QALC Quelle est votre épopée préférée?
QALC Quelle est votre épopée préférée?
Pour rajouter une couche culturelle à la saison nouvellement ouverte des sondages d'automne, je lance une nouvelle question.
Tout est dans le titre : mais je précise à toutes fins utiles que le terme, s'il est pris principalement dans son sens littéraire, peut être élargi si nécessaire car la notion d'épopée est malléable.
La liste des titres proposés est forcément très limitée, mais non limitative : n'hésitez pas à préciser si vous cochez la case "autre" et à défendre en commentaire votre épopée préférée.
Vous pouvez cocher cinq cases, et modifier votre choix par la suite.
Tout est dans le titre : mais je précise à toutes fins utiles que le terme, s'il est pris principalement dans son sens littéraire, peut être élargi si nécessaire car la notion d'épopée est malléable.
La liste des titres proposés est forcément très limitée, mais non limitative : n'hésitez pas à préciser si vous cochez la case "autre" et à défendre en commentaire votre épopée préférée.
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Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
J'ai rarement lu de poésie, y étant peu réceptif, donc ce sont plutôt les formes romancées des épopées qui m'ont intéressé. Est-ce que ça compte ?
Par exemple je n'ai pas lu le Heike Monogatari, même si je l'ai coché, mais la Chronique des Heike, par Eiji Yoshikawa.
Sinon, de la liste, je n'ai lu que l'Iliade, l'Odyssée, San Antonio et la Jeunesse de Picsou.
Pas sûr pour Le Morte d'Arthur, j'ai lu Chrétien de Troyes mais j'ai dû lire Thomas Malory aussi, peut-être pas tout.

Sinon, de la liste, je n'ai lu que l'Iliade, l'Odyssée, San Antonio et la Jeunesse de Picsou.

Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Oui, bien sûr : j'aurais dû le préciser plus clairement. Les grandes épopées antiques sous leur forme littéraire originale sont très peu lues (elles n'étaient d'ailleurs pas faites pour cela, d'où la perplexité du lecteur de bonne foi qui les aborde

Donc oui oui, cochez en fonction de votre propre accès aux mythes épiques, pas en fonction de lectures érudites, sinon personne ne cochera rien.
Les Heike, c'est génial sous toutes les formes, y compris en manga. J'aurais pu le cocher, j'ai hésité. Quant à La jeunesse de Picsou, on pourrait discuter de son caractère épique ou non mais il y de bons arguments pour faire du canard milliardaire un héros de la trempe d'un Achille.
Quelqu'un a coché Roland : ça me fait plaisir car c'est un des récits qui m'ont le plus emballée dans ma jeunesse. Je me souviens que je l'ai abordé par le biais de contes pour enfants, et que j'en rêvais la nuit.

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Je me demande tout de même si quelqu'un cochera La Henriade.
Je ne le ferais pas, personnellement, mais il y a une épopée (burlesque) du XVIIIème siècle qui en est très inspirée et que j'aurais pu ajouter à la liste et cocher, c'est l'Organt de Saint-Just. Je remettrai peut-être un mot à son sujet quand j'argumenterai sur mes épopées favorites.
Je ne le ferais pas, personnellement, mais il y a une épopée (burlesque) du XVIIIème siècle qui en est très inspirée et que j'aurais pu ajouter à la liste et cocher, c'est l'Organt de Saint-Just. Je remettrai peut-être un mot à son sujet quand j'argumenterai sur mes épopées favorites.
Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Jusqu'à présent, c'est peut-être le Livre des Rois que je préfère bien que je ne l'aie pas encore lu intégralement. Mais je crois que je l'embarquerais sur une île déserte, parmi un choix de livres restreint.
Et j'ai aussi voté pour : qu'est-ce qu'une épopée ? Les questions de genres littéraires et de définitions m'intéressent beaucoup. On m'a posé une question sur le sujet, sur ce forum, à laquelle je n'ai pas répondu tant le problème me paraît vaste. Je vais commander entre autres le livre de Jean-Marie Schaeffer (Qu'est-ce qu'un genre littéraire ?). Si tu as des références sur l'épopée, @Judith, je suis preneur
Et j'ai aussi voté pour : qu'est-ce qu'une épopée ? Les questions de genres littéraires et de définitions m'intéressent beaucoup. On m'a posé une question sur le sujet, sur ce forum, à laquelle je n'ai pas répondu tant le problème me paraît vaste. Je vais commander entre autres le livre de Jean-Marie Schaeffer (Qu'est-ce qu'un genre littéraire ?). Si tu as des références sur l'épopée, @Judith, je suis preneur

Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
J'en ai, mais il faut toujours se rappeler que c'est un genre complexe, qui n'a jamais vraiment fait consensus et que la bibliographie est donc foisonnante et contradictoire.
Le point de départ, c'est Aristote, les chapitres 22 à 26 de la Poétique, sur lesquels se fonde toute la tradition européenne de l'épopée. Si la question t'intéresse, c'est incontournable car par la suite, tout le monde raisonnera d'après lui (parfois pour le contredire) jusqu'au début du XXème siècle. Ensuite, le meilleur théoricien, à l'époque des Lumières, demeure Voltaire dans l'Essai sur la poésie épique (1728 pour la première édition, 1774 pour la dernière, à lire dans une bonne édition moderne commentée) où il confronte différentes définitions et tire une synthèse très claire des idées professées jusqu'à lui. Au XIXème siècle, les théories ont tellement foisonné et divergé qu'il est difficile de sortir un titre vraiment essentiel, je ne m'y risquerai donc pas. Au XXème siècle, c'est l'apogée des théories critiques. Le livre d'Albert Lord et Milman Parry sur le rapport de l'épopée avec la poésie orale, The Singer of Tales (1960), est ce qu'il faut lire en premier, me semble-t-il. Ensuite, vient l'approche comparatiste de Dumézil Mythe et épopée (1974), qui ouvre un monde de réflexions. Les travaux sur le sujet sont actuellement en plein essor.
Enfin, si tu souhaites un ouvrage universitaire synthétique et récent, qui propose à la fois une approche large, théorisée et des perspectives nettes sur les enjeux de la question, L'épopée de Daniel Madelénat (PUF 2006) est considéré comme la référence francophone la plus solide actuellement.
Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Merci Judith, je vais avoir de quoi faire. Je vais peut-être commencer par Alain Madélénat pour avoir une idée générale de la question.
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
De rien. Si tu as du temps, lis aussi le bouquin de Lord, c'est un livre extraordinaire qui a eu un immense retentissement : tu ne verras plus jamais Homère de la même façon ensuite
. Tu peux en lire une édition en ligne ici, sur le site du Center for Hellenic Studies d'Harvard.

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
C'est plus que tentant, malheureusement mon anglais est rudimentaire 
Merci pour le lien, je vais voir si je comprends quelque chose !

