JayCort a écrit :Égalité Homme-Femme
Je pense que l'égalité entre homme et femme n'existe pas (pas taper

). Cela ne veut pas dire que je dénigre les femmes, au contraire. Je suis pour l'égalité salariale et de traitement et fermement opposé au sexisme et à la misogynie. Cependant, intrinsèquement un homme et une femme sont fondamentalement différents.
Eutyphron a écrit :Cette confusion-ci est classique. Egalité et différence sont parfaitement compatibles. Deux individus qui ne diffèrent en rien (ce qui n'existe d'ailleurs en effet pas) sont dits identiques, et non égaux. Sont égaux deux êtres de même valeur.
JayCort je comprends en partie ce que tu veux dire,
[BBvideo 425,350]
http://www.youtube.com/watch?v=RuYzKQ0ZCQk[/BBvideo]
tu critiques un lit de Procuste. D'ailleurs ce n'est même pas la question homme/femme si l'on regarde bien le fonds.
Merci de la réponse Eutyphron, bienvenue ; j'ai envie d'abonder, pour le dernier point, en ajoutant qu'on fait souvent le raccourci de parler d'égalité, par économie de mots, en oubliant que la référence de cette égalité dit qu'on parle de l' "égalité
en droit" , il faut ne pas laisser la fin de l'expression, au risuqe de mélanger égalité et identité (identité entre des éléments). Raccourci tout aussi classique et tout aussi source de contre sens sur le sujet réel, qui est une égalité posée comme principe.
Cette égalité (en droit) ne méconnait ni individus ni spécificités, c'est celle de personnes singulières, dans la mesure où, précisément, il s'agit avant tout de ne pas les enfermer dans les représentations a priori d'une époque - et cet objectif est surtout ce qui est moderne.
Représentations posées par telle ou telle époque ou société en ordre de la nature, du monde, de la bienséance ou de ce qu'on voudra : comme font les petits enfants qui aiment tant à se rassurer par exemple sur le sexe auquel il appartiennent et celui auquel il n'appartiennent pas en arborant des symboles codifiés, cases rassurantes dont n'arrivent pas à se déprendre toujours tous les adultes, et qui sont souvent dommageablement l'occasion de s'interdire des possibles, futiles comme un papier peint fleuri pour une chambre d'homme, ou plus lourds de conséquences, comme ne pas envisager des études poussées quand on est issu de CSP où c'est atypique.
Sont égaux, même pas des êtres de même valeur objective (ça se mesure comment ? sur quels critères ? qui les choisit ?), mais des êtres posés en droit. Ce qu'on recherche dans cette égalité de principe, c'est outre les mêmes droits matériels, la possibilité de se définir sans clichés limitants (pour ramener au terre à terre, j'ai connu des ados masculins qui faisaient de la couture en cachette... et si je ramène délibérément au niveau de "rose c'est que pour les filles", c'est pour rappeler que ces sémantiques portent autrement plus loin, comme, mettons, les droits égaux à obtenir la garde des enfants, et aussi les droits égaux à ne pas les obtenir, non pas en fonction de ce que la société a décidé que tel individu est, mais ce de qu'il est concrètement.
Ce genre de questionnement, qui est en réalité celui de la définition d'autrui, pourrait tout aussi bien sortir de la question, précisément, du genre.
Ça veut simplement dire ne pas enfermer des individus bien réels dans des cases statistiques. Pour reprendre une caricature, faire toutes les tables à 77 cm n'est pas juste. Mais décréter que si la majorité des ^ù$* sont z, et la majorité des %£§¤ sont w, alors tous les ^ù$* doivent avoir seulement les droits z, pas juste non plus.