thèse de médecine générale sur les personnes à haut potentie
- Mlle Rose
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thèse de médecine générale sur les personnes à haut potentie
PERSONNES À HAUT POTENTIEL : LES AIDER À UTILISER LEUR POTENTIEL ET À NE PAS EN SOUFFRIR
- Médecine générale et prévention de la psychopathologie des personnes à haut potentiel -
Mélanie BIDAUT GARNIER - 30 janvier 2008
DCEM3 - 5è année de médecine – UFR médecine REIMS
Préalable
Ce mémoire a pour objectif de répondre aux questions suivantes, à partir des données actuelles de la science :
Les personnes à haut potentiel intellectuel ont-elles une augmentation avérée du risque de développer des troubles médicaux ?
Le médecin généraliste a-t-il les moyens de prévenir ces troubles, s’ils existent ?
Comment un médecin généraliste peut agir concrètement, sans formation spécifique, et sans trop majorer le temps de ses consultations ?
.......................................................................................................................................................................
quelques extraits........
* en voici une partie très éloquente retrouvée sur le site du GRAPPESM
http://gappesm.net/test/Articles/Haut-P ... entiel.htm
* Plus loin, il est question de l'adulte HP, de la dépression et de la remédiation. Peu de solutions sont proposées en réalité... hormis (dans les paragraphes précédents) une prévention par un dépistage précoce et un accompagnement tout au long de la construction de la personnalité :
Il arrive qu’une personne adulte à HP n’ait pas réussi à s’épanouir. Elle n’a jamais compris en quoi elle était différente des autres, elle a cherché à ne pas être différente et en a souffert, car ses efforts ont été vains. Ce cas, qu’on espère rare mais qui existe réellement (décrit par tous les spécialistes) est le plus difficile à gérer car il est presque trop tard, la personne a fini la construction de sa personnalité, est souvent en échec professionnel secondaire à l’échec scolaire. Elle n’a pas le métier dont elle rêvait peut-être, étant plus jeune.
C’est le cas décrit plus haut : chronicisation à bas bruit de la dépression à l’âge adulte, avec la résistance aux thérapeutiques classiques (médications, psychothérapies classiques).
La première action à entreprendre est, d’abord et toujours, repérer les caractéristiques du HP. On ne peut absolument pas être efficace si on ne sait pas que la personne qui souffre est à HP : c’est toute la prise en charge qui en est modifiée.
La pratique du test de QI est la première action thérapeutique. Brutalement, l’adulte prend alors conscience de ce qui fait qu’il se sent toujours différent des autres.
Il faut alors, encore et toujours, informer, expliquer : ce qu’est le HP, les conséquences avec les difficultés possibles, le pourquoi de ses difficultés endurées. Il faut l’accompagner, être à l’écoute.
Ce n’est pas suffisant mais c’est déjà beaucoup. Pour la première fois, l’adulte à HP a des éléments scientifiques pour se comprendre et comprendre les autres. Pour la première fois, il est compris dans ses difficultés. Pour la première fois peut-être, il se sent moins seul.
Le problème suivant est que l’adulte à HP est englué dans des questionnements métaphysiques et dans l’incertitude douloureuse du sens de la vie. Puis, il a tellement souffert qu’il n’a plus confiance. Evidemment, on ne peut lui donner de réponse à ses questions sur le sens de la vie. Mais, selon J. Siaud-Facchin, un élément efficace16 est constitué par les stimulations intellectuelles, telles que l’adulte n’en a plus durant ses loisirs ni durant sa profession. Le but serait qu’il se passionne pour un nouveau domaine, il serait de réamorcer sa curiosité autrefois insatiable, mais aujourd’hui éteinte. Passion rime avec projet, et projet rime avec confiance en ses capacités. Quand on a confiance et qu’on a des projets, alors on peut dire que la dépression commence à s’éteindre…
Limiter les dégâts est donc possible mais difficile, et demande beaucoup de patience. Diminuer la psychopathologie d’un adulte à HP est plutôt une question de relations humaines, longues et incertaines, qu’une affaire de recettes miracles.
