Youplaboum!
► Afficher le texte
Hors-sujet
Nota bene :
[n] = variable que constituent les scores obtenus par chacun, et dont l'expression ici n'est pas du tout nécessaire. (Ou alors seulement associée à celle de votre tour de poitrine, bonnet de soutien-gorge, et taille de slip kangourou)
"génie" est pris au sens large et vague (pour faire du surf) du terme. Mais y'a un topic à un endroit qui parle de la différence entre surdoué, génie, don, etc.
[n] = variable que constituent les scores obtenus par chacun, et dont l'expression ici n'est pas du tout nécessaire. (Ou alors seulement associée à celle de votre tour de poitrine, bonnet de soutien-gorge, et taille de slip kangourou)
"génie" est pris au sens large et vague (pour faire du surf) du terme. Mais y'a un topic à un endroit qui parle de la différence entre surdoué, génie, don, etc.
[tabs: historique]
Alors voilà, je créée ce sujet alors que je suis à m+1-10j du diagnostic.
j'avais décidé de sauter le pas, car il fallait que je sache. C'était du 50-50, je me disais que je pouvais avoir un score au dessus de 130, comme je me disais que je pouvais faire fausse route.
je me disais que si je devais être étiqueté "surdoué", ce serait certainement avec un score "de justesse", genre 131 ou 132. Genre "tu l'es, mais t'affole pas non plus, ça peut toujours être un coup de bol, t'as un pied de chaque côté de la limite quoi"... Et ça ce serait déjà trop la classe!
Bon, ce ne fut pas le cas, à ma très grande surprise (euphémisme) j'ai obtenu un score supérieur à 132.
Ce qui, au doigt mouillé et parce que le vent était au nord-est alors qu'aujourd'hui j'avais des chaussettes bleues et le chat des croquettes au saumon, me permet d'estimer qu'un effet de chance lors de la passation n'est plus possible.
(Genre entre 129 et 130, bon, si on pétait le feu ce jour-là, ou si on était un peu endormi toussa, on peut imaginer qu'à 1 point près, tout peut changer alors faut pas s'enflammer... Mais dans mon cas non. -Pour la discussion de la limite, ça se fait dans un autre topic, mais flemme de mettre le lien)
Donc, sur le plan logique, c'est inévitable, je n'ai pas le choix, je dois l'admettre : je suis surdoué. (Diantre!)
Non seulement je le suis, mais en plus le score obtenu est au-delà de ce que j'avais pensé à imaginer. Donc je suis très dérouté. (En même temps y'a beaucoup de trucs auxquels je pense pas, alors vous imaginez pas un truc extraordinaire non plus hein...)
Donc je cherche, je questionne, je trifouille.
-j'ai commencé par écrire à la psychologue : Non, elle ne s'est pas trompée, le score est bien celui-là. Arg. (Mais elle l'a bien pris, j'ai été poli hein..)
-Ensuite, j'en ai parlé à quelques proches. Réactions mitigées, l'immense majorité ne comprends même pas de quoi je parle, alors autant vous dire que pour la plupart, j'ai même pas essayé de leur dire mon score. (Encore, si y'en avait un qui remplissait sa grille de loto en même temps, j'aurais essayé, mais là...)
-Pis en faisant du rangement, j'ai remis le nez dans mes bulletins scolaires, mes relevés de notes du bac, des facs... Et même mon "cahier" de première petite section maternelle.
Je me disais : vu le score obtenu, ça va bien se voir quèqupart quand même. Ben non. Rien. Nada. Choux blanc. Chauvitude sur le cailloux et forêt noire sans cerises au kirsch.
Rien dans mon quotidien ni dans mon passé ne me permet d'avoir de certitude. Le seul truc qui me permet d'y croire sans me penser fou, c'est 5 feuilles de papier dans un dossier violet. C'est mince....
[tabs: sujet]L'objet de ce sujet de discussion est donc :
Si toi aussi on t'a donné un gros numéro, mais que ça ne se voit ni sur tes bulletins de notes, ni sur des cassettes vidéos où tu passes à "Tellement vrai" ou chez ce gros **** de Delarue.
