comment aborder leur douance avec ses enfants?
Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Mon fils a été soulagé de savoir que sa soeur était précoce, puis content de savoir que sa maman aussi.
Ma fille a pas mal râlé qu'elle ne voulait pas être précoce quand ça se passait mal à l'école.
Ce qu'on a fait : lire avec eux la précocité expliquée aux enfants. Très bien car ouvre des discussions qui intéressent l'enfant et auquelles on aurait pas pensé.
Et pour ma fille, la réussite du saut de classe a calmé les je veux pas être précoce puisque maintenant, pour l'instant, ça va. Donc pê voir avec la psy si sa classe lui est bien adaptée ?
Ma fille a pas mal râlé qu'elle ne voulait pas être précoce quand ça se passait mal à l'école.
Ce qu'on a fait : lire avec eux la précocité expliquée aux enfants. Très bien car ouvre des discussions qui intéressent l'enfant et auquelles on aurait pas pensé.
Et pour ma fille, la réussite du saut de classe a calmé les je veux pas être précoce puisque maintenant, pour l'instant, ça va. Donc pê voir avec la psy si sa classe lui est bien adaptée ?
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
@ Coccinelle , tu as entièrement raison pour les tests. Je prévois de le passer aussitôt que j'aurais trouvé un/une psy de confiance sur Lille (vivant aux pays-bas je ne trouve pas de psy francophone habilités à faire passer le test, ma psy est spécialisée dans le traitement des pathologies liées à la douance mais n'est pas habilitée à faire le faire).
De toutes les façons si je vais le passer cela restera "mon test" , d'une part parce qu'il y a aussi un gros risque pour que je ne soies "que" (:P ) normale et d'autre part parce que je ne vais certainement pas en faire porter le poids à ma fille.
Mais je trouverais triste qu'elle ne puisse pas "s'assimiler" à nous. Meme si je nous sens capable, douance ou non à l'aider à vivre sa vie. Plein de parents non-voyants éduquent des enfants voyants avec succés sans pour autant avoir une seule fois pu voir la lumière du jour...
@ Lif Merci pour le livre je vais de ce pas faire des recherches. Je suis quasiment certaine que sa classe est bien. Elle se sent bien dedans elle a changé de visage depuis deux semaines. Je crois surtout que du haut de ses 7 ans HQI elle réalise à sa façon qu'elle est "différente".
Pour la psy nous allons voir. Si cela perdure je re consulterai. Je ne veux pas encore accentuer sa "différence" en la trainant tout le temps chez la psy.
(attention je suis consciente que lorsque cela devient trop important il faut y aller, j'irais d'ailleurs sans hésiter mais je veux qu'elle se sente "libre")
De toutes les façons si je vais le passer cela restera "mon test" , d'une part parce qu'il y a aussi un gros risque pour que je ne soies "que" (:P ) normale et d'autre part parce que je ne vais certainement pas en faire porter le poids à ma fille.
Mais je trouverais triste qu'elle ne puisse pas "s'assimiler" à nous. Meme si je nous sens capable, douance ou non à l'aider à vivre sa vie. Plein de parents non-voyants éduquent des enfants voyants avec succés sans pour autant avoir une seule fois pu voir la lumière du jour...
@ Lif Merci pour le livre je vais de ce pas faire des recherches. Je suis quasiment certaine que sa classe est bien. Elle se sent bien dedans elle a changé de visage depuis deux semaines. Je crois surtout que du haut de ses 7 ans HQI elle réalise à sa façon qu'elle est "différente".
Pour la psy nous allons voir. Si cela perdure je re consulterai. Je ne veux pas encore accentuer sa "différence" en la trainant tout le temps chez la psy.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Bien je suis mon fil d'information. Ce pourra peut-être être utile à d'autres parents qui se perdraient ici au hasard de leur recherche.
Irina commence à accepter sa douance. Elle m'a dit l'autre soir " Alors je suis une enfant normale? Je pense juste un peu plus vite ..." Je lui ai dit "oui ma douce c'est tout à fait cela". Elle est repartie jouer et depuis plus de crises. Elle semble plus "elle-même" en ce moment elle commence à poser des questions plus "poussées" et parle de ses cours sur le moyen-âge. Rien ne l'arrête. Elle semble aussi renoncer à son " je ne peux pas le faire" (qui était avant systématique quand elle devait faire quelque chose de nouveau). Elle me demande d'apprendre ses tables de multiplications et il me semble que, comme elle ne se limite plus, elle va beaucoup plus vite dans son apprentissage.
Son école est un succès , elle ne pleure plus le matin et est enjouée quand on en parle. Nous pouvons retourner à un semblant de vie "normale" et avoir des "loisirs" (parler des insectes, lire des trucs sur les momies, jouer aux échecs mais aussi tout simplement regarder des dessins animés débiles
) (rire...) plutôt que de devoir se battre sur ses frustrations.Je ne sais pas ce que cela donnera dans le futur mais je suis vraiment heureuse de l'avoir sortie du circuit normal.
