Bonsoir à tous,
Je tiens tout d’abord à préciser qu’il s’agit de mon premier sujet, pardonnez moi s’il est mal introduit ( auquel cas n’hésitez pas à m’indiquer la bonne marche à suivre pour le faire ). J’ai au préalable cherché si ce sujet avait été directement abordé, et je n’ai rien trouvé ici.
J’ai tenté de m’informer sur les notions d’underachiever / underachievement, cependant je n’ai pas réussi à trouver assez d’information pour satisfaire ma curiosité.
La majorité des informations que j’ai obtenu s’intéressait à la notion d underachievement chez l’enfant voire l’adolescent, jamais l’adulte.
Est ce un mal qui s’éteint à l’âge adulte (J’en doute) ? Quelle en est/ sont la/ les causes ? Comment pourrait-on traduire/ définir cette notion ? Peut on la rapprocher du syndrome de l’imposteur ? A quoi vous fait elle penser ? L’absence du goût de l’effort ? De motivation ? D’estime de soi ? La peur de l’échec ?
Les questions ci dessus ne sont pas limitatives, bien au contraire, elles ne sont que là que pour lancer ce sujet qui appelle à vos contributions en tout genre.
Je prends les livres, les articles, les études, les réflexions, les questions…
Underachiever
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Re: Underachiever
Il faudrait que tu nous en donnes plus sur la notion de underarchiever pour que l’on puisse éventuellement commencer à te renseigner.
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Cioran
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Re: Underachiever
Alors si on décortique le mot underachievement, on trouve "under" donc sous et "achievement" typiquement traduit par réalisation, réussite, accomplissement. Ceci étant, des traductions moins littérales parlent notamment de "sous-performance". Encore une preuve qu'avec une traduction on modifie légèrement la signification. Car enfin la performance est ce qui amène à la réalisation, non?
Si je me réfère à la définition anglaise de underachiever, il s'agit "d'une personne qui ne réussit pas aussi bien ou ne travaille pas aussi dur qu'iel pourrait le faire".
Pour moi, ce sont 2 trucs complètement différents même si le résultat pourrait être le même. Et puis, ça a un mauvais goût de souvenir de commentaire sur mon bulletin à l'école "peut mieux faire".
Et puis, c'est quoi ce culte de la réussite ? C'est quoi réussir tout court?
Si je me réfère à la définition anglaise de underachiever, il s'agit "d'une personne qui ne réussit pas aussi bien ou ne travaille pas aussi dur qu'iel pourrait le faire".
Pour moi, ce sont 2 trucs complètement différents même si le résultat pourrait être le même. Et puis, ça a un mauvais goût de souvenir de commentaire sur mon bulletin à l'école "peut mieux faire".
Et puis, c'est quoi ce culte de la réussite ? C'est quoi réussir tout court?
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Re: Underachiever
On parle de quoi ? De volonté insuffisante, d'objectifs pas définis, de prix accordé à l'effort, de capacité à soutenir l'effort, de regard social sur la réussite ? De regard individuel et donc sans doute d'exigence personnelle ? Où sont les curseurs et qui les place ? 
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Re: Underachiever
Il me semble que le terme est utilisé outre-atlantique pour désigner une personne (sur)douée mais qui mène une vie tout à fait normale, sans action d'éclat ou réalisation remarquable. Et oui, c'est vu avec une connotation péjorative. L'idée est assez répandue, d'ailleurs MENSA a été fondé dans le but de rassembler des surdoués en se disant que, tous ensemble, ils allaient faire de grandes-choses et, résultat, ce sont plutôt des réunions amicales lors desquelles les membres s'amusent gentiment, heureux d'être parmi leurs pairs. Au grand dam des fondateurs.
Quand on se découvre avec un haut voire très haut QI, il est facile d'avoir le sentiment qu'avec un tel bagage, il faut faire de grandes choses, faire avancer l'humanité. Dormir dessus semble être du gâchis. C'est une idée qu'il faut chasser car, comme l'expriment les messages précédents, la notion de réussite est très floue. Quelqu'un qui devient très célèbre pour ses travaux ou son talent, tout en négligeant famille et amis, a-t-il réussi sa vie ? Quelqu'un qui a trouvé son bonheur personnel et a réussi à rendre heureux les gens autour de lui a-t-il raté sa vie ?
Il y a des tas de choses que l'on peut faire, et « mieux » n'est que l'une d'entre elles. Aucune n'est obligatoire.