Merci pour le lien, je vais voir si je comprends quelque chose !
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Je reviens un moment pour faire le point.
Peu de votes, qui dégagent tout de même une majorité en faveur de l'Odyssée, suivie par La jeunesse de Picsou. Deux œuvres très dissemblables, mais non sans points communs puisqu'il est question, dans les deux cas, du récit des pérégrinations interminables d'un héros marqué par le malheur, affrontant des peuples obscurs et des obstacles démesurés, poursuivi par un adversaire implacable et dont les deux principales caractéristiques sont l'endurance et la ruse (aucun doute d'ailleurs que Don Rosa, dont la culture classique est considérable, ait pensé à Ulysse en concevant certains des épisodes de son épopée palmipède : on pourrait faire une liste des éléments empruntés à Homère qui serait très éclairante).
Comme j'ai été la seule à voter pour Le Kalevala (dont il existe une "version Picsou" d'excellente facture, quoique pas dans La jeunesse, mais dans la suite du cycle de Donaldville) eh bien, j'en dis un mot en espérant convaincre les lecteurs curieux de s'y lancer, car le jeu en vaut la chandelle.
Le Kalevala, qu'est-ce que c'est, me direz-vous?
C'est une épopée composée au XIXème siècle par Elias Lönnrot, un médecin finlandais féru de culture populaire ancienne, de lexicographie et de poétique (entre autres, car il adorait aussi la botanique et mille choses tout aussi passionnantes). Durant cinquante ans, Lönnrot a parcouru, pour le compte de la Société Littéraire finnoise dont il était l'un des fondateurs, un vaste territoire couvrant la Finlande, la Laponie et une partie de la Carélie. Il a recueilli auprès de populations analphabètes mais dotées d'une très riche culture orale, dans un premier temps des contes, puis des chansons de toute sorte, des enchantements païens ayant survécu à la christianisation du pays, et pour finir de vastes fragments narratifs, des "cycles" versifiés dans un style très spécifique (j'y reviendrai) : de tout cela, il a forgé une épopée qui a d'abord connu 35 chants, puis 50.
Pourquoi une épopée? Les raisons en étaient essentiellement politiques : la Finlande du XIXème siècle était une terre vassalisée, sous double domination : elle faisait partie, politiquement, de l'Empire Russe, et la Suède y imposait sa langue et l'essentiel de son fond culturel. L'"identité" finnoise n'était qu'une vue de l'esprit. Pour la construire, un grand récit puisé aux sources les plus anciennes du pays, répondant aux caractéristiques du genre noble par excellence dans la culture occidentale de l'époque qu'était l'épopée, paraissait l'évidence.
Mais de quoi y est-il donc question? Eh bien, c'est difficile à dire et l'on s'étripe toujours, dans les cercles de spécialistes et même d'amateurs, pour le déterminer. On y dégage en général trois grands cycles (quatre parfois), centré chacun sur un personnage mythologico-historique : le cycle de Vaïnämöinen, Le cycle de Lemminkäinen et le cycle de Kullervo.
Ces trois héros sont très divers : le premier est un être surnaturel, fils d'une déesse de l'air et doté d'une puissance cosmique lui permettant d'ordonner l'univers, issu du bris d'un œuf d'anatidé (il y a déjà un rapport avec Picsou, c'est formidable
) par son chant rythmé. Le deuxième est un homme de guerre que les contraintes du sort réduisent parfois au métier d'agriculteur, mais qui ne rêve que batailles et surtout, séductions. Le troisième est un esclave voué au tragique dès sa naissance, homme de haine rentrée qui violera sa sœur sans la connaître et se suicidera. Kullervo n'interfère pas avec les deux autres, qui, eux, s'affrontent et s'associent par alternance, souvent liés à un comparse forgeron, dans deux quêtes essentielles : la première est celle d'une épouse, qu'il leur faut conquérir auprès de la terrible Louhi, reine de Pojhola (sorte d'enfer qui devait représenter plus ou moins la Laponie). Cette quête réussira à Vaïnämoinen mais sera fatale à Lemminkaïnen que les guerriers de Pojhola tueront et découperont en morceaux. Heureusement, la mère du héros malchanceux le ressuscitera (ouf
) et la seconde quête pourra commencer : c'est celle d'un objet magique indéterminé, le Sampo, qui donne à celui qui le possède ce qu'il désire et qui est détenu, comme l'épouse désirée, par Louhi.
Le Sampo sera trouvé, brisé, perdu, l'univers manquera d'en périr puis tout se rétablira et pour finir, un nouveau héros, né d'une vierge, chassera ces anciens demi-deux équivoques et mettra fin aux destructions (pas besoin de demander de qui il s'agit, bien qu'il ne soit jamais nommé