Si tu n'as pas composé d'opéra pendant ton 6e mois de vie foetale, si contrairement à Chuk Norris tu n'es pas né dans une maison en bois que tu avais construite toi-même.
Si tu ne savais pas lire à deux ans, et que même tu as dû attendre d'aller au CP comme tout le monde,
Si t'as pas eu ton bac à 8 ans 4 mois et 2 jours, et que même des fois t'as redoublé,
Si tu adorais les dictionnaires, mais surtout pour fabriquer une muraille défensive pour une bataille de coussins et objets divers entreprise avec tes frangins,
Alors toi aussi, viens témoigner et décrire comment on peut avoir un parcours banal, dans la moyenne et sans particularités, tout en étant considérable comme "hors normes" par la société.
Globalement, beaucoup de monde ici passe par la plupart des stades : Hasard/chance, premiers murmures, questionnements, doutes, flippe, renseignements, questionnements, doutes, flippe, questionnements, rendez-vous, diagnostic, soulagement/effondrement, déni/remise en cause.....
Donc là vous l'aurez compris, les ptis points dans les nues mères à Scion, c'est parce que j'en suis là : j'y crois pas, la psychologue a voulu me faire plaisir avec un gros score histoire que j'aie davantage confiance en moi, ou bien qu'elle s'est dit que c'était de ça que j'avais besoin là tout de suite et peu importe la vérité...
Ma seule solution est donc de chercher ici, ce "miroir rassurant de l'autre", qui a déjà été décrit dans d'autres discussions. (Entre autres, merci Cyrano) Et c'est parce qu'un des buts de ce forum me semble être l'entraide et le soutien par le partage d'expériences similaires, que j'ai l'impudence non seulement d'imaginer que des gens vont avoir envie de lire ce que je tartine, mais aussi de solliciter de qui le voudra bien, de faire part de son histoire également.
A vos plumes ! Et charité bien ordonnée... je commence ...
[tabs: témoignage]
je n'ai pas marché, été propre, ou commencé à parler spécialement tôt. Apparemment je parlais un peu bien, et j'avais un peu plus de vocabulaire que les autres, mais manifestement rien de nature à attirer les soupçons de mes parents ou de quiconque.
je suis entré en PSM à presque 3 ans, et j'ai fait deux fois cette classe. (j'ai commencé mon cursus scolaire par un redoublement et je suis censé être surdoué, oui oui oui...
)
Rien d'extraordinaire, d'après mon cahier rescapé de cette époque, comme tous les gamins, je faisais des ronds tordus et avec des angles, je mettais des gommettes bleues partout et pas seulement dans le fichu carré, et pour faire un train de gommettes (ajustement bord à bord), moi je les avais carrément fait se chevaucher. (La maîtresse avait bien expliqué qu'il fallait pas qu'on voie de blanc entre deux gommettes, ça je m'en rappelle! -donc voilà, là on est sûr de pas voir de blanc quoi..
)
Comme tous les gamins au même âge, je dessinais des bonhommes têtard dont le coiffeur s'était probablement suicidé, et dont les yeux laissent croire qu'ils étaient probablement sous amphèt. Enfin, à condition que j'aie pas oublié les bras, pour pouvoir prendre les cachets.
Après rien de notable, je me souviens juste qu'en grande section, j'avais hâte d'apprendre à lire, mais y'a beaucoup de gamins dans ce cas-là.
En CP ça l'a bien fait, parce que j'étais assez performant en lecture, mais en dehors de ça je ne cartonnais pas spécialement.
Le reste de la primaire et du collège non plus. Le lycée pareil.
La fac pareil, sauf que là je commençais à culpabiliser de pas en glander une, en me disant que je pourrais avoir de bien meilleurs résultats en me foulant en peu plus. Mais comment expliquer... j'avais la volonté, je savais parfaitement comment procéder, quelle marche à suivre pour travailler avec une bonne méthodologie et efficacement, mais je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi.
j'ai toujours rédigé mes dossiers la veille pour le lendemain alors qu'on avait des semaines pour les faire. j'ai toujours juste relus mes cours juste avant les contrôles et examens. Et culpabilisé pour ça. Et stressé aussi.
