Acrimonie
En fond de nuit
A morfondre
Mes envies
M’en suis nimbé
Comme exutoire
Tel linceul
En mon miroir.
Je l’ai voulu,
Mon cœur misandre
Sans qu’il ne vienne
À se pierre fendre.
Alimenté par la bêtise
Les esprits veules,
La couardise,
Ce monde s’oublie
Dans sa latence
Son manque d’esprit
Son appétence.
Je l’ai voulu,
Mon cœur misandre
Sans qu’il ne vienne
À se pierre fendre.
Souvenir d'outre-tombe....
- Sôsuke (惣右介)
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Re: Souvenir d'outre-tombe....
Merci du partage. Ça me rappelle mon style tant dans le rythme que le choix de certains termes, récurrents dans mon oeuvre....d'outre tombe aussi.
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
- Sôsuke (惣右介)
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Re: Souvenir d'outre-tombe....
Ah ben de rien, je ressors mes vieux carnets de mon époque poétique ^^
"Ego sum qui sum."
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Re: Souvenir d'outre-tombe....
rhaaa!!!Sôsuke a écrit :Ah ben de rien, je ressors mes vieux carnets de mon époque poétique ^^
j'aurais aussi aimé partager, mais...
mes anciennes suées ont séchées,
ma vieille huile est recyclée,
mes sculptures données,
mes peintures envolées,
je n'ai plus que moi... MAIS!
ma bonne humeur,
vous chauffera le coeur!
voila!!!
"Ne vous en faites pas, le trac, cela viendra avec le talent" , Sarah Bernhardt.
- Sôsuke (惣右介)
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Re: Souvenir d'outre-tombe....
Etoile filante
Et coule la larme de l’âme
Brisant le reflet du miroir
S’essouffle doucement cette flamme
Plongeant le jour vers le soir
Que file un instant cette étoile
Tel un trait sur cette toile
Histoire traînée sans poursuite
Avance sans connaître succès
Ta vie ressemble à une fuite
Pleine de débouchées sans accès
Laisse partir cette étoile
Trace un nouveau trait sur cette toile.
Le nain de mon jardin
Petit nain sort des fourrés
Pour jouer dans le verger
Mais l’Usine, fée d’égout,
Dans la verdure fait des trous
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Lui aussi il jardine
Avec sa pelle et son ti seau
Dans ta tête il se dandine
Et pousse les rêves au son des mots
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Des tis nains, j’ai l’champion
Les songes poussent à foison
Toi aussi sauve le tien
La clé de l’avenir il détient
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Couché au coin du feu
J’ôte ta couverture
Et commence à lire pour deux,
A même le corps ton écriture.
Livre ton histoire à présent
Enivre mes sens un moment.
Sens mon regard te toucher
Ma peau t’observer
Nos cœurs résonner
Les pages se tourner
Livre ton histoire à présent
Enivre mes sens un moment.
Chaque membre son chapitre
Offre un jeu de mystères
A la recherche de sens qui troublent
Mes doigts lisent pour te plaire
Ton livre ouvert un instant,
Enivre mes sens un moment
Platitudes
Regarde le sapin vert
Posé dans le jardin
C’est un peu comme la mer
Pleine de mouette le matin
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
J’ai vu une fleur
C’était une pâquerette
j'étais en pleur
Y avait rien de chouette
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
Métro-boulot-dodo
Voilà le programme
Demain j'ai mal au dos
J'ai pas pris un gramme
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
Ce soir y a la télé
Pas besoin de bouger
Je squatte le canapé
Encore une belle journée
j'm'entoure de platitudes
au fond c'est pas si rude
Et coule la larme de l’âme
Brisant le reflet du miroir
S’essouffle doucement cette flamme
Plongeant le jour vers le soir
Que file un instant cette étoile
Tel un trait sur cette toile
Histoire traînée sans poursuite
Avance sans connaître succès
Ta vie ressemble à une fuite
Pleine de débouchées sans accès
Laisse partir cette étoile
Trace un nouveau trait sur cette toile.
Le nain de mon jardin
Petit nain sort des fourrés
Pour jouer dans le verger
Mais l’Usine, fée d’égout,
Dans la verdure fait des trous
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Lui aussi il jardine
Avec sa pelle et son ti seau
Dans ta tête il se dandine
Et pousse les rêves au son des mots
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Des tis nains, j’ai l’champion
Les songes poussent à foison
Toi aussi sauve le tien
La clé de l’avenir il détient
Toi aussi sauve un nain
Alors plante le dans ton jardin
Couché au coin du feu
J’ôte ta couverture
Et commence à lire pour deux,
A même le corps ton écriture.
Livre ton histoire à présent
Enivre mes sens un moment.
Sens mon regard te toucher
Ma peau t’observer
Nos cœurs résonner
Les pages se tourner
Livre ton histoire à présent
Enivre mes sens un moment.
Chaque membre son chapitre
Offre un jeu de mystères
A la recherche de sens qui troublent
Mes doigts lisent pour te plaire
Ton livre ouvert un instant,
Enivre mes sens un moment
Platitudes
Regarde le sapin vert
Posé dans le jardin
C’est un peu comme la mer
Pleine de mouette le matin
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
J’ai vu une fleur
C’était une pâquerette
j'étais en pleur
Y avait rien de chouette
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
Métro-boulot-dodo
Voilà le programme
Demain j'ai mal au dos
J'ai pas pris un gramme
Un monde de platitudes
Ça fée des matins rudes
Ce soir y a la télé
Pas besoin de bouger
Je squatte le canapé
Encore une belle journée
j'm'entoure de platitudes
au fond c'est pas si rude
"Ego sum qui sum."