).
L'ensemble, qui manque évidemment d'unité puisqu'il est constitué de thèmes disparates raccordés par des chevilles narratives très rudimentaires, est composé en tétramètres trochaïques systématiquement redoublés et scandés par des allitérations permanentes. S'il est assez sommaire sur le plan des récits (quoiqu'on puisse très bien vibrer et rire à certaines péripéties ahurissantes comme le voyage dans les entrailles d'un géant ou la disparition de la lune et du soleil mangés par poisson
), sa langue est d'une splendeur absolument prodigieuse, riche d'une diversité lexicale presque digne de celle de Shakespeare et de sonorités envoutantes, et l'univers mental qu'il reflète est magnifique de diversité et d'ingéniosité.
Bref, lisez le Kalevala! Si possible, lisez-le en finnois, c'est une langue facile et aucune traduction ne rend justice à l'original. Sinon, il existe plusieurs tentatives de restitution en français, reposant sur des conceptions si différentes qu'il vaut mieux en lire au moins deux ou trois en parallèle pour se faire une idée.
Et sinon, écoutez Sibelius : le grand compositeur a énormément puisé dans le Kalevala. Je vous mets un lien où écouter la Suite de Lemminkaïnen, un de ses chefs-d’œuvre les plus connus.
Suite de Lemminkaïnen
Peu de votes, qui dégagent tout de même une majorité en faveur de l'Odyssée, suivie par La jeunesse de Picsou. Deux œuvres très dissemblables, mais non sans points communs puisqu'il est question, dans les deux cas, du récit des pérégrinations interminables d'un héros marqué par le malheur, affrontant des peuples obscurs et des obstacles démesurés, poursuivi par un adversaire implacable et dont les deux principales caractéristiques sont l'endurance et la ruse (aucun doute d'ailleurs que Don Rosa, dont la culture classique est considérable, ait pensé à Ulysse en concevant certains des épisodes de son épopée palmipède : on pourrait faire une liste des éléments empruntés à Homère qui serait très éclairante).
Comme j'ai été la seule à voter pour Le Kalevala (dont il existe une "version Picsou" d'excellente facture, quoique pas dans La jeunesse, mais dans la suite du cycle de Donaldville) eh bien, j'en dis un mot en espérant convaincre les lecteurs curieux de s'y lancer, car le jeu en vaut la chandelle.
Le Kalevala, qu'est-ce que c'est, me direz-vous?
C'est une épopée composée au XIXème siècle par Elias Lönnrot, un médecin finlandais féru de culture populaire ancienne, de lexicographie et de poétique (entre autres, car il adorait aussi la botanique et mille choses tout aussi passionnantes). Durant cinquante ans, Lönnrot a parcouru, pour le compte de la Société Littéraire finnoise dont il était l'un des fondateurs, un vaste territoire couvrant la Finlande, la Laponie et une partie de la Carélie. Il a recueilli auprès de populations analphabètes mais dotées d'une très riche culture orale, dans un premier temps des contes, puis des chansons de toute sorte, des enchantements païens ayant survécu à la christianisation du pays, et pour finir de vastes fragments narratifs, des "cycles" versifiés dans un style très spécifique (j'y reviendrai) : de tout cela, il a forgé une épopée qui a d'abord connu 35 chants, puis 50.
Pourquoi une épopée? Les raisons en étaient essentiellement politiques : la Finlande du XIXème siècle était une terre vassalisée, sous double domination : elle faisait partie, politiquement, de l'Empire Russe, et la Suède y imposait sa langue et l'essentiel de son fond culturel. L'"identité" finnoise n'était qu'une vue de l'esprit. Pour la construire, un grand récit puisé aux sources les plus anciennes du pays, répondant aux caractéristiques du genre noble par excellence dans la culture occidentale de l'époque qu'était l'épopée, paraissait l'évidence.
Mais de quoi y est-il donc question? Eh bien, c'est difficile à dire et l'on s'étripe toujours, dans les cercles de spécialistes et même d'amateurs, pour le déterminer. On y dégage en général trois grands cycles (quatre parfois), centré chacun sur un personnage mythologico-historique : le cycle de Vaïnämöinen, Le cycle de Lemminkäinen et le cycle de Kullervo.
Ces trois héros sont très divers : le premier est un être surnaturel, fils d'une déesse de l'air et doté d'une puissance cosmique lui permettant d'ordonner l'univers, issu du bris d'un œuf d'anatidé (il y a déjà un rapport avec Picsou, c'est formidable


