais il y a quelquechose de dichotomique : maturité / caractéristique de l'enfance
4/ [ AVIS PERSONNEL/ ouverture]
En effet, les individus joueurs et avec de l'humour me plaisent plus que les autres ... mais ce point est surtout intéressant dans ma réflexion personnelle.
+ 5/ RAJOUT
A y réfléchir un peu (les termes choisis sont négociables puisqu'il n'y a pas encore eu débat sur les points proposés) :
- cette espèce de maturité qui consisterait à intégrer le point de vue de l'enfance est peut-être précisément une caractéristique de l'adulte arrivé à un certain seuil de développement ?
- cette proposition vous semble t-elle prétentieuse ?
- cette proposition vous semble t-elle concerner quelques/ beaucoup/ la plupart des individus ?
- la "maturité" peut-elle prendre d'autres voies que celle de l'humour ?
- la maturité peut elle être dispensée d'humour sans s'avérer très relative ?
+ 6/ RAJOUT
Cette capacité à rire de soi est -elle le seul moyen "légitime" :
- de rire de l'autre "proprement" ?
- de rire de tout ?
Pour ma part, on dit souvent que je n'ai pas humour , cela me fait beaucoup rire ...
Merci à chacun, je n'aurai plus à démonter l'occultisme de mon expression !
TENTATIVE 2 - Mon questionnement est en plusieurs temps :
1/ [CONSTAT] Vous est -il arrivé de constater le développement d'un sens de l'humour spécifique aux individus dits différents ?
- différence : d'approches, de comportements
- humour : particulièrement dans la tendance à rire de soi
- spécificité : à la fois cynique et bienveillant, moqueur et tendre
- sous réserve probablement d'un seuil de souffrance non atteint ou non "en cours"
2/ [GENESE] Admettons que ce constat soit suffisamment partagé pour ouvrir une réflexion à plusieurs : quels mécanismes ont été à l'oeuvre ?
- mécanismes : intelligence, sensibilité, conscience de l'autre et de soi, ...
3/ [QUALIFICATION des faits constatés]
Comment qualifier l'état de faits ?
3.1/ [THESE] Peut-on qualifier cela de maturité (développement personnel tant affectif qu'intellectuel) ?
3.1.1/[ARGUMENT principal]
en effet, la capacité d'amusement me semble requérir à la fois du recul (à l'objet) et une proximité (au sujet), combinant une vision extérieure à la scène et une immersion dans la scène
3.1.2/ [RESERVE : limite de l'argument]
- une fois les vagues émotionnelles fortes passées
- sa propre posture est alors à peu près stabilisée,
3.2/ [ANTITHESE]
- je tendrai à considérer que cette attitude joueuse relève plus d'une connexion à l'enfance
mais il y a quelquechose de dichotomique : maturité / caractéristique de l'enfance
4/ [ AVIS PERSONNEL/ ouverture]
En effet, les individus joueurs et avec de l'humour me plaisent plus que les autres ... mais ce point est surtout intéressant dans ma réflexion personnelle.
+ 5/ RAJOUT
A y réfléchir un peu (les termes choisis sont négociables puisqu'il n'y a pas encore eu débat sur les points proposés) :
- cette espèce de maturité qui consisterait à intégrer le point de vue de l'enfance est peut-être précisément une caractéristique de l'adulte arrivé à un certain seuil de développement ?
- cette proposition vous semble t-elle prétentieuse ?
- cette proposition vous semble t-elle concerner quelques/ beaucoup/ la plupart des individus ?
- la "maturité" peut-elle prendre d'autres voies que celle de l'humour ?
- la maturité peut elle être dispensée d'humour sans s'avérer très relative ?
+ 6/ RAJOUT
Cette capacité à rire de soi est -elle le seul moyen "légitime" :
- de rire de l'autre "proprement" ?
- de rire de tout ?
Pour ma part, on dit souvent que je n'ai pas humour , cela me fait beaucoup rire ...
Oscar WILDE écrivait
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Bah oui, mais après : QUOI ?- Elyjah
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Virgule manquante pour une phrase correcte / corrigé ...la phrase demeure lourde (!)sandrinef a écrit :Peut-être déjà parce que certaines de tes phrases sont incompréhensibles...
il n'y a pas besoin de "comprendre" pour supposer une chose blessantesandrinef a écrit :Sinon, rassure toi, je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'offusquer, étant donné qu'on n'a rien pigé
Merci de préférer me charrier !