Quand on se découvre avec un haut voire très haut QI, il est facile d'avoir le sentiment qu'avec un tel bagage, il faut faire de grandes choses, faire avancer l'humanité. Dormir dessus semble être du gâchis. C'est une idée qu'il faut chasser car, comme l'expriment les messages précédents, la notion de réussite est très floue. Quelqu'un qui devient très célèbre pour ses travaux ou son talent, tout en négligeant famille et amis, a-t-il réussi sa vie ? Quelqu'un qui a trouvé son bonheur personnel et a réussi à rendre heureux les gens autour de lui a-t-il raté sa vie ?
Il y a des tas de choses que l'on peut faire, et « mieux » n'est que l'une d'entre elles. Aucune n'est obligatoire.

- sanders
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Re: Underachiever
Au vu de ce qui est écrit plus haut, on pourrait les opposer non ?
Et toi, minou , qu'en penses-tu ?
Le premier jour du reste de ma vie : Un jour, J'ai pu observer que la poutre que je voyais dans l'oeil de mon voisin, je l'avais fait devenir paille dans le mien. Alors même que nous buttions sur les mêmes (em)bûches. Depuis, plus rien n'est pareil..
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Re: Underachiever
Bonjour à tous, si on regarde les définitions du Cambridge Dictionnary, c'est le "peu mieux faire', qu'on a (tous?) connu sur nos bulletins de salaire (et parfois au travail quand on est évalué par quelqu'un qui ne nous comprend pas).
Edit: bulletin de notes évidemment
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Re: Underachiever
J'ajouterais bien que la notion d'underachievement cache la prémisse d'une croyance en un monde juste : les efforts payent toujours, chacun a ce qu'il mérite etc...
Cette prémisse a la fâcheuse tendance à gommer ou sous-estimer grandement l'influence de la chance dans la performance/réalisation d'une tâche.
Personnellement n'étant pas d'accord avec cette prémisse, j'ai du mal avec cette notion secondaire.
Et puis on fera des grandes choses quand on aura trouvé lesquelles.
Cette prémisse a la fâcheuse tendance à gommer ou sous-estimer grandement l'influence de la chance dans la performance/réalisation d'une tâche.
Personnellement n'étant pas d'accord avec cette prémisse, j'ai du mal avec cette notion secondaire.
Et puis on fera des grandes choses quand on aura trouvé lesquelles.
Vous ne pouvez pas prouver que quelque chose n'existe pas, mais vous pouvez conclure qu'il n'y aucune raison de penser que ce quelque chose existe.
Richard Monvoisin
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Re: Underachiever
Ou alors on peut considérer qu’on fait de grandes choses tout le temps mais que la plupart du temps c’est invisible. C’est comme
Le ménage, c’est que quand il est pas fait que tout à coup tu te rends compte de sa valeur en fait.
Ça rejoint le « qu’est ce la réussite? » la notoriété?
Le ménage, c’est que quand il est pas fait que tout à coup tu te rends compte de sa valeur en fait.
Ça rejoint le « qu’est ce la réussite? » la notoriété?
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
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Re: Underachiever
Il faudrait peut-être replacer cette notion dans son contexte, très US-américain, car c'est la littérature anglophone autour du surdon qui aborde ce sujet. Et je ne suis pas sûre que ce soit vraiment dans une vision péjorative. Je ne pense pas qu'il faut aborder cette notion dans une vision empreinte de jugements de valeur, j'y vois une approche plutôt pragmatique, plus terre à terre.
Quand on détecte plus largement les enfants doués scolairement et leur offre des filières spécifiques pour leur permettre d'exploiter leur potentiel, comme c'est le cas outre-atlantique, on pourrait s'attendre à retrouver ces enfants dans des situations socio-professionnelles et économiques plutôt confortables à l'âge adulte. Or, bien qu'ayant accès aux filières spécifiques, voire d'excellence, donnant accès aux études supérieures, on ne retrouve pas forcément ces enfants là où l'on s'attendait à les rencontrer une fois devenus adultes, à savoir dans les universités, dans les strates supérieures des entreprises et organismes, là où l'on s'attend à tomber sur des personnes aux capacités intellectuelles supérieures à la norme en gros. Il parait donc tout à fait légitime de se poser la question de savoir pourquoi certains exploitent leur potentiel intellectuel comme on pouvait s'y attendre et d'autres pas. On est loin de l'idée d'accomplir de grandes choses, concept mal défini au départ déjà.