Nous allons faire tester sa sœur dans la foulée.
Et moi.... Un jour ...
Irina commence à accepter sa douance. Elle m'a dit l'autre soir " Alors je suis une enfant normale? Je pense juste un peu plus vite ..." Je lui ai dit "oui ma douce c'est tout à fait cela". Elle est repartie jouer et depuis plus de crises. Elle semble plus "elle-même" en ce moment elle commence à poser des questions plus "poussées" et parle de ses cours sur le moyen-âge. Rien ne l'arrête. Elle semble aussi renoncer à son " je ne peux pas le faire" (qui était avant systématique quand elle devait faire quelque chose de nouveau). Elle me demande d'apprendre ses tables de multiplications et il me semble que, comme elle ne se limite plus, elle va beaucoup plus vite dans son apprentissage.
Son école est un succès , elle ne pleure plus le matin et est enjouée quand on en parle. Nous pouvons retourner à un semblant de vie "normale" et avoir des "loisirs" (parler des insectes, lire des trucs sur les momies, jouer aux échecs mais aussi tout simplement regarder des dessins animés débiles

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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
ça ne peut que l'aider en effet dans sa compréhension d'elle même, surtout pendant les périodes difficiles.
Ma fille a le même âge et dans le même cas. Elle aussi se bloquait souvent dans son apprentissage en disant "je comprends rien" lorsqu'elle ne comprenait pas un détail, ou lorsque quelque chose ne lui semblait pas logique.
Depuis qu'elle sait (c'est elle qui a été moteur pour passer le test), ça se passe aussi beaucoup mieux, comme Irina. De temps en temps, une question par rapport à sa différence, ou "je crois que ma copine X est comme moi". Pour le moment, tout va bien.
Ma fille a le même âge et dans le même cas. Elle aussi se bloquait souvent dans son apprentissage en disant "je comprends rien" lorsqu'elle ne comprenait pas un détail, ou lorsque quelque chose ne lui semblait pas logique.
Depuis qu'elle sait (c'est elle qui a été moteur pour passer le test), ça se passe aussi beaucoup mieux, comme Irina. De temps en temps, une question par rapport à sa différence, ou "je crois que ma copine X est comme moi". Pour le moment, tout va bien.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Bon, moi j'ai fait testé mon 2 eme enfant ( voir ma présentation) et il s'avere qu'il n'est pas précoce.
Il a un profil très homogène, donc aucun problème dissimulé. Le problème, c'est que je ne lui ai pas encore dit. Bizarrement, la psy n'a pas exigé qu'il soit présent au rendez vous de restitution, et moi j'ai adhéré à cela car c'était plus simple pour moi....
Du coup, il faut que j'aborde ceci avec lui. Et je ne sais plus comment l'aborder, car finalement, je dois l'avouer, je suis déçue qu'il ne soit pas précoce. Je pensais qu'il était comme moi.... Un précoce cool, dans l'enfance, et dissimulé. Mais non.
Enfin, j'ai décidé de digérer cela, et de lui dire ensuite, mais quand ce ne sera plus un problème pour moi.
Je sais que c'est nul de penser ça, mais c'est un fait : j'ai pensé ça au première coup.
Après, il n'y a eu qu'un seul rendez vous ( le test à été fait après 10 mn d' entretien).
Et le rendez vous de restitution s'est fait sans mon fils, et une semaine après...
Il a un profil très homogène, donc aucun problème dissimulé. Le problème, c'est que je ne lui ai pas encore dit. Bizarrement, la psy n'a pas exigé qu'il soit présent au rendez vous de restitution, et moi j'ai adhéré à cela car c'était plus simple pour moi....
Du coup, il faut que j'aborde ceci avec lui. Et je ne sais plus comment l'aborder, car finalement, je dois l'avouer, je suis déçue qu'il ne soit pas précoce. Je pensais qu'il était comme moi.... Un précoce cool, dans l'enfance, et dissimulé. Mais non.
Enfin, j'ai décidé de digérer cela, et de lui dire ensuite, mais quand ce ne sera plus un problème pour moi.
Je sais que c'est nul de penser ça, mais c'est un fait : j'ai pensé ça au première coup.
Après, il n'y a eu qu'un seul rendez vous ( le test à été fait après 10 mn d' entretien).
Et le rendez vous de restitution s'est fait sans mon fils, et une semaine après...
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Je pense que tu fais bien d'attendre que ce soit digéré. Même si tu ne l'exprimes pas verbalement, il sentirait probablemet que tu es déçue.
Tu as quelques clés de plus pour l'accompagner dans la vie, ça n'a rien de négatif. Effectivement il ne ressemble pas à sa maman pour ça mais très certainement pour un tas d'autres choses.
