
Il s'agit de règle s'appliquant de la période classique (XVIIe siècle) à la fin du XIXe siècle, avant c'était beaucoup moins rigoureux, et après on s'est progressivement affranchi de la prosodie classique.
Après Mallarmé, il y a Apollinaire, qui affirme ne pas maîtriser le vers classique, mais dont certains poèmes semblent être un jeu constant avec l'alexandrin, tant pour le nombre de syllabes que pour les hiatus, etc.
Pour le plaisir : le début des Colchiques, je vous laisse voir comment il joue des différentes règles...
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