Ce n'est pas spécialement une histoire du "peut mieux faire" culpabilisant bien francophone, ni une question de "réussir sa vie" - notion floue et bien francophone elle aussi. Dans d'autres langues, il faut être plus précis. Ainsi, on peut réussir ou pas sur le plan professionnel en allemand par exemple et/ou s'épanouir, être satisfait, heureux ou pas dans sa vie de couple, de famille, sa vie privée tout court, mais ce sont deux choses bien distinctes.
À mon sens, il s'agit d'un questionnement similaire à celui qui cherche à comprendre pourquoi on trouve si peu de filles dans les filières scientifiques alors qu'elles ont généralement de meilleures notes que les garçons dans ces matières durant leur scolarité. Là non plus, ce n'est pas une question de flemme, de manque d'effort en premier lieu, il s'agit plutôt d'identifier les autres freins qui empêchent une personne d'exploiter son potentiel.
Et ces freins sont nombreux : ils peuvent être d'ordre économique si la famille n'a tout simplement pas les moyens de financer les études dans lesquelles s'épanouirait l'enfant scolairement doué. Ou peut-être qu'il n'est pas préparé à gérer les difficultés qui vont se présenter tôt ou tard. Ou qu'il préfère ne pas trop détonner pour éviter l'intello-bashing et avoir des potes. Peut-être que l'orientation n'était pas la bonne. Ou bien la personne a choisi de faire des études courtes pour être autonome au plus vite. Ou encore elle n'y croyait pas, le syndrome de l'imposteur donc, ou plus globalement un manque de confiance en soi. On peut aussi n'avoir aucun goût pour les grands concepts théoriques et préférer faire des choses de ses deux mains ou n'avoir aucune envie de rejoindre les rangs des moutons dans les grands groupes ou les requins de la haute finance. Il y a aussi le souci du transclasse, quand on n'a pas les codes ni le réseau qui permettraient de réaliser ses aspirations. Puis, dans le cas des jeunes femmes, il faut encore ajouter toute l'éducation genrée à la longue liste (non exhaustive) des freins, cette éducation qui les pousse à privilégier le relationnel, qui fait croire qu'il faut s'épanouir surtout dans son couple et sa maternité, qui ne leur apprend pas à jouer des coudes, à s'imposer, ni à refourguer la charge mentale de la gestion du quotidien à quelqu'un d'autre pour poursuivre ses objectifs sans s'éparpiller.
Les causes de la non-exploitation d'un potentiel intellectuel élevé (c'est ainsi que je traduirais la notion d'under-achievement) sont donc multiples et multifactorielles.
Puis, je rejoins ce qui a été dit plus haut : il n'y a aucune obligation d'exploiter un potentiel du moment où c'est le choix de la personne qui possède ce potentiel. La non-exploitation ne devient un problème que si la personne voudrait exploiter son potentiel et n'y parvient pas.
Quand on détecte plus largement les enfants doués scolairement et leur offre des filières spécifiques pour leur permettre d'exploiter leur potentiel, comme c'est le cas outre-atlantique, on pourrait s'attendre à retrouver ces enfants dans des situations socio-professionnelles et économiques plutôt confortables à l'âge adulte. Or, bien qu'ayant accès aux filières spécifiques, voire d'excellence, donnant accès aux études supérieures, on ne retrouve pas forcément ces enfants là où l'on s'attendait à les rencontrer une fois devenus adultes, à savoir dans les universités, dans les strates supérieures des entreprises et organismes, là où l'on s'attend à tomber sur des personnes aux capacités intellectuelles supérieures à la norme en gros. Il parait donc tout à fait légitime de se poser la question de savoir pourquoi certains exploitent leur potentiel intellectuel comme on pouvait s'y attendre et d'autres pas. On est loin de l'idée d'accomplir de grandes choses, concept mal défini au départ déjà.
Ce n'est pas spécialement une histoire du "peut mieux faire" culpabilisant bien francophone, ni une question de "réussir sa vie" - notion floue et bien francophone elle aussi. Dans d'autres langues, il faut être plus précis. Ainsi, on peut réussir ou pas sur le plan professionnel en allemand par exemple et/ou s'épanouir, être satisfait, heureux ou pas dans sa vie de couple, de famille, sa vie privée tout court, mais ce sont deux choses bien distinctes.
À mon sens, il s'agit d'un questionnement similaire à celui qui cherche à comprendre pourquoi on trouve si peu de filles dans les filières scientifiques alors qu'elles ont généralement de meilleures notes que les garçons dans ces matières durant leur scolarité. Là non plus, ce n'est pas une question de flemme, de manque d'effort en premier lieu, il s'agit plutôt d'identifier les autres freins qui empêchent une personne d'exploiter son potentiel.
