
J'aimerais lancer une autre maison dans la mer : le droit à la parentalité et le contrôle des naissances.
Le droit à la parentalité, c'est pour moi : le droit de concevoir ou d'adopter un enfant et le devoir de l'éduquer convenablement, c'est à dire d'assurer sa sécurité, sa santé et sa moralité, assurer son éducation et permettre son développement.
Le constat que je fais, à travers mon taff (animateur socio-culturel), est que, malheureusement, nombre de parents n'ont pas les capacités matérielles, morales ou psychologiques pour accomplir les devoirs que tous parents devraient prendre en compte avant de se lancer dans cette formidable aventure de la vie.
Evidemment, cette réflexion se heurte à des valeurs et des fonctionnements naturels ancrés en nous depuis notre naissance (par la génétique) et par l'éducation de la société (je parle de ce que je connais, la Française, et peut être un peu l'Occidentale). Un post a été ouvert par Zyghna sur les libertés individuelles. Je n'ai pas vraiment d'avis sur ce débat, je ne me suis pas encore penché suffisamment dessus, mais force est de constater que, comme pour le débat sur la monarchie, remettre en question ce genre de fondamentaux à quelque chose de traumatisant pour nos esprits. On touche aux fondations présentées comme inébranlables par nos éducateurs (au sens large).
Très concrètement, j'ai l'exemple d'une famille avec 2 enfants. Père et mère sont divorcés et sans emplois depuis longtemps. Aucune formation. Pas très malin (je n'ai aucune honte à le dire, c'est un fait, point.). J'ai les deux mômes régulièrement, ils sont en détresse totale. Complètement déstructurés, sans limite car sans éducation, perdus. Ca fait de la peine, vraiment.
Et la mère a eu la bonne idée de mettre en route un 3e... PUTAIN mais y'a pas besoin d'avoir 130 pour prédire la vie que va avoir ce ptit bout de choux ! Clairement elle le condamne à en chier, à avoir une vie de merde comme les deux autres...et ça...elle n'en a même pas conscience.
C'est sur ce dernier point que ma réflexion se base : la conscience de ses actes. Cette famille n'est pas folle, tout comme les 3 autres exemples que je pourrais citer. Ils n'ont juste pas les moyens de se rendre compte de la portée de leurs décisions. Et c'est là, selon moi, que la société devrait intervenir et sauver la vie d'un gamin, et ce, même s'il n'est même pas encore en route.
OUI, je cris haut et fort que des gens ne sont pas capable de s'auto-réguler et que part leurs actes foutent en l'air la vie d'autres humains. Et ça, ça me fait gerber de rien pouvoir faire si ce n'est recoller les morceaux.
J'en viens maintenant à la régulation des naissances. Si mes propos précédant touchaient plutôt des causes sociétales et propres aux individus, ici, ma réflexion est partie d'un constat écologique des plus simples et évidemment (ou pas) qu'il soit : nous vivons sur un espace fini, comment imaginer un seul instant que nous pourrions continuer à pondre toujours plus de gens ?
Je n'ai pas le chiffre en tête, mais je n'ose même pas imaginer le nombre d'enfants en attentes de parents. Si nous nous plions à cette logique environnemental nous adopterions évidemment rapidement ses orphelins. Mais la nature s'est fait prendre à son propre jeu. Dans la grande guerre de la survie des espèces, elle a inscrit dans nos gènes le besoin viscéral de reproduction. Renoncer à faire un enfant tout court ou pour en adopter un : c'est dur, pas impossible, mais très dur.
Et pourtant, à déja 7 milliard sur notre planète, il serait temps d'y penser...

Maintenant, déchaîner vous !