Le Sampo sera trouvé, brisé, perdu, l'univers manquera d'en périr puis tout se rétablira et pour finir, un nouveau héros, né d'une vierge, chassera ces anciens demi-deux équivoques et mettra fin aux destructions (pas besoin de demander de qui il s'agit, bien qu'il ne soit jamais nommé

L'ensemble, qui manque évidemment d'unité puisqu'il est constitué de thèmes disparates raccordés par des chevilles narratives très rudimentaires, est composé en tétramètres trochaïques systématiquement redoublés et scandés par des allitérations permanentes. S'il est assez sommaire sur le plan des récits (quoiqu'on puisse très bien vibrer et rire à certaines péripéties ahurissantes comme le voyage dans les entrailles d'un géant ou la disparition de la lune et du soleil mangés par poisson

Bref, lisez le Kalevala! Si possible, lisez-le en finnois, c'est une langue facile et aucune traduction ne rend justice à l'original. Sinon, il existe plusieurs tentatives de restitution en français, reposant sur des conceptions si différentes qu'il vaut mieux en lire au moins deux ou trois en parallèle pour se faire une idée.
Et sinon, écoutez Sibelius : le grand compositeur a énormément puisé dans le Kalevala. Je vous mets un lien où écouter la Suite de Lemminkaïnen, un de ses chefs-d’œuvre les plus connus.
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Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
- homer
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Merci pour ces infos @Judith ! J'ai essentiellement voté pour ce que je connaissais le mieux, entre épopées homeresques et légendes nordiques. Je constate qu'il y a de la marge pour découvrir encore beaucoup de belles choses, que ce soit notamment le Kalevala ou la jeunesse de Picsou 

C'est un type qui rentre dans un bar et qui dit "salut c'est moi !"; et en fait c'était pas lui.
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
C'est toi qui as voté pour la Völsunga Saga?
Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
- Brunehilde
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Si tu aimes les deux il existe même une histoire de Don Rosa qui rassemble Picsou ET le Kalevala

Pourquoi se préoccuper des chevaux à rayures quand on peut chevaucher des loups !