***
Il est plus difficile de majorer les stimulations intellectuelles chez l’adulte désabusé que chez l’enfant qui garde un peu d’espoir. De manière générale, pour savoir si le patient adulte à HP est épanoui, il faut s’enquérir régulièrement de ses passions et les encourager. Expliquer avec toute leur complexité certains gestes médicaux peut être un premier essai de stimulation intellectuelle, peu coûteux et accessible. Pour aller plus loin, il faut que l’adulte ait confiance en lui et ait envie de stimulations intellectuelles, ce qui est difficile pour les adultes à HP ayant une dépression à bas bruit avec les particularités décrites par J. Siaud-Facchin16.
Chez un adulte peu épanoui et en souffrance, le médecin ne peut que tenter de mettre à jour des passions nouvelles ou anciennes, puis encourager à les développer. Au besoin, il peut conseiller à l’adulte d’entrer dans l’association MENSA, pour personnes, enfants comme adultes, à HP, ou d’autres associations.
Il faut encourager tout projet avec enthousiasme, et rassurer l’adulte sur ses capacités à le mener.
***
L’adulte à HP a parfois un environnement inadapté à ses capacités et particularités. Il occupe un emploi de subalterne, travaille avec peu d’entrain, se sent incompétent, est plus ou moins résigné à son sort, et finalement n’est pas épanoui. Ce non-épanouissement peut se traduire par des addictions, des arrêts de travail répétés, une dépression ou une morosité simple, etc.. Ce cas est majoritairement celui de l’adulte qui ne sait pas qu’il est à HP. Dans ce cas, il faut repérer les signes du HP, affirmer par un test de QI que l’adulte est à HP -si l’adulte à HP l’accepte, et tenter une réconciliation entre lui et son fonctionnement neuropsychique. Le médecin peut alors encourager l’adulte à HP qui se découvre, à entreprendre des cours du soir pour avoir un métier convenant à ses aspirations. Là comme ailleurs, l’aspect financier peut être décisif dans l’action entreprise.
Si l’adulte à HP est motivé pour un changement d’environnement professionnel, mais ne sait comment faire, le médecin peut l’orienter vers un Centre d’Information Orientation (CIO). Les CIO font partie du service public, leur consultation est donc gratuite. L’adulte s’y verra offrir un entretien personnalisé avec un Conseiller Orientation Psychologue (COP), puis des propositions concrètes adaptées à son cas.
Les formations pour adultes sont parfois peu onéreuses. Les CIO représentent une banque d’informations insoupçonnées extrêmement nombreuses, leur consultation peut donc être encouragée sans retenue.
***
Il peut sembler étonnant de mêler médecine et haut potentiel intellectuel. Être intelligent n’est pas une maladie ! Pourtant, les médecins généralistes français reçoivent nombre de personnes à haut potentiel intellectuel, venant exprimer les manifestations bien médicales d’un mal-être d’origine inconnue, en fait lié à leurs particularités intellectuelles. Les médecins ne connaissent pas ce sujet ou le sous-estiment.
L’équation est simple : l’expression de la psychopathologie des personnes à haut potentiel est parfois massive. Une prévention est possible mais non appliquée. Par conséquent, les médecins restent les grands ignorants des nombreux et divers drames dont peuvent être victimes ces personnes, drames qu’ils auraient pu aider à éviter.
« L’intelligence est un double mal : elle fait souffrir et personne ne songe à la considérer comme une maladie. »
Pour ceux qui veulent lire cette thèse en entier, elle est disponible là http://gappesm.net/test/Articles/Haut-P ... -Medecine/
Beaucoup de choses sont intéressantes à lire également sur l'enfant dans cette thèse.
- Médecine générale et prévention de la psychopathologie des personnes à haut potentiel -
Mélanie BIDAUT GARNIER - 30 janvier 2008
DCEM3 - 5è année de médecine – UFR médecine REIMS
Préalable
Ce mémoire a pour objectif de répondre aux questions suivantes, à partir des données actuelles de la science :
Les personnes à haut potentiel intellectuel ont-elles une augmentation avérée du risque de développer des troubles médicaux ?
