QALC Quel est votre film de Noël préféré?

[InMedio]

Oui voilà : Alan Rickman, de la neige et une chanson de Sinatra.

[Judith]

Le Splendid perd du terrain.

Et personne n'a voté pour Klaus! J'aurais dû le faire...
Sinon Rickman, oui, je suis d'accord (et je vais peut-être revoir Love Actually ce soir, tiens, pour me remonter le moral après mes mésaventures bédéphiliques du jour).

[Tortue]

J'ai voté pour "autres" car j'ai vu très peu de films de Noël jusqu'à présent. En revanche, j'aime passionnément les contes de Noël, en particulier l'inévitable Chant de Noël de Dickens et La Nuit de Noël de Gogol

(Je donne tout de même une voix à Monsieur Jack, que j'apprécie beaucoup.)

[sanders]

Je me permets de poster le 25ème message pour le 25 décembre.
J'ai voté Mr Jack et Love actually (car il y a Alan Rickman, bien entendu, et @InMedio sera d'accord pour dire qu'un film de Noël, c'est avec Alan Rickman et au moins une chanson de Noël )
Voilà.
D'ailleurs il y a Alan Rickman dans Harry Potter, je crois que ça justifie que ces films repassent à Noël.

Il aurait pas fait une voix dans Mr Jack ? Non ?
Z'etes sûrs ?

C'est qui Alan Rickman ?

[InMedio]

Hans Grüber
Severus Rogue

[enufsed]

Je ne suis pas très adepte des films de Noël (ni de Noël tout court, que je ne fête plus depuis plusieurs années), mais j'ai beaucoup aimé Un conte de Noël d'Arnaud Desplechin (j'ai donc voté "autre"). Je trouve que c'est un film piquant et très juste sur le déploiement de la folie ordinaire dans une cellule familiale.

Précisément dans Un conte de Noël Desplechin rend hommage, si je puis dire, au film que personnellement j'aurais élu film de Noël : Les dix commandements. Avant de nous infliger d'interminables soirées où des rescapés de télé-crochets et des actrices sans voix roucoulent les succès d'Aznavour les yeux dans les yeux sous le regard pressé d'un Nagui ou d'un Nikos (est-ce encore le cas ?), on voyait passer ces fresques au long cours qui semblaient 4h durant n'exister que pour exhiber l'éclatante dentition de Charlton Heston. C'est mon souvenir de Noël d'enfance (et de ne pas avoir eu le droit in fine de voir L'homme qui rétrécit suite à un sursaut de lucidité de mes parents qui décidèrent de rentrer à la maison avant minuit) : le regard fasciné par la Mer Rouge qui s'ouvre, Yul Brynner, tellement plus beau qu'Heston sur son char, et cette musique d'accomplissement céleste (si si vous l'avez je suis sûr) tout en mangeant les derniers bredele à l'anis de la grand-mère. Et au-delà de tout reste imprimée la scène de la mort du fils de Pharaon, elle est indélébile, étrangement on voyait ça enfant, à Noël.

[nemo]

Mon film de Noël préféré est bien sûr Piège de Cristal car c'est un film de Noël.

J'ai les mêmes références mais pour moi c'est 58 minutes pour vivre.

[lady space]

J'ai voté "autres" car je m'étais arrêtée à White Christmas. Et encore, ce n'est pas un incontournable à mes yeux. C'est juste parce que j'aime les vieilles comédies musicales mais les films de Noël en soi ne me parlent pas du tout.

[InMedio]

Nikos se fait encore roucouler du Aznavour les yeux dans les yeux en prime Time, tout va bien.

[Arepo]

Naaaaaaan mais c'est juste parce que j'ai fait exprès de mettre tous les films de Noël dans le même sac dans une généralisation z'abusive autant que provocatrice...mais revois le, ça m'intéresserait de savoir ce qui t'a plu. Pour moi c'était l'archétype du film de Noël. Avec même un veuf il me semble. Pour la case émotion. A moins que je confonde et que j'aie aussi besoin de le revoir...