Néanmoins, je n'ai jamais eu de vécu scolaire négatif avant le lycée, ni eu l'impression de m'ennuyer (pas plus que la moyenne quand le prof est nul en tout cas), ou que les cours étaient trop faciles ou redondants.
j'ai toujours écouté attentivement les enseignants, posé des questions et répondus aux leurs.
j'ai toujours été, dixit ma mère "dans la moyenne, un enfant bien équilibré"
Et mes bulletins le confirment : en gros : travail sérieux, pas mal, des progrès, des difficultés.... Bon, c'est vrai que j'ai toujours pensé que la notion de travail sérieux était usurpée : travail? sérieux? je bossais pas ou faisait semblant : genre les exercices de maths, faut qu'ils soient faits, mais ça veut pas dire que tu dois les faire pour de vrai: tu recopies l'énoncé, tu mets une réponse au pif. Oups tu t'es trompé, mais c'est pas ta faute, t'y arrives pas. Tant pis, tu vas prendre la correction en cours. Et voilà.
En gros, pour pas avoir de problèmes avec mes vieux, fallait que je sois sage et présent aux cours, que je fasse mes devoirs, et que je redouble pas. Bon, ben c'est ce que j'ai fait. Mais pas plus. Car le mot qui définit ma scolarité est la paresse. Il n'y a pas plus paresseux que moi.
A côté de ça, je n'ai jamais spécialement brillé en sport ni dans le domaine artistique, j'ai refusé de faire de la musique vers 6 ans, quand ma mère m'a expliqué qu'il y aurait d'abord du solfège (je le regrette).
Bref, je n'ai jamais été ce genre de bête de foire que les journalistes minables petits voyeurs sans éthique exhibent au moment du bac et de la rentrée scolaire, avec Gudule qui passe le bac à 4 ans ou Cunégonde qui saute 8 classes tous les 6 mois, Norbert qui dirige le philharmonique de Londres à 10 ans, ou encore Gonzague qui fait du water polo à haut niveau en même temps que ses études. Et pourtant eux ils sont surdoués. Moi aussi, en théorie, mais chuis pas comme eux. Alors, Georges, what else?
Et par pitié, les réponses sur le thème est "on est tous différents, on peut être surdoué sans être un génie de [inserer un domaine ici] ne sont pas bienvenues. Ca je le sais déjà, mais ce qui m'intéresse ici, c'est de savoir si je suis seul dans ce cas ou pas, pour être rassuré. je voudrais savoir si d'autres peuvent apporter eux aussi des témoignages qui aillent dans le sens du mien. Et j'espère que si de tels témoignages peuvent m'aider, ils permettront aussi à d'autres d'avancer...
D'avance, un grand merci.
Alors voilà, je créée ce sujet alors que je suis à m+1-10j du diagnostic.
j'avais décidé de sauter le pas, car il fallait que je sache. C'était du 50-50, je me disais que je pouvais avoir un score au dessus de 130, comme je me disais que je pouvais faire fausse route.
je me disais que si je devais être étiqueté "surdoué", ce serait certainement avec un score "de justesse", genre 131 ou 132. Genre "tu l'es, mais t'affole pas non plus, ça peut toujours être un coup de bol, t'as un pied de chaque côté de la limite quoi"... Et ça ce serait déjà trop la classe!
Bon, ce ne fut pas le cas, à ma très grande surprise (euphémisme) j'ai obtenu un score supérieur à 132.
Ce qui, au doigt mouillé et parce que le vent était au nord-est alors qu'aujourd'hui j'avais des chaussettes bleues et le chat des croquettes au saumon, me permet d'estimer qu'un effet de chance lors de la passation n'est plus possible.
(Genre entre 129 et 130, bon, si on pétait le feu ce jour-là, ou si on était un peu endormi toussa, on peut imaginer qu'à 1 point près, tout peut changer alors faut pas s'enflammer... Mais dans mon cas non. -Pour la discussion de la limite, ça se fait dans un autre topic, mais flemme de mettre le lien)
Donc, sur le plan logique, c'est inévitable, je n'ai pas le choix, je dois l'admettre : je suis surdoué. (Diantre!)
Non seulement je le suis, mais en plus le score obtenu est au-delà de ce que j'avais pensé à imaginer. Donc je suis très dérouté. (En même temps y'a beaucoup de trucs auxquels je pense pas, alors vous imaginez pas un truc extraordinaire non plus hein...)
