

Je dirais une image fixe tout le long du voyage : celle véhiculée par les rayons lumineux qui nous entourent et qui voyagent à la même vitesse (comme si on était dans un tunnel fixe en translation, quoi, mais je suis pas sûre d'être très claire...

La relativité restreinte a démontré que ni un objet ni une information physique ne peuvent se déplacer à une vitesse supérieure à c. De plus, seules les particules de masse nulle peuvent se déplacer à une vitesse égale à c (c'est le cas du photon par exemple), raison pour laquelle la vitesse limite coïncide avec la vitesse de la lumière (au point de générer parfois des confusions quant à leurs rôles respectifs). Par conséquent, selon la relativité restreinte, l'échange instantané d'information est impossible, toute information voyageant à une vitesse finie.
La vitesse limite, qui est celle de la lumière dans le vide, est égale à c = 299 792 458 m/s. Pour des raisons de simplicité l'approximation c ≈ 300 000 km/s est souvent utilisée.
Des objets définis uniquement par la pensée (tels le front d'une onde ou une ombre portée sur un objet distant) peuvent avoir une vitesse supérieure à c, mais cela ne contredit pas la relativité restreinte qui n'interdit les vitesses supraluminiques qu'aux porteurs d'information ou d'énergie.
ou encore:Paradoxe
Albert Einstein se demandait ce qu'il verrait, s'il rattrapait un rayon de lumière, c'est-à-dire ce qu'il verrait, s'il se déplaçait à 300 000 km/s. Il verrait encore un rayon lumineux se déplacer à la même vitesse par rapport à lui ! Et c'est sa propre théorie, la relativité restreinte, qu'il bâtira quelques années plus tard qui rend l'hypothèse de voir un rayon de lumière au repos impossible.
En effet, la vitesse de la lumière est une constante absolue quel que soit le référentiel d'étude. Dans le vide, elle n'est jamais ni plus grande ni plus petite que c. Ainsi un rayon lumineux émis par une lampe à l'intérieur d'une voiture roulant à 90 km/h, se déplace encore à la vitesse c dans cette voiture. Et si Einstein rattrape le rayon lumineux, il le verrait encore se déplacer à la vitesse c.
La raison de ce paradoxe est que la loi de composition des vitesses galiléenne n'est plus applicable dès que les vitesses en jeu sont de l'ordre de grandeur de celle de la lumière. Dans le cas relativiste, les vitesses ne s'additionnent plus.
Il y a surement encore plus à dire sur la relativité et ses difficultés à la comprendre pour nos petits cerveaux limités. La vulgarisation de ces théories est vraiment un exercice difficile tant nous avons du mal à percevoir et à nous représenter.Interprétation vulgarisée
Une façon imagée d'expliquer cette vitesse limite est de revisiter le concept de masse inerte. C'est la masse d'un corps qui s'oppose à sa mise en mouvement, et plus le corps est massif plus sa mise en mouvement et son accélération sont difficiles. En relativité, il est possible d'envisager le fait que cette masse (qui n'a plus alors totalement le même sens qu'en mécanique classique) augmente avec la vitesse du corps. Ainsi, plus le corps va vite, moins il est facile de l'accélérer, jusqu'à ce qu'il atteigne la vitesse limite c et une “masse” infinie.
TourneLune a écrit : Un petit coup de wikipédia:
Albert Einstein se demandait ce qu'il verrait, s'il rattrapait un rayon de lumière, c'est-à-dire ce qu'il verrait, s'il se déplaçait à 300 000 km/s. Il verrait encore un rayon lumineux se déplacer à la même vitesse par rapport à lui ! (...) Et si Einstein rattrape le rayon lumineux, il le verrait encore se déplacer à la vitesse c.
http://www.jeuxvideo.com/forums/1-65-49 ... umiere.htmBonne question, je ne retrouve plus le reportage sérieux qui en parle. Surtout qu'il y a énormément de mépris à ce propos à cause des séries de science-fiction. Les dernières analyses donnent ceci :
Je vais essayer d'expliquer. Il faut le voir un peu comme la pluie lorsqu'on roule en voiture. Si on dépasse la vitesse de la pluie, on a l'impression qu'elle vient de face et horizontalement alors que les vitres sur les cotés sont épargnées par les trombes d'eau.
Dans un vaisseau qui dépasserait la vitesse de la lumière, il se passerait la même chose. A l'avant la lumière va se contracter, se rétrécir en un point central plus la vitesse augmente. Lorsqu'on atteind "c" (vitesse de la lumière) Il ne reste à l'avant qu'un point central extrêmement lumineux qui rassemble toute la lumière de l'univers visible. Autour de ce point exclusif à l'avant, c'est le noir : pas de lumière, le noir profond.
A l'arrière on ne voit rien non plus, mais théoriquement, on doit appercevoir (mais il est trop petit) le point lumineux qui se situe exactement derrière nous. Ce qui fait que ce point est si petit qu'il est invisible.
Le voyage à "c", c'est ça : un point lumineux à l'avant concentrant toute la lumière de l'univers. Et lorsqu'on freine, le point se dilate et la lumière reprend sa forme normale, et l'univers "revient" à notre vue.
Si je retrouve cette vidéo je la poste.
Oui, le problème de la vitesse de la lumière c'est que c'est une singularité, comme si on était happé par un trou noir, pour l'observateur, il y aurait une image flottante de soi au niveau de l'horizon du trou noir, pour nous, on serait distendu déformé déchiqueter sans parler de la chaleur...Saul: la lumière émise au même instant ne peut pas nous rattraper, mais celle qui est partie avant pourrait nous parvenir (on verrait le passé), non?
Sauf que ce faisant, on se place encore dans le système habituel où les vitesses s'additionnent ou se soustraient.
Parce que le plus court chemin dans l'univers n'est pas la ligne droite, l'espace temps est courbe selon les lois de la gravitation universelle. Pour reprendre l'exemple du trou noir, la matière ne "tomberait" pas dedans, il se formerait un disque d'acrétion autour:Donc, quand on atteind c ou une vitesse avoisinante, le temps se dilate et les distances se contractent. Sait-on pourquoi ? Comment explique-t-on que les interactions ne soient plus instantanées, que le lien entre d et t soit distandu et variable alors que la vitesse est constante ?
Donc, notre vaisseau (dont la masse est supposée infinie quand on atteint c, me semble-t-il ?) déforme (beaucoup ?) l'espace-temps autour de lui. Cela a t-il un rapport avec la dilatation du temps et la compression des distances ?Saul a écrit :Mais l'espace temps se courbe sous l'effet de la gravitation, plus l'objet est lourd et plus la courbure de l'espace temps est forte.
A priori oui tout comme les objets stationnaires puisque la matière courbe l'espace temps.Donc, notre vaisseau (dont la masse est supposée infinie quand on atteint c, me semble-t-il ?) déforme (beaucoup ?) l'espace-temps autour de lui. Cela a t-il un rapport avec la dilatation du temps et la compression des distances ?
Dernier vol pour Endeavour le 19 avril (STS134). Der des der.TourneLune a écrit :Zebraika: Y a un successeur ou c'est juste fini?
flemme, en ce qui me concerne !TourneLune a écrit :nous brillerions tous d'une même flamme
Et donc ?Saul a écrit :A priori oui tout comme les objets stationnaires puisque la matière courbe l'espace temps.Donc, notre vaisseau (dont la masse est supposée infinie quand on atteint c, me semble-t-il ?) déforme (beaucoup ?) l'espace-temps autour de lui. Cela a t-il un rapport avec la dilatation du temps et la compression des distances ?