- Shingouz
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Tiens, je suis le seul premier à voter pour la légende des siècles ? Et sans hésitation aucune en plus. 

"I'd rather have questions that can't be answered than answers than can't be questioned."
R. Feynman
R. Feynman
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Je l'ai relue après avoir rédigé mon texte, et elle n'est pas aussi bonne que dans mon souvenir. Un peu paresseuse (mais je chipote).Brunehilde a écrit : ↑jeu. 26 oct. 2023 13:56 il existe même une histoire de Don Rosa qui rassemble Picsou ET le Kalevala
J'aurais pu voter comme toi (avec une prédilection pour La Rose de l'Infante), mais il faut bien choisir.

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
J'ai modifié mon vote pour y ajouter "autre", ce qui me permet de plaider la cause d'une épopée qu'on oublie souvent injustement alors que c'est l'un des textes les plus étonnants de la littérature européenne, et un chaînon essentiel dans l'histoire du genre (mais bon, c'est un aspect secondaire pour les lecteurs) : La Jérusalem libérée du Tasse.
C'est le récit d'une partie de la première croisade, qui court de l'investiture de Godefroy de Bouillon comme chef des croisés à la victoire finale et à l'entrée dans la Ville (chant XX). Entre-temps abonderont les retournements de situation, dont les deux plus importants ont connu une riche postérité poétique, picturale et musicale. Le premier voit l'intervention de la magicienne Armide, qui crée des jardins merveilleux et illusoires où elle retient les héros chrétiens, dont Tancrède et surtout Renaud, privant l'armée croisée de ses chefs les plus éminents et permettant aux païens coalisés de prendre brièvement l'avantage. Le second est l'histoire d'amour aussi passionnée que funeste entre Tancrède et la guerrière sarrasine Clorinde. Duels, batailles rangées et escarmouches se succèdent au fil du récit et maintiennent l'incertitude jusqu'aux dernières lignes.
Le texte souffre, indiscutablement, de son caractère trop didactique (il est un des fleurons de la littérature issue du Concile de Trente et donc un traité de droite catholicité presqu'autant qu'un récit épique) et de son manque d'unité, aussi bien narrative que littéraire. Il y a trop de retournements, trop de passages disparates mal reliés entre eux et c'est parfois d'une éloquence ampoulée. On est loin de la perfection sans faille de la Chanson de Roland (ce n'est pas non plus directement comparable). Mais les sommets abondent, et le vers du Tasse, qui tantôt se coule tantôt dans le moule strictement épique, tantôt s'adoucit dans la fluidité purement élégiaque, est absolument admirable. Par ailleurs, les figures héroïques, très inspirées de Virgile, sont aussi des personnages de leur temps, le XVIème siècle, et connaissent des tourments psychologiques d'une grande intensité qui nous les rendent facilement proches.
Monteverdi ne s'y est pas trompé quand il a choisi un extrait particulièrement poignant (le combat nocturne de Tancrède et Clorinde) comme support pour l'un de ses plus beaux madrigaux. On peut l'écouter ici, pour se faire une idée du style du Tasse et pour entendre quelques-unes des lignes mélodiques les plus extraordinaires jamais composées, dans une interprétation qui fit date.
@Tamiri me dira sans doute que mouais, c'est pas mal mais que Lully a fait mieux dans son opéra Armide. Ce sont des questions indécidables, mais Le Tasse, tout de même, c'était quelque chose donc il me fallait en parler.
C'est le récit d'une partie de la première croisade, qui court de l'investiture de Godefroy de Bouillon comme chef des croisés à la victoire finale et à l'entrée dans la Ville (chant XX). Entre-temps abonderont les retournements de situation, dont les deux plus importants ont connu une riche postérité poétique, picturale et musicale. Le premier voit l'intervention de la magicienne Armide, qui crée des jardins merveilleux et illusoires où elle retient les héros chrétiens, dont Tancrède et surtout Renaud, privant l'armée croisée de ses chefs les plus éminents et permettant aux païens coalisés de prendre brièvement l'avantage. Le second est l'histoire d'amour aussi passionnée que funeste entre Tancrède et la guerrière sarrasine Clorinde. Duels, batailles rangées et escarmouches se succèdent au fil du récit et maintiennent l'incertitude jusqu'aux dernières lignes.
Le texte souffre, indiscutablement, de son caractère trop didactique (il est un des fleurons de la littérature issue du Concile de Trente et donc un traité de droite catholicité presqu'autant qu'un récit épique) et de son manque d'unité, aussi bien narrative que littéraire. Il y a trop de retournements, trop de passages disparates mal reliés entre eux et c'est parfois d'une éloquence ampoulée. On est loin de la perfection sans faille de la Chanson de Roland (ce n'est pas non plus directement comparable). Mais les sommets abondent, et le vers du Tasse, qui tantôt se coule tantôt dans le moule strictement épique, tantôt s'adoucit dans la fluidité purement élégiaque, est absolument admirable. Par ailleurs, les figures héroïques, très inspirées de Virgile, sont aussi des personnages de leur temps, le XVIème siècle, et connaissent des tourments psychologiques d'une grande intensité qui nous les rendent facilement proches.
Monteverdi ne s'y est pas trompé quand il a choisi un extrait particulièrement poignant (le combat nocturne de Tancrède et Clorinde) comme support pour l'un de ses plus beaux madrigaux. On peut l'écouter ici, pour se faire une idée du style du Tasse et pour entendre quelques-unes des lignes mélodiques les plus extraordinaires jamais composées, dans une interprétation qui fit date.
@Tamiri me dira sans doute que mouais, c'est pas mal mais que Lully a fait mieux dans son opéra Armide. Ce sont des questions indécidables, mais Le Tasse, tout de même, c'était quelque chose donc il me fallait en parler.
Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Ah tiens, je l'ai justement dans ma bibliothèque La Jérusalem délivrée. Et que penses-tu de Roland furieux, @Judith ?
J'ai acheté la semaine dernière plusieurs œuvres épiques : Le Pavillon des sept princesses de Nezami, Les Aventures merveilleuses sous la terre et ailleurs de Töshtük le géant des steppes, et Le Livre des Héros. Légendes sur les Nartes qui réunit des récits épiques ossètes. Je vais très bientôt pouvoir me lancer dans un nouveau cycle de lectures
J'ai acheté la semaine dernière plusieurs œuvres épiques : Le Pavillon des sept princesses de Nezami, Les Aventures merveilleuses sous la terre et ailleurs de Töshtük le géant des steppes, et Le Livre des Héros. Légendes sur les Nartes qui réunit des récits épiques ossètes. Je vais très bientôt pouvoir me lancer dans un nouveau cycle de lectures

Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
C'est autre chose. Beaucoup plus construit et cohérent que La Gierusalemme, c'est aussi une œuvre bien plus folle et plus drôle. Le matériau de la geste médiévale (arthurienne et carolingienne puisque la poème croise les deux) commence à y être retravaillé par le comique et surtout par le politique. Quand le curé brûle les romans de chevalerie du Quichotte, il épargne l'Orlando, et ce n'est pas un hasard. Quelque part, Cervantès y a puisé une partie de sa propre inspiration.
Bravo!

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Merci beaucoup ! Je n'hésite donc plus à l'ajouter à ma liste 

Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Bonne idée, mais attention : si tu as besoin d'une traduction, mieux vaut celle d'André Rochon aux Belles Lettres que celle de Michel Orcel au Seuil. Les deux sont décevantes mais la première est beaucoup plus précise.
Je crois me souvenir que tu étudies une ou plusieurs langues d'Afrique. Connais-tu des épopées africaines et en recommanderais-tu certaines (avec les éditions si possibles)? Je n'ai mentionné que la geste de Ségou, la seule à laquelle j'ai eu accès mais il en existe des dizaines d'autres, par exemple en swahili - il me semble que tu apprends cette langue en particulier. Merci d'avance!

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Mais voyons, je suis de bonne composition et je n'ai pas l'habitude de râler.
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Pour faire très rapide, l'Armide de Lully (1686) a constitué pendant plus d'un siècle le mètre-étalon de l'opéra français, et si elle a cessé ensuite d'être considérée comme indépassable, elle n'en a pas moins continué d'être un important point de repère. Le monologue de la fin du 2e acte résume et concentre les commentaires qui en font la quintessence de la déclamation lyrique française et il est de coutume de l'invoquer à chacune des controverses artistiques ultérieures.
https://www.youtube.com/watch?v=7FcAzxSa1xo
► Afficher le texte
Version Gluck du fameux monologue :
https://www.youtube.com/watch?v=TZa6rbFTj4s
► Afficher le texte
Le compositeur François Francœur a réalisé une telle modernisation d'Armide, datée de 1778 mais finalement jamais jouée jusqu'à l'opéra de Versailles ne se décide à la créer en... 2020. Voici ce que cela donne pour le monologue (récitatif réorchestré et un peu bousculé, air suivant totalement nouveau).
https://www.youtube.com/watch?v=9xINLyw ... U&index=26
► Afficher le texte
https://www.youtube.com/watch?v=DIZe9pB-EEI
P.S. Comme cela se comprend probablement, en ce qui concerne le sondage, je coche aussi la case "autres" pour faire coucou au Tasse et à l'Arioste ; j'aurais coché la case "nan mais c'est toujours mieux à l'opéra d'abord" si elle avait existé ; et enfin j'ai voté pour la jeunesse de Picsou d'une manière irréfléchie alors que je viens tout juste de commencer à la lire, et que jusqu'à preuve du contraire elle n'a pas été adaptée en livret d'opéra ce qui est un tort, j'en conviens.
Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil Poil
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Pour ce qui est de l'opéra, mon Armide préférée est nettement celle de Haendel (sans justification autre que celle de nourrir pour Haendel une passion particulière).
Sinon, je profite du vote "autre" pour dire un mot d'une épopée qui m'est chère pour des raisons personnelles, quoiqu'elle ne soit pas sans valeur, du moins dans les parties qu'on comprend.
Les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis ont été composées au Vème siècle de notre ère dans un style entièrement démodé à l'époque auquel l'auteur sut redonner un souffle nouveau, celui de l'épopée homérique et cyclique (terme générique désignant l'ensemble des épopées archaïques rédigées après Homère et développant les grands cycles mythologiques structurants de la religion grecque, le Cycle Argien, le cycle Troyen et le Cycle Thébain). Le texte, qui compte quarante-huit chants, narre l'histoire de Dionysos de sa naissance à son retour des Indes sous une forme qui a laissé perplexe la plupart des commentateurs antiques et modernes, puisque son principe est celui de la bigarrure (la poikilia) et que les divers épisodes n'y semblent liés les uns aux autres que par la libre association d'idées ou, peut-être, une forme d'intertextualité dont les règles demeurent encore mal déterminées.
Longtemps considérée comme une curiosité, voire un monstre littéraire, l’œuvre est aujourd'hui réhabilitée et fait l'objet de nombreuses recherches. Elle est certes difficile d'accès par sa langue et par sa structure, mais elle comporte des beautés extraordinaires, en plus d'avoir compilé des mythes dionysiaques anciens perdus par ailleurs.
Et puis tout de même, il fallait oser l'écrire. Donc vive Nonnos!
Je l'espère bien, vu que tout de même, sa présence dans la liste était supposée être une blague au départ.

Sinon, je profite du vote "autre" pour dire un mot d'une épopée qui m'est chère pour des raisons personnelles, quoiqu'elle ne soit pas sans valeur, du moins dans les parties qu'on comprend.
Les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis ont été composées au Vème siècle de notre ère dans un style entièrement démodé à l'époque auquel l'auteur sut redonner un souffle nouveau, celui de l'épopée homérique et cyclique (terme générique désignant l'ensemble des épopées archaïques rédigées après Homère et développant les grands cycles mythologiques structurants de la religion grecque, le Cycle Argien, le cycle Troyen et le Cycle Thébain). Le texte, qui compte quarante-huit chants, narre l'histoire de Dionysos de sa naissance à son retour des Indes sous une forme qui a laissé perplexe la plupart des commentateurs antiques et modernes, puisque son principe est celui de la bigarrure (la poikilia) et que les divers épisodes n'y semblent liés les uns aux autres que par la libre association d'idées ou, peut-être, une forme d'intertextualité dont les règles demeurent encore mal déterminées.