Tu as quelques clés de plus pour l'accompagner dans la vie, ça n'a rien de négatif. Effectivement il ne ressemble pas à sa maman pour ça mais très certainement pour un tas d'autres choses.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
C'est à toi de voir, mais ce n'est pas si simple : Tu as peur que tes émotions ressortent quand tu vas lui annoncer mais fais gaffe qu'elles ne ressortent pas malgré toi à un autre moment. Et il peut ne pas comprendre et ressentir un malaise. Si tu sens que c'est tendu entre vous, c'est possible que ça vienne de là. Les enfants perçoivent des choses que l'on ne pense pas laisser filtrer.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
En même temps c'est aussi une bonne nouvelle pour lui : moindre décalage avec les autres, possibilités de s'intégrer plus facilement, etc... Et puis on ne t'a pas dit non plus qu'il était débile 

Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter

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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Oui.
En même temps je m'en doutais !.. C'est le seul des 3 à dire : d'accord ! Quand on lui dit qu'on part...
Tout petit j'avais peur de l'oublier dans la voiture tellement il était calme....
Et ouui, je souffle avec lui ! Et la psy disait que cetait un bonheur d'avoir un enfant aussi homogène.
Ça va, maintenant j'ai pris du recul.
Merci pour les témoignages !
En même temps je m'en doutais !.. C'est le seul des 3 à dire : d'accord ! Quand on lui dit qu'on part...
Tout petit j'avais peur de l'oublier dans la voiture tellement il était calme....
Et ouui, je souffle avec lui ! Et la psy disait que cetait un bonheur d'avoir un enfant aussi homogène.
Ça va, maintenant j'ai pris du recul.
Merci pour les témoignages !
Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
je viens de passer le cap et de prendre RDV pour faire tester mon ainée: ça commence à partir en sucette au niveau de l'école depuis la rentrée, elle angoisse +++, somatise, se déprécie constamment alors qu'objectivement, elle a vraiment des facilités d'apprentissage...
premier entretien demain entre midi et deux avec la psy puis test samedi dans 15j ... j'ai insisté pour avoir un créneau hors temps scolaire car je ne sais pas encore si je vais en parler à son instit: je n'ai pas trop envie qu'on colle une étiquette à ma puce à l'école...
loma: tu me faire rire avec ton 2ème qui est "bêtement" normal... je crois que j'ai le même cas de figure à la maison
deux flèches un peu speed et au milieu une gamine plutôt bien équilibrée, très bien adaptée et super sociable... le repos du guerrier en somme...
premier entretien demain entre midi et deux avec la psy puis test samedi dans 15j ... j'ai insisté pour avoir un créneau hors temps scolaire car je ne sais pas encore si je vais en parler à son instit: je n'ai pas trop envie qu'on colle une étiquette à ma puce à l'école...
loma: tu me faire rire avec ton 2ème qui est "bêtement" normal... je crois que j'ai le même cas de figure à la maison
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Aerine : Est ce que c'est pas la place du numéro 2 ? Obligé d'être tranquille ?
Quel âge à ton aînée ?
Courage, c'est pas facile tout ça, mais ça vaut la peine tout de même.
Quel âge à ton aînée ?
Courage, c'est pas facile tout ça, mais ça vaut la peine tout de même.
Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Ouai, faut se méfier de l'eau qui dort. Ici aussi, number two hyper cool, niveau scolaire bon, etc (jusqu'à ce qu'elle se mette à somatiser à fond et à nous préoccuper), et c'est celle qui a le plus fait péter les scores... et qui avait le plus besoin qu'on s'en rende compte.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Je crois qu'il faut vraiment se méfier des choses qu'on renvoie à nos gosses. Ils perçoivent bien souvent beaucoup plus de choses qu'on ne veut le croire.
Faire tester un gosse c'est pas anodin. Il se remet en question, se projette dans la fratrie, et son estime de lui pourrait en être affectée si toutefois les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes (des nôtres et des siennes par extension). La distinction intelligence/valeur n'est certainement pas évidente pour eux. Surtout si comme moi, il vous arrive de gueuler tout seul (fort et clair) "gare au con" devant la bêtise qui nous entoure parfois. Ils enregistrent les gosses. Tout. Ils pourraient en tirer des conclusions malheureuses.
Je pars du principe que le bilan doit être une réponse à une problématique. Si tout va bien, je ne prendrai certainement pas le risque de créer des problèmes là où il n'y en a pas.
De manière générale, projeter ses propres aspirations sur ses enfants, c'est le meilleur moyen de leur créer des soucis de tous ordres.
Faire tester un gosse c'est pas anodin. Il se remet en question, se projette dans la fratrie, et son estime de lui pourrait en être affectée si toutefois les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes (des nôtres et des siennes par extension). La distinction intelligence/valeur n'est certainement pas évidente pour eux. Surtout si comme moi, il vous arrive de gueuler tout seul (fort et clair) "gare au con" devant la bêtise qui nous entoure parfois. Ils enregistrent les gosses. Tout. Ils pourraient en tirer des conclusions malheureuses.