Le médecin généraliste a-t-il les moyens de prévenir ces troubles, s’ils existent ?
Comment un médecin généraliste peut agir concrètement, sans formation spécifique, et sans trop majorer le temps de ses consultations ?
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quelques extraits........
* en voici une partie très éloquente retrouvée sur le site du GRAPPESM
http://gappesm.net/test/Articles/Haut-P ... entiel.htm
* Plus loin, il est question de l'adulte HP, de la dépression et de la remédiation. Peu de solutions sont proposées en réalité... hormis (dans les paragraphes précédents) une prévention par un dépistage précoce et un accompagnement tout au long de la construction de la personnalité :
Il arrive qu’une personne adulte à HP n’ait pas réussi à s’épanouir. Elle n’a jamais compris en quoi elle était différente des autres, elle a cherché à ne pas être différente et en a souffert, car ses efforts ont été vains. Ce cas, qu’on espère rare mais qui existe réellement (décrit par tous les spécialistes) est le plus difficile à gérer car il est presque trop tard, la personne a fini la construction de sa personnalité, est souvent en échec professionnel secondaire à l’échec scolaire. Elle n’a pas le métier dont elle rêvait peut-être, étant plus jeune.
C’est le cas décrit plus haut : chronicisation à bas bruit de la dépression à l’âge adulte, avec la résistance aux thérapeutiques classiques (médications, psychothérapies classiques).
La première action à entreprendre est, d’abord et toujours, repérer les caractéristiques du HP. On ne peut absolument pas être efficace si on ne sait pas que la personne qui souffre est à HP : c’est toute la prise en charge qui en est modifiée.
La pratique du test de QI est la première action thérapeutique. Brutalement, l’adulte prend alors conscience de ce qui fait qu’il se sent toujours différent des autres.
Il faut alors, encore et toujours, informer, expliquer : ce qu’est le HP, les conséquences avec les difficultés possibles, le pourquoi de ses difficultés endurées. Il faut l’accompagner, être à l’écoute.
Ce n’est pas suffisant mais c’est déjà beaucoup. Pour la première fois, l’adulte à HP a des éléments scientifiques pour se comprendre et comprendre les autres. Pour la première fois, il est compris dans ses difficultés. Pour la première fois peut-être, il se sent moins seul.
Le problème suivant est que l’adulte à HP est englué dans des questionnements métaphysiques et dans l’incertitude douloureuse du sens de la vie. Puis, il a tellement souffert qu’il n’a plus confiance. Evidemment, on ne peut lui donner de réponse à ses questions sur le sens de la vie. Mais, selon J. Siaud-Facchin, un élément efficace16 est constitué par les stimulations intellectuelles, telles que l’adulte n’en a plus durant ses loisirs ni durant sa profession. Le but serait qu’il se passionne pour un nouveau domaine, il serait de réamorcer sa curiosité autrefois insatiable, mais aujourd’hui éteinte. Passion rime avec projet, et projet rime avec confiance en ses capacités. Quand on a confiance et qu’on a des projets, alors on peut dire que la dépression commence à s’éteindre…
Limiter les dégâts est donc possible mais difficile, et demande beaucoup de patience. Diminuer la psychopathologie d’un adulte à HP est plutôt une question de relations humaines, longues et incertaines, qu’une affaire de recettes miracles.
***
Il est plus difficile de majorer les stimulations intellectuelles chez l’adulte désabusé que chez l’enfant qui garde un peu d’espoir. De manière générale, pour savoir si le patient adulte à HP est épanoui, il faut s’enquérir régulièrement de ses passions et les encourager. Expliquer avec toute leur complexité certains gestes médicaux peut être un premier essai de stimulation intellectuelle, peu coûteux et accessible. Pour aller plus loin, il faut que l’adulte ait confiance en lui et ait envie de stimulations intellectuelles, ce qui est difficile pour les adultes à HP ayant une dépression à bas bruit avec les particularités décrites par J. Siaud-Facchin16.