Longtemps considérée comme une curiosité, voire un monstre littéraire, l’œuvre est aujourd'hui réhabilitée et fait l'objet de nombreuses recherches. Elle est certes difficile d'accès par sa langue et par sa structure, mais elle comporte des beautés extraordinaires, en plus d'avoir compilé des mythes dionysiaques anciens perdus par ailleurs.
Et puis tout de même, il fallait oser l'écrire. Donc vive Nonnos!

Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Le sondage est fermé, mais je vote "autre" par amour du Roland Furieux. Je suis très très peu sensible au style, tout ce que je veux c'est qu'on me raconte des histoires. Et là, il y a des monstres, des combats terribles, des objets enchantés, des magiciens terrifiants, des guerrières extraordinaires, des trahisons, des amours tragiques, une jument morte tirée par la patte et un héros qui va en hippogriffe rechercher les choses perdues sur la Lune, c'est formidable.
Si vous n'aimez pas les livres trop longs, il existe une version abrégée par Italo Calvino.
La Chanson de Roland, en revanche, je comprends l'intérêt culturel et tout, mais au bout du 5e type qui meurt tragiquement quoiqu'héroïquement découpé du haut du casque jusqu'à la selle, j'avoue que j'ai laissé tomber.

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), L’Arioste inspiré par l’Amour et la Folie, Pierre noire et lavis de bistre - 33,4 x 45,2 cm, Besançon, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Photo : P. Guenat
En bonus, Fragonard a illustré une partie du Roland Furieux, etc'est bien joli.
Si vous n'aimez pas les livres trop longs, il existe une version abrégée par Italo Calvino.
La Chanson de Roland, en revanche, je comprends l'intérêt culturel et tout, mais au bout du 5e type qui meurt tragiquement quoiqu'héroïquement découpé du haut du casque jusqu'à la selle, j'avoue que j'ai laissé tomber.

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), L’Arioste inspiré par l’Amour et la Folie, Pierre noire et lavis de bistre - 33,4 x 45,2 cm, Besançon, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Photo : P. Guenat
En bonus, Fragonard a illustré une partie du Roland Furieux, etc'est bien joli.
wonderbra de la recherche Google (c) Miss Souris
Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Zut, j'aurais dû le laisser ouvert plus longtemps, c'est bête de ma part.
Tu as donc lu jusqu'au vers 1288 qui nous rapporte la mort de Turgis de Tortlelose, le cinquième à tomber au champ de bataille. Ce n'est déjà pas si mal. Si ce sont les trépas en série, effectivement tous rédigés sur le même modèle dans la première partie des combats qui t'ont découragée (c'est un procédé technique, l'usage des "laisses similaires", bref), tu pourrais essayer de reprendre à partir du vers 1953 (laisse CXLVI, la mort d'Olivier). La fin de la Chanson est plus diverse que son début et elle contient tant de moments bouleversants que c'est un peu dommage d'y renoncer. Je pleure toujours en la lisant

Mais c'est vrai que l'hippogriphe et la lune, c'est chouette aussi. On s'y sent comme dans Harry Potter, ça fait rêver et ça fait rire. Je devrais en relire un peu, tiens.
Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n’en sait qu’une grande. (Archiloque)
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Re: QALC Quelle est votre épopée préférée?
Je viens de tomber sur ce topic donc il est trop tard pour moi pour voter... Ce n'est pas très grave car j'aurais coché autre, avec une œuvre non mentionnée : le Cantar de Mio Cid.
Je voterais également volontiers pour le Quichotte si l'on considère que l'anti-épopée est une forme d'épopée (pour faire court). @Judith, je serais intéressée par ton avis à ce sujet... Je voulais également te demander pourquoi tu avais rattaché les San Antonio au genre de l'épopée et si d'autres cycles de romans policiers pouvaient entrer dans ce critère générique.
Dans mes envies de lecture, il y a le Livre des Rois, sur lequel je me suis documentée à plusieurs reprises sans avoir eu le temps de le lire pour le moment.
Je voterais également volontiers pour le Quichotte si l'on considère que l'anti-épopée est une forme d'épopée (pour faire court). @Judith, je serais intéressée par ton avis à ce sujet... Je voulais également te demander pourquoi tu avais rattaché les San Antonio au genre de l'épopée et si d'autres cycles de romans policiers pouvaient entrer dans ce critère générique.
Dans mes envies de lecture, il y a le Livre des Rois, sur lequel je me suis documentée à plusieurs reprises sans avoir eu le temps de le lire pour le moment.
Sometimes, I wish someone out there will find me
'Til then, I walk alone
(Boulevard of Broken Dreams)
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