Je pars du principe que le bilan doit être une réponse à une problématique. Si tout va bien, je ne prendrai certainement pas le risque de créer des problèmes là où il n'y en a pas.
De manière générale, projeter ses propres aspirations sur ses enfants, c'est le meilleur moyen de leur créer des soucis de tous ordres.
On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Ne pas prendre le risque de créer un problème là où il n'y en a pas - je suis d'accord sur le principe.
Mais: gare aux rôles dans la fratrie! Si un des enfants a endossé celui du docile, du facile à vivre, on risque de passer à côté d'une souffrance qu'il a choisi (inconsciemment la plupart du temps, je suppose) de ne pas nous montrer, soit pour faire contraste par rapport aux frères et/ou soeurs plus turbulents, soit pour nous éviter des soucis en plus, ou parce que c'est sa façon d'obtenir une approbation de la part des parents.
Il y a un piège là-dedans que je ne connais que trop bien: vu que c'est déjà bien usant de s'occuper du/des enfant(s) le(s) plus demandeur(s), on a tendance à ne pas trop creuser du côté de ceux qui se montrent souriants, faciles à vivre, normaux quoi. Mais dans le cas d'un enfant surdoué il se peut qu'il montre cette face de sa personnalité ou pour les raison évoquées plus haut, ou aussi tout simplement parce qu'il a abandonné l'espoir de se faire remarquer et comprendre, ceci sur la base de son expérience que les adultes ont rarement cherché à approfondir en détail ce qu'il avait à dire - étant donné qu'on a tendance à se reposer sur cette image que tout a l'air d'aller bien. L'enfant se résigne alors à régler ses problème seul, parfois dans l'idée qu'il risque de perdre l'approbation des parents s'il montre les faces plus problématiques de sa personnalité. L'estime de soi en prend un sacré coup aussi.
D'après la littérature, il semble que ce cas se présente majoritairement pour les filles qui apprennent très tôt comment se rendre agréable - et qui finiront par payer un prix très élevé en termes d'affirmation de soi, d'estime de soi et de confiance en soi. Il suffit de regarder les raisons qui font consulter pour un test de QI: quand il s'agit de garçons, c'est souvent pour des problèmes de comportement, alors que pour les filles, on en vient à consulter plutôt à cause de somatisations. (ce sont des stats, bien sûr, qui ne disent rien sur un individu donné)
Je pense que c'est la raison pourquoi dans la littérature on préconise souvent de faire tester toute la fratrie. Et l'intérêt est double d'après moi:
1) ne pas passer à côté d'une souffrance ou tout simplement d'une éducation adaptée vu que la douance n'est pas connue
2) pouvoir adapter son éducation en fonction de ce qu'on a appris sur le fonctionnement de chacun des enfants de la fratrie, car, en dehors des seuls chiffres, le test révèle quand même des pans de personnalité différents selon les enfants. Et ça, c'est toujours bon à prendre, peu importe le chiffre trouvé.
Mais: gare aux rôles dans la fratrie! Si un des enfants a endossé celui du docile, du facile à vivre, on risque de passer à côté d'une souffrance qu'il a choisi (inconsciemment la plupart du temps, je suppose) de ne pas nous montrer, soit pour faire contraste par rapport aux frères et/ou soeurs plus turbulents, soit pour nous éviter des soucis en plus, ou parce que c'est sa façon d'obtenir une approbation de la part des parents.
Il y a un piège là-dedans que je ne connais que trop bien: vu que c'est déjà bien usant de s'occuper du/des enfant(s) le(s) plus demandeur(s), on a tendance à ne pas trop creuser du côté de ceux qui se montrent souriants, faciles à vivre, normaux quoi. Mais dans le cas d'un enfant surdoué il se peut qu'il montre cette face de sa personnalité ou pour les raison évoquées plus haut, ou aussi tout simplement parce qu'il a abandonné l'espoir de se faire remarquer et comprendre, ceci sur la base de son expérience que les adultes ont rarement cherché à approfondir en détail ce qu'il avait à dire - étant donné qu'on a tendance à se reposer sur cette image que tout a l'air d'aller bien. L'enfant se résigne alors à régler ses problème seul, parfois dans l'idée qu'il risque de perdre l'approbation des parents s'il montre les faces plus problématiques de sa personnalité. L'estime de soi en prend un sacré coup aussi.