Donc je cherche, je questionne, je trifouille.
-j'ai commencé par écrire à la psychologue : Non, elle ne s'est pas trompée, le score est bien celui-là. Arg. (Mais elle l'a bien pris, j'ai été poli hein..)
-Ensuite, j'en ai parlé à quelques proches. Réactions mitigées, l'immense majorité ne comprends même pas de quoi je parle, alors autant vous dire que pour la plupart, j'ai même pas essayé de leur dire mon score. (Encore, si y'en avait un qui remplissait sa grille de loto en même temps, j'aurais essayé, mais là...)
-Pis en faisant du rangement, j'ai remis le nez dans mes bulletins scolaires, mes relevés de notes du bac, des facs... Et même mon "cahier" de première petite section maternelle.
Je me disais : vu le score obtenu, ça va bien se voir quèqupart quand même. Ben non. Rien. Nada. Choux blanc. Chauvitude sur le cailloux et forêt noire sans cerises au kirsch.
Rien dans mon quotidien ni dans mon passé ne me permet d'avoir de certitude. Le seul truc qui me permet d'y croire sans me penser fou, c'est 5 feuilles de papier dans un dossier violet. C'est mince....
[tabs: sujet]L'objet de ce sujet de discussion est donc :
Si toi aussi on t'a donné un gros numéro, mais que ça ne se voit ni sur tes bulletins de notes, ni sur des cassettes vidéos où tu passes à "Tellement vrai" ou chez ce gros **** de Delarue.
Si tu n'as pas composé d'opéra pendant ton 6e mois de vie foetale, si contrairement à Chuk Norris tu n'es pas né dans une maison en bois que tu avais construite toi-même.
Si tu ne savais pas lire à deux ans, et que même tu as dû attendre d'aller au CP comme tout le monde,
Si t'as pas eu ton bac à 8 ans 4 mois et 2 jours, et que même des fois t'as redoublé,
Si tu adorais les dictionnaires, mais surtout pour fabriquer une muraille défensive pour une bataille de coussins et objets divers entreprise avec tes frangins,
Alors toi aussi, viens témoigner et décrire comment on peut avoir un parcours banal, dans la moyenne et sans particularités, tout en étant considérable comme "hors normes" par la société.
Globalement, beaucoup de monde ici passe par la plupart des stades : Hasard/chance, premiers murmures, questionnements, doutes, flippe, renseignements, questionnements, doutes, flippe, questionnements, rendez-vous, diagnostic, soulagement/effondrement, déni/remise en cause.....
Donc là vous l'aurez compris, les ptis points dans les nues mères à Scion, c'est parce que j'en suis là : j'y crois pas, la psychologue a voulu me faire plaisir avec un gros score histoire que j'aie davantage confiance en moi, ou bien qu'elle s'est dit que c'était de ça que j'avais besoin là tout de suite et peu importe la vérité...
Ma seule solution est donc de chercher ici, ce "miroir rassurant de l'autre", qui a déjà été décrit dans d'autres discussions. (Entre autres, merci Cyrano) Et c'est parce qu'un des buts de ce forum me semble être l'entraide et le soutien par le partage d'expériences similaires, que j'ai l'impudence non seulement d'imaginer que des gens vont avoir envie de lire ce que je tartine, mais aussi de solliciter de qui le voudra bien, de faire part de son histoire également.
A vos plumes ! Et charité bien ordonnée... je commence ...
[tabs: témoignage]
je n'ai pas marché, été propre, ou commencé à parler spécialement tôt. Apparemment je parlais un peu bien, et j'avais un peu plus de vocabulaire que les autres, mais manifestement rien de nature à attirer les soupçons de mes parents ou de quiconque.
je suis entré en PSM à presque 3 ans, et j'ai fait deux fois cette classe. (j'ai commencé mon cursus scolaire par un redoublement et je suis censé être surdoué, oui oui oui...