Chez un adulte peu épanoui et en souffrance, le médecin ne peut que tenter de mettre à jour des passions nouvelles ou anciennes, puis encourager à les développer. Au besoin, il peut conseiller à l’adulte d’entrer dans l’association MENSA, pour personnes, enfants comme adultes, à HP, ou d’autres associations.
Il faut encourager tout projet avec enthousiasme, et rassurer l’adulte sur ses capacités à le mener.
***
L’adulte à HP a parfois un environnement inadapté à ses capacités et particularités. Il occupe un emploi de subalterne, travaille avec peu d’entrain, se sent incompétent, est plus ou moins résigné à son sort, et finalement n’est pas épanoui. Ce non-épanouissement peut se traduire par des addictions, des arrêts de travail répétés, une dépression ou une morosité simple, etc.. Ce cas est majoritairement celui de l’adulte qui ne sait pas qu’il est à HP. Dans ce cas, il faut repérer les signes du HP, affirmer par un test de QI que l’adulte est à HP -si l’adulte à HP l’accepte, et tenter une réconciliation entre lui et son fonctionnement neuropsychique. Le médecin peut alors encourager l’adulte à HP qui se découvre, à entreprendre des cours du soir pour avoir un métier convenant à ses aspirations. Là comme ailleurs, l’aspect financier peut être décisif dans l’action entreprise.
Si l’adulte à HP est motivé pour un changement d’environnement professionnel, mais ne sait comment faire, le médecin peut l’orienter vers un Centre d’Information Orientation (CIO). Les CIO font partie du service public, leur consultation est donc gratuite. L’adulte s’y verra offrir un entretien personnalisé avec un Conseiller Orientation Psychologue (COP), puis des propositions concrètes adaptées à son cas.
Les formations pour adultes sont parfois peu onéreuses. Les CIO représentent une banque d’informations insoupçonnées extrêmement nombreuses, leur consultation peut donc être encouragée sans retenue.
***
Il peut sembler étonnant de mêler médecine et haut potentiel intellectuel. Être intelligent n’est pas une maladie ! Pourtant, les médecins généralistes français reçoivent nombre de personnes à haut potentiel intellectuel, venant exprimer les manifestations bien médicales d’un mal-être d’origine inconnue, en fait lié à leurs particularités intellectuelles. Les médecins ne connaissent pas ce sujet ou le sous-estiment.
L’équation est simple : l’expression de la psychopathologie des personnes à haut potentiel est parfois massive. Une prévention est possible mais non appliquée. Par conséquent, les médecins restent les grands ignorants des nombreux et divers drames dont peuvent être victimes ces personnes, drames qu’ils auraient pu aider à éviter.
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Beaucoup de choses sont intéressantes à lire également sur l'enfant dans cette thèse.
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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- Louise
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Bonjour,
les liens ont changé, je me permets de les reposter :
http://gappesm.net/Ressources/Articles/ ... -Medecine/
Lien direct vers le .doc : http://gappesm.net/Ressources/Articles/ ... ENTIEl.doc
les liens ont changé, je me permets de les reposter :
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Lien direct vers le .doc : http://gappesm.net/Ressources/Articles/ ... ENTIEl.doc
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Ça c'est du déterrage !
Merci Solenn.
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On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
oui surtout que je n'avais pas lu ce post ^^
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Sacrebleu!!! Une thèse de médecine a déjà été faite sur le sujet... zut flûte crotte, trop tard...
Je prendrai le temps de lire ce topic en détails, ça a l'air intéressant.

Je prendrai le temps de lire ce topic en détails, ça a l'air intéressant.
"L'image que l'on donne, N'est pas toujours la bonne. Volent, volent, les hirondelles,
Même les beaux plumages, Peuvent être une cage" Les Cowboy Fringants
"Ni dieu, ni maître -même nageur" Jean Yann
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- Mlle Rose
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote



Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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- olivhood
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
s'il y en avait une, qui serait volontaire pour tester ?
Au final on s'y attache à notre particularité....
Quoi que je ferai bien un essai si ça pouvait être temporaire. Pour voir ce que ça fait de se croire intelligent.