D'après la littérature, il semble que ce cas se présente majoritairement pour les filles qui apprennent très tôt comment se rendre agréable - et qui finiront par payer un prix très élevé en termes d'affirmation de soi, d'estime de soi et de confiance en soi. Il suffit de regarder les raisons qui font consulter pour un test de QI: quand il s'agit de garçons, c'est souvent pour des problèmes de comportement, alors que pour les filles, on en vient à consulter plutôt à cause de somatisations. (ce sont des stats, bien sûr, qui ne disent rien sur un individu donné)
Je pense que c'est la raison pourquoi dans la littérature on préconise souvent de faire tester toute la fratrie. Et l'intérêt est double d'après moi:
1) ne pas passer à côté d'une souffrance ou tout simplement d'une éducation adaptée vu que la douance n'est pas connue
2) pouvoir adapter son éducation en fonction de ce qu'on a appris sur le fonctionnement de chacun des enfants de la fratrie, car, en dehors des seuls chiffres, le test révèle quand même des pans de personnalité différents selon les enfants. Et ça, c'est toujours bon à prendre, peu importe le chiffre trouvé.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Lady Space : oui je suis tout à fait d'accord.
Moi, je n'ai jamais posé de problème. J'étais souriante, agréable, un peu réservée. Mais j'ai toujours eu une fatigue chronique, ce sentiment de peser des tonnes...
Et personne ne m'a jamais prise en considération, face à cette fatigue. J'étais indépendante, et je ne posais pas de problème.
Après, mon soucis est que j'ai fait tester mon n°2 par une psychologue diffèrente du n°1. Mais elle n'a pas respecté le même protocole. Pas de rendez-vous n°1 avant le test.
Mon fils ne donne pas sa confiance à l'adulte dès la première fois, et peut presque en paraitre je m'enfoustiste, et bête... Du coup, la fouchette de confiance étant entre 114 et 125, je me dis qu'elle est peut-être passée à côté de quelque chose... ou s'il est fatigué, il peut tout oublier... par exemple, dimanche soir, après une journée de bateau, il ne savait plus du tout conjuger un verbe du 1er groupe, en début de ce2...
Je recommanderais donc en conclusion de faire passer les tests à la fratrie au même endroit, histoire de ne pas avoir ensuite la petite voix dans la tête qui dit : pffff, de toutes façons, c'est biaisé !
je m'en mord vraiment les doigts d'être allé chez quelqu'un d'autre !
Moi, je n'ai jamais posé de problème. J'étais souriante, agréable, un peu réservée. Mais j'ai toujours eu une fatigue chronique, ce sentiment de peser des tonnes...
Et personne ne m'a jamais prise en considération, face à cette fatigue. J'étais indépendante, et je ne posais pas de problème.
Après, mon soucis est que j'ai fait tester mon n°2 par une psychologue diffèrente du n°1. Mais elle n'a pas respecté le même protocole. Pas de rendez-vous n°1 avant le test.
Mon fils ne donne pas sa confiance à l'adulte dès la première fois, et peut presque en paraitre je m'enfoustiste, et bête... Du coup, la fouchette de confiance étant entre 114 et 125, je me dis qu'elle est peut-être passée à côté de quelque chose... ou s'il est fatigué, il peut tout oublier... par exemple, dimanche soir, après une journée de bateau, il ne savait plus du tout conjuger un verbe du 1er groupe, en début de ce2...
Je recommanderais donc en conclusion de faire passer les tests à la fratrie au même endroit, histoire de ne pas avoir ensuite la petite voix dans la tête qui dit : pffff, de toutes façons, c'est biaisé !
je m'en mord vraiment les doigts d'être allé chez quelqu'un d'autre !
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
OK Ladie space. Mais n'est-ce pas plutôt le boulo des parents ça (au lieu d'un psy+test) ? Du moins tant que, comme disait Cyrano, il n'y a pas de problème.
Je trouve qu'on met quand même un pied dans quelque chose en allant chez des spécialistes.
Peut-être que sur ce site il y a des témoignages de surdoués qui auraient mieux vécu en connaissance de cause. mais maintenant devenus adultes et connaissant le sujet, l'éducation des enfants (surdoué ou non d'ailleurs) ne sera que meilleure.
Je trouve qu'on met quand même un pied dans quelque chose en allant chez des spécialistes.
Peut-être que sur ce site il y a des témoignages de surdoués qui auraient mieux vécu en connaissance de cause. mais maintenant devenus adultes et connaissant le sujet, l'éducation des enfants (surdoué ou non d'ailleurs) ne sera que meilleure.
- Cyrano
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Mouais...Je ne suis pas convaincu.
Je préfère être attentif que de m'en remettre à un psy de façon systématique. On en arrive à "vouloir" malgré nous qu'ils soient surdoués parce que c'est l'égo là qui entre en jeu. On peut mettre toutes les belles paroles qu'on veut, on a envie que son enfant soit + que les autres. C'est un foutu piège.
Tu vois loma, tu émets l'hypothèse que la psy se soit plantée, ou que ton fils ait été fatigué toussa. Pose toi la question du "pourquoi" de ces questionnements. Parce que j'ai expérimenté moi-même ce que ça fait quand on vous le dit. Je revois la psy :
"Dites donc, votre fils c'est une fusée. Il vient d'avoir 4 ans, et il est dans une grille de performance de 6 ans et demi."