Rien d'extraordinaire, d'après mon cahier rescapé de cette époque, comme tous les gamins, je faisais des ronds tordus et avec des angles, je mettais des gommettes bleues partout et pas seulement dans le fichu carré, et pour faire un train de gommettes (ajustement bord à bord), moi je les avais carrément fait se chevaucher. (La maîtresse avait bien expliqué qu'il fallait pas qu'on voie de blanc entre deux gommettes, ça je m'en rappelle! -donc voilà, là on est sûr de pas voir de blanc quoi..

Comme tous les gamins au même âge, je dessinais des bonhommes têtard dont le coiffeur s'était probablement suicidé, et dont les yeux laissent croire qu'ils étaient probablement sous amphèt. Enfin, à condition que j'aie pas oublié les bras, pour pouvoir prendre les cachets.

Après rien de notable, je me souviens juste qu'en grande section, j'avais hâte d'apprendre à lire, mais y'a beaucoup de gamins dans ce cas-là.
En CP ça l'a bien fait, parce que j'étais assez performant en lecture, mais en dehors de ça je ne cartonnais pas spécialement.
Le reste de la primaire et du collège non plus. Le lycée pareil.
La fac pareil, sauf que là je commençais à culpabiliser de pas en glander une, en me disant que je pourrais avoir de bien meilleurs résultats en me foulant en peu plus. Mais comment expliquer... j'avais la volonté, je savais parfaitement comment procéder, quelle marche à suivre pour travailler avec une bonne méthodologie et efficacement, mais je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi.
j'ai toujours rédigé mes dossiers la veille pour le lendemain alors qu'on avait des semaines pour les faire. j'ai toujours juste relus mes cours juste avant les contrôles et examens. Et culpabilisé pour ça. Et stressé aussi.
Néanmoins, je n'ai jamais eu de vécu scolaire négatif avant le lycée, ni eu l'impression de m'ennuyer (pas plus que la moyenne quand le prof est nul en tout cas), ou que les cours étaient trop faciles ou redondants.
j'ai toujours écouté attentivement les enseignants, posé des questions et répondus aux leurs.
j'ai toujours été, dixit ma mère "dans la moyenne, un enfant bien équilibré"
Et mes bulletins le confirment : en gros : travail sérieux, pas mal, des progrès, des difficultés.... Bon, c'est vrai que j'ai toujours pensé que la notion de travail sérieux était usurpée : travail? sérieux? je bossais pas ou faisait semblant : genre les exercices de maths, faut qu'ils soient faits, mais ça veut pas dire que tu dois les faire pour de vrai: tu recopies l'énoncé, tu mets une réponse au pif. Oups tu t'es trompé, mais c'est pas ta faute, t'y arrives pas. Tant pis, tu vas prendre la correction en cours. Et voilà.

En gros, pour pas avoir de problèmes avec mes vieux, fallait que je sois sage et présent aux cours, que je fasse mes devoirs, et que je redouble pas. Bon, ben c'est ce que j'ai fait. Mais pas plus. Car le mot qui définit ma scolarité est la paresse. Il n'y a pas plus paresseux que moi.
A côté de ça, je n'ai jamais spécialement brillé en sport ni dans le domaine artistique, j'ai refusé de faire de la musique vers 6 ans, quand ma mère m'a expliqué qu'il y aurait d'abord du solfège (je le regrette).
Bref, je n'ai jamais été ce genre de bête de foire que les journalistes minables petits voyeurs sans éthique exhibent au moment du bac et de la rentrée scolaire, avec Gudule qui passe le bac à 4 ans ou Cunégonde qui saute 8 classes tous les 6 mois, Norbert qui dirige le philharmonique de Londres à 10 ans, ou encore Gonzague qui fait du water polo à haut niveau en même temps que ses études. Et pourtant eux ils sont surdoués. Moi aussi, en théorie, mais chuis pas comme eux. Alors, Georges, what else?
Et par pitié, les réponses sur le thème est "on est tous différents, on peut être surdoué sans être un génie de [inserer un domaine ici] ne sont pas bienvenues. Ca je le sais déjà, mais ce qui m'intéresse ici, c'est de savoir si je suis seul dans ce cas ou pas, pour être rassuré. je voudrais savoir si d'autres peuvent apporter eux aussi des témoignages qui aillent dans le sens du mien. Et j'espère que si de tels témoignages peuvent m'aider, ils permettront aussi à d'autres d'avancer...
D'avance, un grand merci.