A mon tour de parler des premiers murmures... Je suis en plein dedans depuis 2 mois.
Comme je le disais dans ma présentation, je suis tombée sur un blog d'une jeune femme surdouée qui racontait comment elle avait lu TIPEH, s'était interrogée et avait finalement passé le WAIS qui lui avait confirmé qu'elle était HQI. Je creuse un peu dans le blog et je trouve des expériences qui me parlent ( et que je retrouve maintenant sur ce forum aussi ) : doute permanent, peu d'amis, ...
Ce qui me fait penser que je suis HQI :
- J'ai de temps à autre des "bad trips", où je vois tout en noir, je suis malheureuse mais y'a pas vraiment de raison à ça. Je ne suis pas satisfaite de mes choix, mais en fait c'est surtout que je suis frustrée de devoir choisir alors que je voudrais tout faire, tout être...
- Mes amis se compte sur les doigts d'une seule main, parfois je me dis "tu es incapable de te faire des amis parce que tu es égoïste/narcissique", d'autre fois "mais à quoi bon, ces gens qui m'entourent et qui pourraient être mes amis ne m'intéressent pas, je n'ai rien à leur dire, que pourrait-on s'apporter ?"
- J'ai toujours eu beaucoup de facilités à comprendre toutes sortes de choses, que ce soit à l'école ou en dehors. Je suis très curieuse et je continue mes études par correspondance bien que j'ai déjà un boulot pour lesquelles elles ne sont pas indispensables. Je n'envisage pas d'arrêter d'apprendre ( que ce soit par des études universitaires ou des recherches personnelles ).
- D'un autre côté, je suis très papillon aussi, c'est pour ça que le cadre universitaire ( à distance, parce que sur place, j'ai déjà donné pendant un an, c'est horriblement ennuyeux et puis j'ai détesté l'ambiance ) me convient bien : j'ai un objectif clair ( obtenir un diplôme ) et une organisation imposée. Sinon, je commence à m'enthousiasmer pour un sujet et puis dès que ça devient trop pointu et que ça demande un peu d'efforts, je décroche ( c'est d'ailleurs pour ça que je rame dans la progression de mon mémoire, il faut lire beaucoup de textes très techniques, ce que je fais à reculons ).
- J'ai toujours l'impression de ne pas utiliser pleinement mes capacités, et ça me frustre énormément ( d'ailleurs, il me semble que c'est le déclencheur de mes bad trips, il suffit d'un rien pour me rappeler que je vis une vie "normale" alors que je voudrais faire plus - mais quoi ? changer le monde ? ça se fait pas en un jour, je serai frustrée aussi -> mais y'a pas de fin, je serai toujours frustrée, je ferai toujours des compromis, des choix -> mais pourquoi suis-je née ???
)
- Après avoir osé poser la question à ma maman, elle m'a dit que dès la crèche on lui avait fait remarqué que j'étais "précoce" ( elle n'avait pas relevé, ça lui semblait insignifiant que je sois la seule à avoir mis les gomettes à l'intérieur du dessin ou à avoir reproduit un dessin au tableau en ne le regardant qu'une seule fois au début et puis sans plus lever la tête ), puis j'ai sauté une classe ( le CM2 )
Ce qui me fait douter :
- Comme Monsieur Noir, puisque maman me dit que je ne suis pas surdouée, j'ai juste des capacités, c'est que c'est vrai.
- Je n'ai jamais été autant dans mon élément qu'à l'école, d'ailleurs je détestais les vacances... Bien sûr, à l'adolescence, je n'attendais plus qu'une chose c'était être adulte pour "être enfin moi-même". Sauf que, pas de chance, j'étais encore moins moi-même que quand ma mère m'imposait ma conduite et l'école mon emploi du temps.
En fait, j'ai l'impression de ne jamais être devenue adulte... Plus petite, j'étais souvent avec des adultes, qui me renvoyaient ce regard de "c'est une enfant" et me faisaient bien sentir que je n'étais pas sur un pied d'égalité avec eux. J'ai toujours l'impression que les autres portent ce regard sur moi, je n'ose pas parlé, je n'ose pas dire mon opinion, car qui suis-je ? juste une enfant dont le corps a un peu grandi.
Mais bon, je suis prof maintenant, alors je commence à un peu me faire à ce nouveau statut d'adulte.
- Je ne me trouve pas si extraordinaire que ça. Bien sûr, quand je regarde la majorité des gens autour de moi, je me sens super cultivée et intelligente ( d'ailleurs, ça tourne souvent au mépris, et j'aime pas ça, il faut que j'y travaille ), mais quand je me tourne du côté des chercheurs, écrivains, etc. tout de suite mon ego désenfle
De toutes façons, je serai fixée bientôt : rdv pris pour le 14 Juin pour passer le WAIS 4
"Chacun de nous se trouve quotidiennement au point où il faut décider s'il veut participer à la solution ou rester une part du problème" Uexküll
"Pour marcher au pas, le cerveau est superflu, seule la moelle épinière compte" Einstein
, mais je crois que j'ai du mal inconsciemment à franchir le pas 
.
:
) et d'anxiolytiques (à haute dose aussi 
) depuis ma dépression suite burn-out... m'ont amélioré des comportements (plus de crises de paniques, plus de tocs du genre vouloir savoir à chaque instant si je me souvenais bien des différents codes internet pour les sites type banque en ligne, si je savais où était mon chéquier ma carte de crédit, mon badge du boulot ..... 
) mais ont surtout gommé d'autres aspects de ma personnalité comme mon hyper-sensibilité (je pleurais facilement en regardant un film, en écoutant une musique, en voyant des images choquantes sur les malheurs du monde etc.... 
)
) anesthésié certaines parties de ma personnalité...
[Gandhi] 