Oscar WILDE écrivait
"Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder"
Bah oui, mais après : QUOI ?- madeleine
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Du coup il y a beaucoup de questions dans ton post ... maintenant que tu as "deselliptisé" ta pensée 
Je ne suis pas totalement convaincue que la capacité à l'auto dérision signale une forme de maturité ; mais il est vrai que ce mot est pour moi associé à une complétude, à un fruit parfait, à un équilibre qui vont au-delà du recul et du jeu.
J'avais pris plaisir à tenter de comprendre ton post introductif
mais je te remercie d'avoir développé et de m'offrir une source de réflexion.

Je ne suis pas totalement convaincue que la capacité à l'auto dérision signale une forme de maturité ; mais il est vrai que ce mot est pour moi associé à une complétude, à un fruit parfait, à un équilibre qui vont au-delà du recul et du jeu.
J'avais pris plaisir à tenter de comprendre ton post introductif

le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Merci Madeleine : comme Obélix, maintenant, je pourrais signaler que je ne suis pas "n" ( n étant n'importe lequel des qualificatifs rencontrés) mais que ma pensée est juste ellipsée dans son expression.madeleine a écrit :tu as "deselliptisé" ta pensée
Cela me fait sourire : en grec l'ellipse signale un manque, une absence et pourtant, si on y rajoute le qualificatif fréquent de tordu, cela peut produire le signe de l'infini et c'est tout ce que je souhaite à la pensée de chacun. Malencontreusement, tant que la télépathie n'est pas à notre disposition, nous sommes tenus à l'ellipse d'une manière ou d'une autre !
Pour ma part, je suis assez convaincue que la capacité seule à l'auto-dérision signalerai avant tout un manque, plus ou moins colmaté, dont l'une des plus grandes déviances dans mon système de valeurs serait l'auto-suffisance.madeleine a écrit :Je ne suis pas totalement convaincue que la capacité à l'auto dérision signale une forme de maturité ;
Ici, je m'interroge sur le cumul de la dérision humoristique (qui pour être "juste" ou "saine" ou "authentique", me semble d'abord devoir s'appliquer à soi-même), et de la bienveillance ou tendresse (même commentaire !).
J'apprécie assez ta version de la maturité... Personnellement, j'adopterai surtout la notion d'équilibre à laquelle je rajouterai l'idée d'entièreté et surtout beaucoup d'humilité.madeleine a écrit : (...) mais il est vrai que ce mot est pour moi associé à une complétude, à un fruit parfait, à un équilibre qui vont au-delà du recul et du jeu.
Pour ma part, je ne peux envisager de "bonne" chose sans mouvement, c'est pourquoi je préfère l'idée d'intégrité à ta version de complétude.
En effet, je n'ai pas les moyens d'imaginer une chose finie lorsque l'on parle d'individu : cela va à l'encontre de la plupart des choses que j'admets. De plus, je ne crois pas qu'un être puisse un jour être complet "en soi" sans être complété d'autres êtres.
Je me suis forcée à me retenir de proposer/ fixer une acceptation du terme "maturité, même pour faciliter l'échange mais de toute évidence, c'est un impératif ! Et cela fait partie de la discussion !
ces mots disent des choses intéressantes du principe de relation à autrui : ce que j'entends, c'est que vous avez accepté de jouer ?madeleine a écrit :J'avais pris plaisir à tenter de comprendre ton post introductifmais je te remercie d'avoir développé et de m'offrir une source de réflexion.
En tout cas, moi je trouve marrant l'effort de décrypter, que ce soit les gens ou les choses et rentrer dans le jeu passe par une forme de foi qu'il y a un sens, aussi caché soit-il.
En effet, je vous l'accorde, la foi et l'effort ne suffisent pas toujours pour identifier le sens !
Oscar WILDE écrivait
"Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder"
Bah oui, mais après : QUOI ?- madeleine
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
je voudrais rajouter ceci, Elyjah :
il y a aussi une sorte de fatalité dans l'idée de maturité, que votre questionnement ne me paraît pas considérer :
c'est le fait que la maturation se fait très discrètement à l'intérieur de soi au fil du temps, comme une sorte d'usure douce des aspérités de la jeunesse, comme une pierre polie par l'eau du temps.
Presque du jour au lendemain, on se retrouve capable sans effort de voir plein de choses d'un peu plus loin, y compris soi-même, c'est du moins ce que j'ai vécu. Cela dépend sans doute des choix qu'on fait, mais aussi d'un processus naturel.
