bôkenka a écrit :
Je pense que tout est dit dans ta dernière phrase, si toi tu estimes avoir le droit de ne pas te casser la tête avec les guillemets...
Non, je n'estime pas "avoir le droit...", je ne sais pas comment faire pour changer la configuration par défaut (j'ai déjà cherché mais si c'est possible, j'ai abandonné avant d'avoir trouvé une solution). Donc sauf à éventuellement ouvrir un visualisateur de clavier et aller chercher le caractère correspondant à chaque guillemets ouvrant ou fermant, (sous mac, pas de code à taper pour signes spéciaux il me semble) et en considérant que ce soit une alternative acceptable, ce que je ne crois pas, je n'ai pas tellement le choix.
bôkenka a écrit :Les concepteurs de ces traitements de texte sont plutôt anglo-saxons, et c'est leurs règles qui se retrouvent dans la configuration de base. D'où le fait que les rédacteurs anglo-saxons ne font pas de "faute" avec ces espaces. Rien de plus.
Parce que tu n'as pas de touche espace sur ton clavier et on ne t'a pas appris à laisser une espace entre tes points d'interrogation et le mot qui précède à l'école ?
Je constate que cette ponctuation "à l'anglaise" est de plus en plus répandue de façon assez récente (il y a 10 ans, ça ne me choquait pas. Je veux dire par là que ce n'était pas aussi commun ). Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une question de logiciel, car même si on peut toujours dire que c'est aux logiciels de traitement de texte de gérer les espaces des ponctuation, ces logiciels ne vont pas jusqu'à supprimer automatiquement l'espace séparant la ponctuation du mot, pour une écriture "anglosaxonnement" correcte que je sache.
À L'inverse je pense que c'est la résultante d'un mimétisme due à la lecture peut-être plus fréquente qu'avant de textes en anglais (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi), d'un défaut éducatif des jeunes générations, d'une absence d'exemplarité des organes de presse sur le web avec suppression pour raison économique de l'étape de correction estimée avant indispensable et donc, d'un défaut d'éducation par l'exemple du grand public (je pense personnellement que les journaux assuraient une sorte de service public officieux et invisible du respect de la langue écrite et que cette exigence disparaissant, la qualité général de l'écrit va se dégrader rapidement) et d'une flemme ou d'habitude de rapidité généralisé consécutive à l'emploi des sms et de twitter.
Mais bon, ce débat n'a pas vraiment de raison de se tenir sur ce fil d'un part et d'autre part, en faisant ce constat suivi d'un simple rappel à la loi (typographique), je ne m'attendais pas à en créer un, pas plus que je n'imaginais qu'il y ait sujet à débat. Comme quoi...