Bah je suis fier comme un couillon. Je suis fier et il doit le sentir, tout comme il l'aurait peut-être senti si cela avait été l'inverse. J'ai horreur de ressentir ça mais je n'y peux rien (Comme si j'y étais pour quelque chose
).
Cet adoubement systématique me gêne pour dire vrai. Je connais mes enfants, et je pense que je saurai si l'un deux a besoin d'aide. Il me semble qu'il existe des chances pour que le remède soit pire qu'un mal qu'on ne fait que supposer.
Je préfère être attentif que de m'en remettre à un psy de façon systématique. On en arrive à "vouloir" malgré nous qu'ils soient surdoués parce que c'est l'égo là qui entre en jeu. On peut mettre toutes les belles paroles qu'on veut, on a envie que son enfant soit + que les autres. C'est un foutu piège.
Tu vois loma, tu émets l'hypothèse que la psy se soit plantée, ou que ton fils ait été fatigué toussa. Pose toi la question du "pourquoi" de ces questionnements. Parce que j'ai expérimenté moi-même ce que ça fait quand on vous le dit. Je revois la psy :
"Dites donc, votre fils c'est une fusée. Il vient d'avoir 4 ans, et il est dans une grille de performance de 6 ans et demi."
Bah je suis fier comme un couillon. Je suis fier et il doit le sentir, tout comme il l'aurait peut-être senti si cela avait été l'inverse. J'ai horreur de ressentir ça mais je n'y peux rien (Comme si j'y étais pour quelque chose

Cet adoubement systématique me gêne pour dire vrai. Je connais mes enfants, et je pense que je saurai si l'un deux a besoin d'aide. Il me semble qu'il existe des chances pour que le remède soit pire qu'un mal qu'on ne fait que supposer.
On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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- Kan
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
La finalité de l'éducation c'est que nos enfants soient heureux.
Parfois, sur le chemin nous y menant, il peut y avoir le passage d'un test (grille de performance) mais ce n'est qu'une possibilité qui doit intervenir dans des cas particuliers. A chacun de voir s'il le faut, chaque cas est différent.
En tout cas, on peut savoir ce qu'on est sans mettre forcément le mot officiel "surdoué" dessus et sans même savoir que c'est un sujet d'étude et très bien le vivre.
L'humain sait rêver. Je pense qu'a partir de là, il n'y a pas besoin d'être officiellement surdoué ou même un génie. On peut passer sa vie à rêver et réaliser ses rêves. A partir de là, de savoir qu'on est surdoué ou non en s'en fou.
la forme,
vive l'amour
Parfois, sur le chemin nous y menant, il peut y avoir le passage d'un test (grille de performance) mais ce n'est qu'une possibilité qui doit intervenir dans des cas particuliers. A chacun de voir s'il le faut, chaque cas est différent.
En tout cas, on peut savoir ce qu'on est sans mettre forcément le mot officiel "surdoué" dessus et sans même savoir que c'est un sujet d'étude et très bien le vivre.
L'humain sait rêver. Je pense qu'a partir de là, il n'y a pas besoin d'être officiellement surdoué ou même un génie. On peut passer sa vie à rêver et réaliser ses rêves. A partir de là, de savoir qu'on est surdoué ou non en s'en fou.


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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Cyrano : le pourquoi de ces questionnements, je le connais. Je suis tout simplement déçue qu'il ne soit pas comme mon fils ainé et moi...et je m'en veux terriblement de prendre le résultat autant à coeur... et je ne veux pas qu'il ressente ma déception... et je ne veux pas lui créer de problème alors qu'il allait bien... tout ceci, franchement, ne m'était pas venu à l'esprit avant...
Et réfléchir bien à l'avance concernant le fait de tester ou non la fratrie...
J'ai donc vraiment changé d'avis...
L'essentiel est d'être attentif à ses enfants, et de les laisser vivre selon leur caractère...
Et réfléchir bien à l'avance concernant le fait de tester ou non la fratrie...
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Bonsoir,
On a finalement abordé le sujet hier soir, en famille, à table.
Mon fils aîné à dit : ben en fait, il a eu le résultat numéro 2 ?
Et numéro 2 à dit : oui, je ne suis pas précoce, mais je suis à la limite.
Numéro 1 : waouh, génial ! Tu es super doué et tu n'as pas le coté emotionnel des surdoués !
Et voilà, moi qui croyait qu'il y aurait compet! J'ai eu tout faux.
Par contre, je n'ai pas montré la courbe à mes fils.
On a finalement abordé le sujet hier soir, en famille, à table.
Mon fils aîné à dit : ben en fait, il a eu le résultat numéro 2 ?
Et numéro 2 à dit : oui, je ne suis pas précoce, mais je suis à la limite.
Numéro 1 : waouh, génial ! Tu es super doué et tu n'as pas le coté emotionnel des surdoués !
Et voilà, moi qui croyait qu'il y aurait compet! J'ai eu tout faux.
Par contre, je n'ai pas montré la courbe à mes fils.
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Re: comment aborder leur douance avec ses enfants?