Ce qui d'ailleurs ouvre la porte à plein de questions et j'en suis consciente
Quant à l'idée d'une formulation elliptique de votre premier post, au-delà de la poésie des formes géométriques à laquelle je suis aussi sensible, je faisais allusion à cette définition plutôt : Qui laisse deviner sa pensée, ne dit pas tout. Elle permet d'autres interprétations, auxquelles j'ai appris à ne pas me livrer avec les personnes que je ne connais pas (encore) assez, afin d'éviter le risque de blessures
Il me semble également que la bienveillance, la tendresse envers soi-même n'est vraiment pas le corollaire obligé des personnalités divergentes ... Ça demande plus que de la maturité, hélas, à mes yeux ; de la sagesse peut-être ?
il y a aussi une sorte de fatalité dans l'idée de maturité, que votre questionnement ne me paraît pas considérer :
c'est le fait que la maturation se fait très discrètement à l'intérieur de soi au fil du temps, comme une sorte d'usure douce des aspérités de la jeunesse, comme une pierre polie par l'eau du temps.
Presque du jour au lendemain, on se retrouve capable sans effort de voir plein de choses d'un peu plus loin, y compris soi-même, c'est du moins ce que j'ai vécu. Cela dépend sans doute des choix qu'on fait, mais aussi d'un processus naturel.
Ce qui d'ailleurs ouvre la porte à plein de questions et j'en suis consciente

Quant à l'idée d'une formulation elliptique de votre premier post, au-delà de la poésie des formes géométriques à laquelle je suis aussi sensible, je faisais allusion à cette définition plutôt : Qui laisse deviner sa pensée, ne dit pas tout. Elle permet d'autres interprétations, auxquelles j'ai appris à ne pas me livrer avec les personnes que je ne connais pas (encore) assez, afin d'éviter le risque de blessures

Il me semble également que la bienveillance, la tendresse envers soi-même n'est vraiment pas le corollaire obligé des personnalités divergentes ... Ça demande plus que de la maturité, hélas, à mes yeux ; de la sagesse peut-être ?
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Ce n'est qu'une vision purement personnelle, mais j'ai tendance à voir la maturité comme la conjonctions de 2 éléments à la fois indispensables et indépendants: la réflexion et l'expérience. Si l'une, quand elle est poussée assez loin, peut équilibrer un petit peu un manque de l'autre, globalement l'une ne remplace pas l'autre.
Ainsi j'y vois bien l'aspect réflexion qui ressemble à ce dont Elyjah parlait ainsi que la maturation lente que Madeleine évoque.
Ainsi j'y vois bien l'aspect réflexion qui ressemble à ce dont Elyjah parlait ainsi que la maturation lente que Madeleine évoque.
Comme pour beaucoup d'élément je crois qu'il faut faire la différence entre la version affirmation (de la personne qui a pris du recul sur soi ou les choses, a compris puis assumé, ce que le vieux sage fait quand il est capable de se voir avec lucidité et donc s'auto-critiquer) et la version revendication (de la personne souvent plus jeune qui va en user plus comme un test, une provocation, une manière de se cacher ou comme tu dis un manque, le jeune qui s'auto-critique pour être rassuré ou pour essayer de faire rentrer les autres sans son jeu). Ces 2 versions d'un même trait se retrouvent dans pas mal de choses et peuvent facilement se confondre.Elyjah a écrit :Pour ma part, je suis assez convaincue que la capacité seule à l'auto-dérision signalerai avant tout un manque, plus ou moins colmaté, dont l'une des plus grandes déviances dans mon système de valeurs serait l'auto-suffisance.
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Rire de soi, des autres, je ne crois pas que ça soit propre aux individus dits différents, bien que je n'ai aucun recul concernant les autres et rien développé (ça a toujours fait partie de mon humour).Elyjah a écrit : 1/ [CONSTAT] Vous est -il arrivé de constater le développement d'un sens de l'humour spécifique aux individus dits différents ?
- différence : d'approches, de comportements
- humour : particulièrement dans la tendance à rire de soi
- spécificité : à la fois cynique et bienveillant, moqueur et tendre
- sous réserve probablement d'un seuil de souffrance non atteint ou non "en cours"
2/ [GENESE] Admettons que ce constat soit suffisamment partagé pour ouvrir une réflexion à plusieurs : quels mécanismes ont été à l'oeuvre ?
- mécanismes : intelligence, sensibilité, conscience de l'autre et de soi, ...