Et ces freins sont nombreux : ils peuvent être d'ordre économique si la famille n'a tout simplement pas les moyens de financer les études dans lesquelles s'épanouirait l'enfant scolairement doué. Ou peut-être qu'il n'est pas préparé à gérer les difficultés qui vont se présenter tôt ou tard. Ou qu'il préfère ne pas trop détonner pour éviter l'intello-bashing et avoir des potes. Peut-être que l'orientation n'était pas la bonne. Ou bien la personne a choisi de faire des études courtes pour être autonome au plus vite. Ou encore elle n'y croyait pas, le syndrome de l'imposteur donc, ou plus globalement un manque de confiance en soi. On peut aussi n'avoir aucun goût pour les grands concepts théoriques et préférer faire des choses de ses deux mains ou n'avoir aucune envie de rejoindre les rangs des moutons dans les grands groupes ou les requins de la haute finance. Il y a aussi le souci du transclasse, quand on n'a pas les codes ni le réseau qui permettraient de réaliser ses aspirations. Puis, dans le cas des jeunes femmes, il faut encore ajouter toute l'éducation genrée à la longue liste (non exhaustive) des freins, cette éducation qui les pousse à privilégier le relationnel, qui fait croire qu'il faut s'épanouir surtout dans son couple et sa maternité, qui ne leur apprend pas à jouer des coudes, à s'imposer, ni à refourguer la charge mentale de la gestion du quotidien à quelqu'un d'autre pour poursuivre ses objectifs sans s'éparpiller.
Les causes de la non-exploitation d'un potentiel intellectuel élevé (c'est ainsi que je traduirais la notion d'under-achievement) sont donc multiples et multifactorielles.
Puis, je rejoins ce qui a été dit plus haut : il n'y a aucune obligation d'exploiter un potentiel du moment où c'est le choix de la personne qui possède ce potentiel. La non-exploitation ne devient un problème que si la personne voudrait exploiter son potentiel et n'y parvient pas.
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- Brunehilde
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Re: Underachiever
@lady space : j'aime beaucoup ton résumé, particulièrement la conclusion : en effet le seul vrai problème c'est si on n'arrive pas à réussir là on le voudrait vraiment si on en a objectivement les capacités.
Juste un complément, de mon point du vue le terme Underachiever ne se limite il ne me semble pas qu'aux capacités intellectuelles, des capacités artistiques (plus en lien avec l'émotionnel) ou physique chez un sportif sont aussi à prendre en compte par exemple.
Juste un complément, de mon point du vue le terme Underachiever ne se limite il ne me semble pas qu'aux capacités intellectuelles, des capacités artistiques (plus en lien avec l'émotionnel) ou physique chez un sportif sont aussi à prendre en compte par exemple.
Pourquoi se préoccuper des chevaux à rayures quand on peut chevaucher des loups !


- lady space
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Re: Underachiever
Tu as raison @Brunehilde : il y a aussi le potentiel artistique et sportif qui peuvent s'exploiter ou non. Puis, j'ai volontairement omis d'inclure les enfants surdoués en échec scolaire aussi, dont les performances sont clairement en-dessous de ce que leur potentiel leur permettrait de faire, tout simplement parce qu'une partie des articles anglophones se base sur des cohortes identifiées par le SAT (Scholastic Aptitude/assessment Test) qui passent donc à côté des élèves non compatibles avec les exigences du système scolaire.
Puis, il y a un autre cas de figure : on peut avoir des capacités intellectuelles indéniables mais être tellement éloigné de son soi véritable, de ses propres désirs et de ce qu'on voudrait vraiment pour soi-même que l'on ne sait même pas dans quoi on serait susceptible de s'épanouir. Et ceci surtout quand le potentiel est pour ainsi dire touche-à-tout et pas axé sur un domaine précis.
Puis, il y a un autre cas de figure : on peut avoir des capacités intellectuelles indéniables mais être tellement éloigné de son soi véritable, de ses propres désirs et de ce qu'on voudrait vraiment pour soi-même que l'on ne sait même pas dans quoi on serait susceptible de s'épanouir. Et ceci surtout quand le potentiel est pour ainsi dire touche-à-tout et pas axé sur un domaine précis.
- Ces utilisateurs ont remercié l’auteur lady space pour son message :
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