Génial!
Les enfants sont surprenants dans le bon sens.
Les enfants sont surprenants dans le bon sens.
Quand et pourquoi faire tester un enfant?
Bonjour,
dans mon métier, je suis amenée à côtoyer beaucoup de parents.Tous, ou presque, sont convaincus de la précocité de leur progéniture.
Une amie psychologue au CHU me disait il y a quelques années que les consultations étaient souvent engorgées par des parents voulant faire tester leur enfant, elle traduisait cette démarche comme étant souvent une quête de réparation narcissique.
Bref, je suis issue d'une famille atypique qui a toujours refusé et dénigré la validité des tests( réduits à une mesure de l'intelligence brute), une famille originale, qui a beaucoup valorisé les qualités et le fonctionnement atypique de ma fratrie, mais dont l'attention a été accaparée par l'aîné qui avait de gros troubles de comportement, fugues, absences scolaires etc., mais tout à fait doué pur la musique et le spectacle dont c'est aujourd'hui le métier.
Un psychiatre avait suggéré à mes parents de le mettre dans une école spéciale, genre summerhill à l'époque, ce qu'ils ont refusé pour X raisons.
De fait, j'ai toujours entendu dire que tant qu'un enfant ne pose pas de problèmes graves de personnalité ou de comportement, point n'est besoin de lui proposer un bilan psy quelconque.
A vous lire et avec le recul, toute ma famille peut se prétendre candidate à un bilan!
La question est pour mon fils.....
J'ai peur de passer à côté de quelque-chose, comme on est passé à côté de moi (et moi aussi dans la foulée), et moi je suis tombée malade,
est-ce que ça aurait pu être évité?
Mon fils n'a aucun problème apparent.
Excellent élève à la mémoire exceptionnelle, adapté au système, pas bosseur du tout, un peu à l'écart en classe mais sans plus, et plutôt discret avec nous, ses parents.
Il est en quatrième.
Faut-il comme mes parents penser que quand tout va bien , ça va bien? J'aurais tendance à le penser!
Je vois tant de parents aux projections lourdes sur leurs enfants!
Quand, comment, pourquoi, faire tester un enfant qui à l'air bien dans ses baskets?
J'ai tendance à être de l'avis de Cyrano.
Je m'en tiendrai là, si je ne suis pas convaincue par des avis contraires
dans mon métier, je suis amenée à côtoyer beaucoup de parents.Tous, ou presque, sont convaincus de la précocité de leur progéniture.
Une amie psychologue au CHU me disait il y a quelques années que les consultations étaient souvent engorgées par des parents voulant faire tester leur enfant, elle traduisait cette démarche comme étant souvent une quête de réparation narcissique.
Bref, je suis issue d'une famille atypique qui a toujours refusé et dénigré la validité des tests( réduits à une mesure de l'intelligence brute), une famille originale, qui a beaucoup valorisé les qualités et le fonctionnement atypique de ma fratrie, mais dont l'attention a été accaparée par l'aîné qui avait de gros troubles de comportement, fugues, absences scolaires etc., mais tout à fait doué pur la musique et le spectacle dont c'est aujourd'hui le métier.
Un psychiatre avait suggéré à mes parents de le mettre dans une école spéciale, genre summerhill à l'époque, ce qu'ils ont refusé pour X raisons.
De fait, j'ai toujours entendu dire que tant qu'un enfant ne pose pas de problèmes graves de personnalité ou de comportement, point n'est besoin de lui proposer un bilan psy quelconque.
A vous lire et avec le recul, toute ma famille peut se prétendre candidate à un bilan!
La question est pour mon fils.....
J'ai peur de passer à côté de quelque-chose, comme on est passé à côté de moi (et moi aussi dans la foulée), et moi je suis tombée malade,
est-ce que ça aurait pu être évité?
Mon fils n'a aucun problème apparent.
Excellent élève à la mémoire exceptionnelle, adapté au système, pas bosseur du tout, un peu à l'écart en classe mais sans plus, et plutôt discret avec nous, ses parents.
Il est en quatrième.
Faut-il comme mes parents penser que quand tout va bien , ça va bien? J'aurais tendance à le penser!
Je vois tant de parents aux projections lourdes sur leurs enfants!
Quand, comment, pourquoi, faire tester un enfant qui à l'air bien dans ses baskets?
J'ai tendance à être de l'avis de Cyrano.
Je m'en tiendrai là, si je ne suis pas convaincue par des avis contraires

Cyrano a écrit :
Je pars du principe que le bilan doit être une réponse à une problématique. Si tout va bien, je ne prendrai certainement pas le risque de créer des problèmes là où il n'y en a pas.
De manière générale, projeter ses propres aspirations sur ses enfants, c'est le meilleur moyen de leur créer des soucis de tous ordres.
- Zyghna
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Re: Quand et pourquoi faire tester un enfant?