Si c'est pas trop ardu j'essaierai de lire la cible du lien, merci.
Au final on s'y attache à notre particularité....
Quoi que je ferai bien un essai si ça pouvait être temporaire. Pour voir ce que ça fait de se croire intelligent.

Si c'est pas trop ardu j'essaierai de lire la cible du lien, merci.
Rien ne sert de savoir s'il faut ou non être paranoïaque mais bien de savoir si la paranoïa nous sauvera tous.
- Nashira
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Merci pour le doc à toute les deux ( Rose et Solenn ) !
The Truth will set you free !
- Nashira
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Je pense qu'il serait pertinent de mettre ce mémoire en épinglé car ils regroupent tout un tas de chose qui ont été évoqués sur différent sujets.
En effet, il est parfois difficile de remettre tout bout à bout sans ce mélanger les pinceaux.
De plus, dans ce sous forum, il est beaucoup moins visible.
En effet, il est parfois difficile de remettre tout bout à bout sans ce mélanger les pinceaux.
De plus, dans ce sous forum, il est beaucoup moins visible.
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- Nashira
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
En cherchant des documents sur l'intelligence crystallisée, je suis tombé sur cette thése :
Enfants à haut potentiel intellectuel : Aspects cognitifs et socio-adaptatifs
En voici le résumé en deuxième page :
Bonne lecture !
Enfants à haut potentiel intellectuel : Aspects cognitifs et socio-adaptatifs
de Mehdi LIRATNI - Décembre 2009 -
Chercheur Associé au Laboratoire de Psychologie de l'Université Montpellier III
Titulaire d'un Doctorat en Psychologie
Titulaire de deux Masters en Psychologie (Master Professionnel et Master Recherche)
Voici le lien de son site
L'approche est différente dans la problématique, elle a plus une volonté "descriptive" des différents "types" de profil d'enfant à haut potentiel selon je cite "les 3 aspects du modèle triarchique de l’intelligence (Sternberg, 2003), à savoir les aspects cognitifs, adaptatifs et créatifs"En voici le résumé en deuxième page :
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- Mlle Rose
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
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- Nashira
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Oops pas vu désolé, j'ai pas passé la deuxième page ...
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- Mlle Rose
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Bah c'est pas grave, au pire vu que t'es sans doute pas le seul, ça fera un rappel, un jour je fusionnerai.
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- Merycy
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- Inscription : sam. 21 juil. 2012 13:44
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Merci beaucoup pour ces informations. Je m'en vais lire ce mémoire au plus vite.
Au plaisir !
Au plaisir !
Mery, au plaisir de vous lire...
- Joebar
- Chouchou de la maîtresse
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Les résultats ne mettent pas en évidence qu'une forte hétérogénéité mais 3 groupes de profil type représentant chacun environ un tiers des enfants testés, dont deux hétérogènes et un homogène.Nashira a écrit :En cherchant des documents sur l'intelligence crystallisée, je suis tombé sur cette thése :
Enfants à haut potentiel intellectuel : Aspects cognitifs et socio-adaptatifs
de Mehdi LIRATNI - Décembre 2009 -Chercheur Associé au Laboratoire de Psychologie de l'Université Montpellier IIITitulaire d'un Doctorat en PsychologieTitulaire de deux Masters en Psychologie (Master Professionnel et Master Recherche)Voici le lien de son siteL'approche est différente dans la problématique, elle a plus une volonté "descriptive" des différents "types" de profil d'enfant à haut potentiel selon je cite "les 3 aspects du modèle triarchique de l’intelligence (Sternberg, 2003), à savoir les aspects cognitifs, adaptatifs et créatifs"
En voici le résumé en deuxième page :
Bonne lecture !► Afficher le texte
Les résultats concernant les aspects socio-adaptatif sont tout aussi intéressants que ceux liés à la dyssynchronie ... mais je vous laisse lire cette thèse !

"Ne vous en faites pas, le trac, cela viendra avec le talent" , Sarah Bernhardt.
