Ahahaha, merci pour ce topic

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J'ai dépassé le stade tamponnage et revendication de la douance, corollaire j'ai dépassé le stade indignation et rejet du pack hypersensibilité/empathie/mal être/décalage etc, alors parfois je me sens concernée, parfois pas...
Néanmoins, même d'un point de vue dépassionné, le biais du à l'absence d'observations ou de témoignages de surdoués qui vont bien (et donc qui s'ignorent, souvent) est flagrant dès qu'on aborde le sujet, et je déclare ce topic tout à fait nécessaire!
Zyg, je crois que ton idée de sujet ferait un excellent livre.
C'est la conclusion de mon entretien de fin de WAIS : vous n'avez plus qu'à écrire un livre sur les surdoués qui vont bien!
Je dis pas que je ne suis que bonheur et joie, comme tout le monde j'ai eu des passes difficiles, des moments de doutes, de remise en question. (mais je vois que vous tous avez soulevé cette nuance ^^)
Néanmoins, je me considère comme quelqu'un de fondamentalement chanceux, heureux, et optimiste.
La WAIS je l'ai passée presque par hasard, je suis tombée sur TIPEH, en flânant, ça a fait écho, ça a démangé, interrogé.
J'avais les ronds, j'avais le temps pour lever ce doute, un peu comme une démangeaison qu'on voudrait apaiser. Mais je l'aurais pas passé, je ne suis pas sure que ça aurait transcendantalement changé ma vie.
J'étais et je suis consciente d'avoir de bonnes capacités intellectuelles. J'étais et je suis consciente que c'est une chance. Quand j'ai envie de m'en servir pour atteindre un but, je m'en sers. (pour faire une analogie de haut vol, je dirai, c'est comme décider de porter un décolleté, ou un sous pull, selon les jours et le but à atteindre) Je ne me sens obligée de rien. (Je me sens plus, et de plus en plus, obligée par une force supérieure de faire ce que je veux, comme je veux, par contre ^^.)
J'ai eu une enfance magique, une scolarité sans encombre, où, clairement, ma douance a été un outil formidable pour passer mon temps d'école à faire autre chose que bosser, je n'ai jamais ressenti ce fameux décalage, parce que (attention théorie perso) je me suis nourrie dans mes échanges avec les autres d'autre chose que de stimulation intellectuelle pure. Je vois toujours le verre à moitié plein, parce que.. bin parce que ça sert à rien de voir le verre à moitié vide, à part se rendre malade, et moi je suis pas maso. Et que le bonheur c'est aussi simplement décider d'être heureux. Ou réaliser que le bonheur est plus un point de vue intérieur, une capacité qu'on a tous à fabriquer, plutôt qu'un truc ambiant extérieur sur lequel on aurait pas la main. (Pis de toute façon, je suis boutiquée comme ça.)
Je suis fataliste quand je vois bien que j'ai épuisé toutes les pistes, et dans ce cas, je n'ai aucune difficulté à passer à autre chose (autre projet, autre maison, autre job... autre bonhomme), par contre je lâche pas l'affaire tant que je pense qu'il reste une voie inexplorée. J'imagine que oui, c'est ça, la résilience..
Voilà, je suis jeune (allez on va dire que je suis encore jeune ^^), pas trop laide, pas trop conne, en bonne santé, j'ai un mec, des enfants, une famille aimante, des amis fidèles, une énorme bibliothèque et un gros bout de vie devant moi, je suis libre de tout... ptain, que demander de plus, quoi. Y'a plus qu'à vivre!
Rien à voir, mais je ne vois de toute façon pas où placer ce smiley tête de mouton blond avec des coeurs, qui me fait kiffer/laisse perplexe, sans qu'il soit incongru, alors je ne résiste pas : 