Effectivement tes parents auraient pu être candidats :p
Le fait de rejeter une chose avec véhémence traduit souvent une peur latente de voir remis ses conceptions en cause. C'est toujours plus agréable de se dire qu'on sait mieux que les autres ce qu'il en est et de refuser toute confrontation.
Pour ton fils, en as-tu parlé avec lui? Il est le principal concerné et à son âge largement capable de donner son avis sur la chose. S'il ne ressent aucun besoin d'être testé, restes-en là, mais laisse la possibilité ouverte.
Le fait de rejeter une chose avec véhémence traduit souvent une peur latente de voir remis ses conceptions en cause. C'est toujours plus agréable de se dire qu'on sait mieux que les autres ce qu'il en est et de refuser toute confrontation.
Pour ton fils, en as-tu parlé avec lui? Il est le principal concerné et à son âge largement capable de donner son avis sur la chose. S'il ne ressent aucun besoin d'être testé, restes-en là, mais laisse la possibilité ouverte.
"Il est inutile d'être parfait, il faut seulement s'engager et mettre ses actions en cohérence avec ses valeurs" Brené Brown
Re: Quand et pourquoi faire tester un enfant?
Merci d'avoir répondu.
Mon fils a consulté un pédo-psychiatre quand il avait sept ans pour des problèmes de tics et de harcèlement à l'école.
Au terme de la prise en charge, le pédo-psy nous a dit de multiplier les rencontres avec d'autres enfants de son âge, qu'il nous fallait inviter des camarades de classe.
Ce fut un flop.
Il n'avait pas d'amitié suffisamment vraie avec ses contemporains, il privilégiait la relation avec son cousin de deux son aîné.
Aujourd'hui, il a un bon ami, un super gamin très vif et intelligent, très moteur, qui l'entraîne, et ce depuis la sixième, à s'engager davantage avec les autres.
Mais les week end et les vacances, c'est seul ou avec le cousin.
Je ne veux pas lui parler de bilans et autres, j'ai peur de plaquer sur lui quelque-chose qui ne le concerne en rien.
Pourtant, je l'ai vu à l'entrée en CP, et il l'a exprimé ainsi, se composer un air neutre et opaque afin qu'on ne le remarque pas.
J'ai fait pareil, mais plus tard, vers 12 ans.
Je ne veux pas avoir l'air d'être celle qui essaie de lire en lui, de fouiller dans son intimité, comme le faisait ma mère qui prétendait " lire en moi comme dans un livre ouvert"
Comment pourrais-je lui présenter la possibilité d'un bilan sans le déstabiliser? Sans lui faire croire que j'ai tout compris de lui? Sans lui faire croire que je nourris de grands projets?
Il y a chez mon fils et son ami un fantasme du surdoué, ils font des tests en ligne et s'auto-alimentent dans l'idée qu'ils sont plus intelligents que les autres, ce que je ne cesse de tenter de désamorcer.
Du coup tout devient paradoxal pour lui, si je lui parle d'un bilan!
De fait, lui et ce camarade sont les deux têtes de classe, ce qui les conforte, et ça m'agace.....
Mon fils a consulté un pédo-psychiatre quand il avait sept ans pour des problèmes de tics et de harcèlement à l'école.
Au terme de la prise en charge, le pédo-psy nous a dit de multiplier les rencontres avec d'autres enfants de son âge, qu'il nous fallait inviter des camarades de classe.
Ce fut un flop.
Il n'avait pas d'amitié suffisamment vraie avec ses contemporains, il privilégiait la relation avec son cousin de deux son aîné.
Aujourd'hui, il a un bon ami, un super gamin très vif et intelligent, très moteur, qui l'entraîne, et ce depuis la sixième, à s'engager davantage avec les autres.
Mais les week end et les vacances, c'est seul ou avec le cousin.
Je ne veux pas lui parler de bilans et autres, j'ai peur de plaquer sur lui quelque-chose qui ne le concerne en rien.
Pourtant, je l'ai vu à l'entrée en CP, et il l'a exprimé ainsi, se composer un air neutre et opaque afin qu'on ne le remarque pas.
J'ai fait pareil, mais plus tard, vers 12 ans.
Je ne veux pas avoir l'air d'être celle qui essaie de lire en lui, de fouiller dans son intimité, comme le faisait ma mère qui prétendait " lire en moi comme dans un livre ouvert"
Comment pourrais-je lui présenter la possibilité d'un bilan sans le déstabiliser? Sans lui faire croire que j'ai tout compris de lui? Sans lui faire croire que je nourris de grands projets?
Il y a chez mon fils et son ami un fantasme du surdoué, ils font des tests en ligne et s'auto-alimentent dans l'idée qu'ils sont plus intelligents que les autres, ce que je ne cesse de tenter de désamorcer.
Du coup tout devient paradoxal pour lui, si je lui parle d'un bilan!
De fait, lui et ce camarade sont les deux têtes de classe, ce qui les conforte, et ça m'agace.....