- Tipiak
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- Inscription : jeu. 1 août 2013 20:31
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote
Up! j'ai eu un accident avec la thèse de Mélanie Bidaut-Garnier, du même type que celui qu'a eu Obélix avec la marmite de potion magique : je suis tombé dedans, et j'ai tout dévoré.
C'est très bien écrit, riche et concis, innovant par rapport à la plupart des documents disponibles sur le sujet, et surtout, ça apporte une aide concrète pour le professionnel sur le terrain. Des cas cliniques très intéressants et variés sont parfaitement exposés. Egalement, sont très appréciables le fait d'avoir détaillé en quoi la non détection d'un haut potentiel intellectuel peut avoir des retentissement somatiques et / ou psychopathologique ; ainsi que le fait d'avoir décrit avec ce que je considère comme une grande justesse les besoins des personnes à haut potentiel. L'étude des rapports entre présence d'une douance et de (psycho)pathologies associées a également été menée avec un discernement louable, évitant ainsi les généralisations abusives par lesquelles il est déjà arrivé que des gens se fassent piéger.
Seuls reproches : quelques raccourcis un peu rapides au début, un graphique visuellement abominable, et quelques autres difficiles à interpréter ensuite, mais cela est pardonnable au vu de la rareté des documents présentés et de la qualité de la recherche documentaire. L'écueil classique de la citation de scores de QI sans référence au test employé (a priori pas le Weschler, vu que ça va au delà de 160 ; peut-être le Catell vu que la source semble anglo-saxonne...) n'a malheureusement pas été évité.
En dehors de ces broutilles, c'est un excellent travail accessible au plus grand nombre, dont la lecture me paraît tout à fait édifiante.
Il me semble que ce serait faire oeuvre de salut public que de mettre le travail de Mélanie Bidaut-Garnier entre les mains du plus grand nombre de médecins généralistes possible. Je vais le filer au mien :p
C'est très bien écrit, riche et concis, innovant par rapport à la plupart des documents disponibles sur le sujet, et surtout, ça apporte une aide concrète pour le professionnel sur le terrain. Des cas cliniques très intéressants et variés sont parfaitement exposés. Egalement, sont très appréciables le fait d'avoir détaillé en quoi la non détection d'un haut potentiel intellectuel peut avoir des retentissement somatiques et / ou psychopathologique ; ainsi que le fait d'avoir décrit avec ce que je considère comme une grande justesse les besoins des personnes à haut potentiel. L'étude des rapports entre présence d'une douance et de (psycho)pathologies associées a également été menée avec un discernement louable, évitant ainsi les généralisations abusives par lesquelles il est déjà arrivé que des gens se fassent piéger.
Seuls reproches : quelques raccourcis un peu rapides au début, un graphique visuellement abominable, et quelques autres difficiles à interpréter ensuite, mais cela est pardonnable au vu de la rareté des documents présentés et de la qualité de la recherche documentaire. L'écueil classique de la citation de scores de QI sans référence au test employé (a priori pas le Weschler, vu que ça va au delà de 160 ; peut-être le Catell vu que la source semble anglo-saxonne...) n'a malheureusement pas été évité.
En dehors de ces broutilles, c'est un excellent travail accessible au plus grand nombre, dont la lecture me paraît tout à fait édifiante.
Il me semble que ce serait faire oeuvre de salut public que de mettre le travail de Mélanie Bidaut-Garnier entre les mains du plus grand nombre de médecins généralistes possible. Je vais le filer au mien :p
Nous ne te lècherons pas car tu es toxique!
Mais ma signature est toujours 20% plus cool, d'ailleurs je retourne sur mon bateau pêcher des colins, signé ton papa le Captain Igloo.
Mais ma signature est toujours 20% plus cool, d'ailleurs je retourne sur mon bateau pêcher des colins, signé ton papa le Captain Igloo.
- Grabote
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- Inscription : mar. 16 sept. 2014 20:08
- Présentation : [url=http://adulte-surdoue.fr/presentations/toc-toc-toc-t5375.html]*[/url]
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Re: thèse de médecine générale sur les personnes à haut pote


je viens de les télécharger,
comme ça je vais pouvoir décrocher un peu d'AS

L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. René char