Alors je confirme, j'ai eu l'occasion de voir le film en question (The Holyday, donc) il y a quelques jours et c'est... l'archétype du film de Noël, doublé de l'archétype de la comédie romantique, triplé de l'archétype du film hollywoodien qui parle d’Hollywood...
Au programme, des Britishs soooo old school, qui travaillent pour des journaux papiers ou dans l'édition. Des Américains sooooo califormiens, qui vivent à L.A., travaillent TOUS à Hollywood (de 7 à 97 ans), certains sont même juifs (ménorah à l'appui pour l'effet de réel).
Les femmes sont good-looking, compatissantes, mais elles ont eu le cœur brisé par des hommes ou par la vie (petite palme du mélo pour l'Américaine qui n'a plus de larmes depuis le divorce de ses parents... et sans vouloir spoiler, peut-être que quelque chose lui fera verser une larmichette vers la fin. Franchement, je ne m'y attendais pas DU TOUT !).
Du côté des hommes, l'Anglais est "insanely cute" dixit le personnage féminin qui va finir dans son lit quelques minutes plus tard, mais attention, il y a un piège, l'Américain qui tombera amoureux de l'Anglaise (vous suivez, il s'agit juste d'inverser les nationalités pour former les couples) est un petit rondouillet pas spécialement sexy, mais il est drôle et joue de la musique (clairement, ça compense !).
Bon, vous l'aurez compris, j'ai eu du mal à prendre le film au sérieux mais je me suis beaucoup amusée à compter (puis à anticiper) les clichés.

Mais... à un moment, le scénario a surpassé tout ce que j'avais imaginé. Vers la moitié du film, on trouve l'étonnante "tirade du veuf" (tu as bonne mémoire @Miss souris, il y a bien un veuf pour la case émotion) qui m'a fait passer d'un regard un peu piquant mais plutôt amusé à une déconvenue assez totale. Pour situer la chose, le veuf, qui se trouve être l'éditeur-anglais-insanely-cute-qui-couche-avec-l'Américaine, n'a pas dit à cette dernière qu'il avait deux filles en bas âge alors qu'ils viennent de passer ensemble une journée merveilleuse dont l'objectif, proposé par lui, était de mieux se connaître. L'Américaine l'apprend suite à un exceptionnel retournement de scénario qui l'amène à ... toquer à la porte de son nouvel amant et à se trouver nez à nez avec les deux petites. Après une non moins merveilleuse soirée partagée à 4 vient le temps des explications lorsque les filles sont couchées. Et c'est à ce moment qu'intervient la tirade du veuf : il dit, avec force pathos, qu'il ne parvient pas à concilier ses deux vies, celle du père célibataire qui a des taches de chocolat sur son jean (on notera encore une fois l'effet de réel) et celle de l'homme viril qui a des "dates" avec des femmes. La tirade est bien argumentée (pour ne pas dire documentée), on y apprend qu'un père célibataire doit être père et mère à la fois, qu'il doit apprendre à coudre et à faire la cuisine et que cela n'est pas conciliable avec sa vie d'homme ; dans ses relations avec les femmes, il préfère donc être un "célibataire comme les autres". L'Américaine, à qui la tirade est adressée, est bien entendu profondément touchée par cet émouvant récit et clairement convaincue par son argumentation hors pair. Moi, un peu moins, je dois dire...

Est-ce que je suis la seule personne que ce genre de choses déconcerte ?

[Napirisha]

plus ou moins HS : je viens de tomber sur un article sur un film de réveillon soviétique et son usage politique, intéressant sur ce que ça dit des traditions inventées, entre autre : https://colinlebedev.fr/2023/12/29/le-f ... politique/
C'est un fim de 1975 intitulé L'Ironie du sort, quelqu'un ici l'a vu? (il y a un remake sous le nom d'About Fate)

[homer]

Alors je me suis dit au début "mais, il n'y a pas 'Groundhog Day/Le jour de la marmotte' " sauf que bon ça se passe bien en hiver mais c'est un 2 février: ça expliquerait pourquoi ça ne fait pas partie des films de Noël. Ou alors dans la très judicieuse rubrique "Autre". En tous cas j'aime bien l'idée de regarder Groundhog Day à Noël.
J'ai aussi un bon souvenir de "un Fauteuil pour Deux" de John Landis