J'ai surtout constaté que je n'arrive à l'avoir qu'avec des personnes que j'apprécie. Avec les autres, je n'arrive à rien.
A y réfléchir, je ne penses pas que ça soit de la maturité mais plus une capacité à s'ouvrir à l'autre, au présent vécu. Cela supposerait de lâcher prise sur la défense. Accepter sa vulnérabilité comme dirait B. Brown.Elyjah a écrit :Peut-on qualifier cela de maturité (développement personnel tant affectif qu'intellectuel) ?
...en effet, la capacité d'amusement me semble requérir à la fois du recul (à l'objet) et une proximité (au sujet), combinant une vision extérieure à la scène et une immersion dans la scène
La seule connexion à l'enfance que j'y verrais, serait la vulnérabilité, la naïveté (pas dans le sens péjoratif) de l'enfance. Ce ne serait pas si dichotomique, la maturité serait de pouvoir préserver les caractéristiques de l'enfance tout en se préservant dans ce monde adulte. Dans ce cas, je suis loin d'être mature dans ce domaine parce que sinon, j'arriverais à exercer le même humour autant avec les personnes dont je me défends que celle que j'apprécie.Elyjah a écrit :- je tendrai à considérer que cette attitude joueuse relève plus d'une connexion à l'enfance
mais il y a quelque chose de dichotomique : maturité / caractéristique de l'enfance....
.... - cette espèce de maturité qui consisterait à intégrer le point de vue de l'enfance est peut-être précisément une caractéristique de l'adulte arrivé à un certain seuil de développement ?
Le problème est que dans la majorité des individus, ils acceptent volontiers de rire de notre personne mais surtout pas de la leur. Ce sont donc malheureusement souvent les premières à s'éloigner... parce que rire de sa personne implique aussi de dévoiler ses faiblesses et pas grand monde ne l'accepte. Et à s'ouvrir aux autres, on perçoit leurs faiblesses, le plus dur étant de trouver la limite qui indique "jusqu'ici on peut rire, plus loin c'est complexé, fragile, ..., on ne dit rien".Elyjah a écrit :En effet, les individus joueurs et avec de l'humour me plaisent plus que les autres ... mais ce point est surtout intéressant dans ma réflexion personnelle.
Pour rire de l'autre, il faut forcément rire de soi et inversement. Je crois que pour que cela "fonctionne", il faut que l'ouverture soit réciproque et égale.Elyjah a écrit :Cette capacité à rire de soi est -elle le seul moyen "légitime" :
- de rire de l'autre "proprement" ?
Surement pas. Ne serait ce que rapport à l'autre, il faut savoir où s'arrêter !Elyjah a écrit :- de rire de tout ?
Paraît que je ne dis que des conneriesElyjah a écrit :Pour ma part, on dit souvent que je n'ai pas humour , cela me fait beaucoup rire ...

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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Bonjour,
Je tente une intervention... constructive? peut-être
Je pense pour ma part que la notion de maturité est avant tout subjective, et soumise à la dimension culturelle. Elle revêt également des notions différentes selon le contexte. La définition originelle comporte cette notion d'équilibre, de point culminant, entre le pas assez et le trop. Le fruit mûr.
Or je ne crois pas qu'il soit possible de transposer cette notion à l'être humain, et à sa maturité.
Le sens commun transpose souvent maturité et passage à l'age adulte. Il est également possible de parler de maturité comparative, en jugeant tel ou tel individu plus ou moins mature comparé à sa classe d'âge. Il s'agit donc d'un critère de jugement qui comporte des caractéristiques. A mon sens ses caractéristiques sont avant définies par l'opposition aux caractéristiques de l'enfance.
Or "l'arrivée à maturité" marque une finitude, l'age adulte ne marque qu'un processus physiologique arrivée à son terme, mais la maturité elle ne continue t elle pas à évoluer au cours de la vie?
Ce dosage de réflexion et d'expérience souligné plus haut, marque l'impossibilité d'une position stable et immuable pour un individu arrivé à maturité.
Il s'agit donc de définir avant tout les caractéristiques de la maturité.... et de décider si l'humour et l'auto-dérision en font parti.
Si je devais donner une ellipse personnelle: la maturité comporte plus qu'une capacité de recul, il s'agit surtout d'une vision globale.
Je tente une intervention... constructive? peut-être

Je pense pour ma part que la notion de maturité est avant tout subjective, et soumise à la dimension culturelle. Elle revêt également des notions différentes selon le contexte. La définition originelle comporte cette notion d'équilibre, de point culminant, entre le pas assez et le trop. Le fruit mûr.
Or je ne crois pas qu'il soit possible de transposer cette notion à l'être humain, et à sa maturité.
Le sens commun transpose souvent maturité et passage à l'age adulte. Il est également possible de parler de maturité comparative, en jugeant tel ou tel individu plus ou moins mature comparé à sa classe d'âge. Il s'agit donc d'un critère de jugement qui comporte des caractéristiques. A mon sens ses caractéristiques sont avant définies par l'opposition aux caractéristiques de l'enfance.
Or "l'arrivée à maturité" marque une finitude, l'age adulte ne marque qu'un processus physiologique arrivée à son terme, mais la maturité elle ne continue t elle pas à évoluer au cours de la vie?
Ce dosage de réflexion et d'expérience souligné plus haut, marque l'impossibilité d'une position stable et immuable pour un individu arrivé à maturité.
Il s'agit donc de définir avant tout les caractéristiques de la maturité.... et de décider si l'humour et l'auto-dérision en font parti.
Si je devais donner une ellipse personnelle: la maturité comporte plus qu'une capacité de recul, il s'agit surtout d'une vision globale.
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
Bonjour Emmanuelle,
Merci pour votre tentation (pour moi chaque mot est une invitation à déblatérer des heures, et le pire c'est que je ne lutte pas toujours assez contre !)
Merci pour votre tentative, il y a cependant une marque qui prône "just do it" et c'est ce que vous avez fait.
Je suis très d'accord avec vous sur un point : si l'on admet que l'humain est comme un fruit, alors cela impose un présupposé : que l'évolution part d'un état (en général moindre), vers un autre plutôt destiné (en général mieux). Ce point de vue est en effet induit par une culture d'origine.
Bien sur, nous ne sommes pas dispensés des marques du temps, ni dans notre corps ni dans les autres dimensions de notre personne. Et cela participe de nos transformations d'états en états, avec plus ou moins de continuité et de cohérence.
En revanche, j'aime à croire qu'il existe une forme d'équilibre subtil et relatif, qui permet de maintenir un ensemble avec ses bosses et ses creux, une entité qui a une histoire, une existence, un devenir, .
Personnellement, je sais ce qu'il en advient pour moi quand je stagne : je me casse la gueule et mon intégrité se défait... d'où le mouvement qui m'est nécessaire, et si possible pas à tourner en boucle sur soi-même car s'en est l'antithèse !
Le recul est probablement un moyen de la vision en large champ, surement pas le seul ?
Et c'est justement l'idée d'un aller retour entre proximité et recul qui ici m'intrigue.
Merci pour votre tentation (pour moi chaque mot est une invitation à déblatérer des heures, et le pire c'est que je ne lutte pas toujours assez contre !)
Merci pour votre tentative, il y a cependant une marque qui prône "just do it" et c'est ce que vous avez fait.
Je suis très d'accord avec vous sur un point : si l'on admet que l'humain est comme un fruit, alors cela impose un présupposé : que l'évolution part d'un état (en général moindre), vers un autre plutôt destiné (en général mieux). Ce point de vue est en effet induit par une culture d'origine.
Bien sur, nous ne sommes pas dispensés des marques du temps, ni dans notre corps ni dans les autres dimensions de notre personne. Et cela participe de nos transformations d'états en états, avec plus ou moins de continuité et de cohérence.
En revanche, j'aime à croire qu'il existe une forme d'équilibre subtil et relatif, qui permet de maintenir un ensemble avec ses bosses et ses creux, une entité qui a une histoire, une existence, un devenir, .
Personnellement, je sais ce qu'il en advient pour moi quand je stagne : je me casse la gueule et mon intégrité se défait... d'où le mouvement qui m'est nécessaire, et si possible pas à tourner en boucle sur soi-même car s'en est l'antithèse !
Le recul est probablement un moyen de la vision en large champ, surement pas le seul ?
Et c'est justement l'idée d'un aller retour entre proximité et recul qui ici m'intrigue.
Oscar WILDE écrivait
"Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder"
Bah oui, mais après : QUOI ?- Elyjah
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Re: Question de regard(s) : le sien, celui des autres
A vrai dire, Madeleine, c'est bien parce que je porte depuis (trop ?) longtemps cette intuition que je m'interroge depuis (trop ?) longtemps.madeleine a écrit :je voudrais rajouter ceci, Elyjah :
il y a aussi une sorte de fatalité dans l'idée de maturité, que votre questionnement ne me paraît pas considérer : c'est le fait que la maturation se fait très discrètement à l'intérieur de soi au fil du temps, comme une sorte d'usure douce des aspérités de la jeunesse, comme une pierre polie par l'eau du temps.
(...) "processus naturel"
Cumulé à une grande conscience de soi et d'autrui, cet aperçu à peine formulé mais très présent à moi, se concrétise un peu ces derniers temps alors je m'attaque de près à cette question avant qu'elle ne s'en prenne à moi en douce ... euh ... rectification / parce qu'elle s'en prend à moi en douce depuis un bail et que désormais je suis devenue réellement vulnérable aux doutes qu'elle soulève.
Ce n'est qu'un début, il va falloir que je m'y fasse. J'ai bien conscience que je risque de "gâcher" beaucoup des années devant moi si je ne trouve pas une piste de résolution à cette idée imprégnée que le risque c'est de vieillir avant d'avoir été jeune voir simplement d'avoir vécu son moment en son temps. J'ai été une sorte de vieille enfant, trop souvent trop consciente pour faire avec plaisir des tas de trucs de gosses. Aujourd'hui, je n'ai donc pas le plaisir d'avoir ces souvenirs (genre "ma plus savoureuse bêtise"). Puis j'ai été une mère avant d'être une femme, ce qui cependant a finit par s'ensuivre assez vite. Heureusement, j'ai rempli des tas de cases de souvenirs grâce aux conneries de ma gosse ! Maintenant, elle est grande et (presque) sage. Il est temps pour moi - et surtout pour elle (ou l'inverse ?)- de changer de nombril du monde.
Je suis dans une situation assez paradoxale : plusieurs éléments de ma vie (dont principalement l'âge de ma fille) sont généralement ceux d'une femme beaucoup plus âgée. Je voudrais qu'il soit ors de question cette fois-ci qu'un espèce de coup d'avance soit un trop tard ... Bien que je sois intimement convaincue qu'il n'est jamais trop tard, je ne voudrai pas faire la fanfaronne et me planter magistralement car je ne suis pas persuadée d'y survivre.
J'avais compris, juste oublié de l'écrire ! J'avais supposé votre poésie en la matière. Après coup, votre présentation me l'a confirmé.madeleine a écrit :" la poésie des formes géométriques à laquelle je suis aussi sensible, je faisais allusion à [une] définition plutôt "
Vous avez nommé pour moi une forme d'expression que de toute évidence j'affectionne particulièrement : alors je me suis amusée un peu avec ce nouveau mot qui m'a inspirée, c'est une manière de se l'approprier et de la partager. A l'occase, si vous avez envie, je vous ferai passer des "écritures" en variation autour de ce maniement de la langue ( j'étais partie de l'idée qu'avec la richesse de la langue française, il n'était pas envisageable de ne pas pouvoir exprimer autant qu'avec les haïku, qu'il suffisait de condenser un max le sens et les doubles sens).
D'accord, je comprends alors mieux votre acceptation des termes maturité/ sagesse.madeleine a écrit : Il me semble également que la bienveillance, la tendresse envers soi-même n'est vraiment pas le corollaire obligé des personnalités divergentes ... Ça demande plus que de la maturité, hélas, à mes yeux ; de la sagesse peut-être ?
Rapport à vos mots sur la maturité :
Je ne nie pas du tout que certaines choses deviennent moins importantes avec l'âge : je suppose que lorsque l'on se rend compte que le temps file (généralement il a déjà amorcé son affaire), on concentre ses intérêts et ses efforts sur ce qui est le plus central, une sorte de noyau dur (cf notion d'intégrité).
Mais en effet, selon cette approche, nous pouvons convenir que je parlai plutôt de sagesse.
Je tends à penser que les personnes complexes sont aisément torturées. Pas toutes, heureusement, il n'y a pas de fatalité, mais peut être une tendance.
Justement je soupçonne que cette sagesse, en tant que détorturation, passe (ou peu passer) par le rire, l'amusement. Car le rire est une relation forte, hyper "connectée, immergée et en même temps une relativisation, une prise de recul.
Pour ma part, rire, jeu, amusement sont du même acabit.
Je ne conçois pas cela sans bienveillance quasi contractuelle et une forme de justesse/ justice.
En gros, je me dis que ceux qui s'en tirent le mieux se marrent et vice-versa.
Oscar WILDE écrivait
"Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder"
Bah oui, mais après : QUOI ?