Que lisez-vous en ce moment ?

[Enuma]

Si quelqu'un a lu La tour Sombre de King, je lirai volontiers son avis qui m'aidera peut-être à me décider.

J'ai lu les 7 premiers tomes, que j'ai trouvé assez inégaux. En fait, j'avais commencé par le tome 3 ("les terres perdues") parce que je ne savais pas que c'était une série. J'ai adoré ce tome et j'ai du combattre la frustration de devoir attendre le tome 4, pas sorti à l'époque. Du coup, j'ai lu les deux premiers. Le tome 1 est particulier car c'est un recueil de nouvelles. Le Tome 2 lance vraiment l'histoire avec les personnages récurrents.
J'ai beaucoup moins aimé les tomes plus récents (notamment le 4, grosse déception après tant d'attente). J'avoue être aussi un peu déçue par la fin du tome 7 que je trouve "trop facile".

Sinon, ce qui me plaît dans cette série, c'est le passage entre les mondes. Le fait de voyager dans des dimensions parallèles. C'est pour ça "le Talisman" m'avait énormément plu.

J'ai aussi beaucoup aimé que l'on trouve une sorte de cohérence avec l'ensemble des autres livres de King. Il y a des références de presque tous ces bouquins, en particulier "le Fléau", autre série que j'ai vraiment beaucoup apprécié.

[Swinn]

Ah oui la Talisman ! Je me souviens avoir adoré ce livre. Mais il me semble que c’est plus Bachman que King.

[Invité]

@Enuma merci beaucoup pour cet avis détaillé. Je vais essayer, du coup, ça me fait envie. J'ai attaqué La Duchesse de Langeais, mais un peu de King entre deux chapitres d'un Balzac déjà connu, ça doit pouvoir passer.

[Enuma]

Ah oui la Talisman ! Je me souviens avoir adoré ce livre. Mais il me semble que c’est plus Bachman que King.

C'est bien un King mais il a été co-écrit avec Peter Straub. Il y a même une suite "les Territoires" que j'ai lu aussi mais dont je me souviens moins.

[Swinn]

Peter Straub tu as raison. Merci d’avoir rafraîchi ma mémoire.
Je me souviens néanmoins que j’avais adoré le livre.

[JCL50]

Je parle moins systématiquement des livres que je lis, dernièrement. Voici un petit retour de certaines de mes lectures récentes :

- Sérotonine de Houellebecq, j'aime bien cet auteur, même si parfois il m'énerve un peu (j'avais adoré La Carte et le Territoire, et été un peu perplexe avec La Possibilité d'un Île). Ici il dépeint bien le déclin de la France agricole, à lire si on a le moral solide...

- La Conjuration des Imbécile de John Kennedy Toole. C'est drôle et absurde, c'est, comme dit en 4e de couv., une sorte de Don Quichotte moderne. Pas toujours aisé à lire car la façon de parler des personnage est retranscrite par des mots déformés. Le personnage d'Ignatius Reilly est inoubliable.

- Le Procès de Kafka. La aussi, Il y a une part d'absurde mais ici, l'atmosphère est pesante, l'architecture improbable, ça m'a un peu rappelé l'ambiance du film Brazil. C'est un livre qui est une critique de la justice et de la bureaucratie, mais on sent que derrière ce niveau de langage, il y a autre chose à y décrypter.

- Les Dieux Ont Soif d'Anatole France. Roman historique se déroulant pendant la Révolution Française où on voit la montée de la Terreur. J'ai adoré le style qui est à la fois soutenu et élégant tout en restant très fluide, agréable à lire.

[Invité]

J'ai adoré le style qui est à la fois soutenu et élégant tout en restant très fluide, agréable à lire.

Ah, Anatole France... Il est très démodé aujourd'hui, mais c'est bien injuste.

[Rune]

Anatole France : voilà bien un auteur que je n'aurais pas eu l'idée de lire si vous n'étiez pas passés par là !

► Afficher le texte

Bon, je crois que je ne le mettrai pas en haut de ma pile à lire quand même !

Pour ma part, ce n'est pas ce que je lis en ce moment précis, mais j'ai fait une petite thématique autour de la mère ces derniers mois avec :
-Une mort très douce, de Beauvoir
-Une femme, d'Ernaux
-Combat et métamorphoses d'une femme, d'Edouard Louis
-Sous les bouclettes, roman graphique de Mélaka, la fille de Gudule, avec des dessins de cette dernière

Devinez quoi ?

► Afficher le texte

Beauvoir gagne haut la main dans mes préférences. Je mets à part le roman graphique, sincère et dur (Gudule était atteinte d'un cancer du cerveau, ça raconte sa maladie du point de vue de sa fille...). Sinon les trois autres textes ont le même thème, et sont tous assez courts. Edouard Louis et Annie Ernaux, surtout cette dernière, m'ont un peu déprimée. Même pas par le thème de leur récit, mais par leur écriture ''sèche'', qui me fait me demander à chaque fois (j'avais eu le même sentiment au sujet de leur bouquin à propos de leur père...) : comment peut-on résumer une vie à cela ? C'est comme si leurs personnages se résumaient à une condition sociale et à une suite de ''faits'', sans intériorité aucune, ou alors très fruste. Je crois que c'est ce qu'ils cherchent à montrer, ce poids de la condition sur une vie, mais ça me file le vague à l'âme. Beauvoir quant à elle réussit au moins à offrir à sa mère une forme de douceur qui la sort justement un peu de sa condition d'origine, je trouve cela plus réconfortant... Réconforter n'est pas le but de la littérature, me direz-vous, mais quand même...

[Okeanikor]

Trop intelligent pour être heureux

[GraineDeNana]

Victus Barcelone 1714 d'Albert Sanchez Pinõl

Début XVIIIème un adolescent apprend les techniques d'ingénierie militaire auprès de Vauban vieillissant. Il rentre ensuite dans sa Catalogne d'origine et participe à la guerre pour la succession au trône d'Espagne, dans laquelle s'affrontent des puissances européennes alliées (la France est alliée de la Castille à l'Epoque). J'en suis page 300, le siège de Barcelone n'a pas encore commencé...
Gros roman historique de plus de 700 pages mais porté par toute la fantaisie de cet auteur à mon avis trop peu mis en avant en France.

J'ai dévoré l'an dernier du même auteur Pandore au Congo, c'est juste bluffant : plein d'aventures picaresques, un scénario vraiment subtil, une belle histoire d'amour, une part de fantastique extrêmement réussie, de la littérature exigeante avec le plaisir en premier. J'ai adoré vraiment Ne lisez pas la quatrième de couverture et lancez vous sans a priori ! En plus c'est chez Actes Sud et la couverture est vraiment belle.

Je ne sais pas si qqn a déjà lu du même auteur La peau froide qui a eu du succès à sa sortie il y a 20 ans ou si qqn a aussi lu Pandore au Congo
Parce que Victus, au vu de l'épaisseur et du sujet, ça n'est peut-être pas celui qu'on choisit en premier

[Invité]

si qqn a aussi lu Pandore au Congo

Je l'ai lu : je m'y suis bien amusée, sans le trouver aussi sensationnel que toi. Mais je ne suis pas une grande amatrice de récit picaresque.
Je note le titre que tu signales pour peut-être redonner une chance à l'auteur.

En ce moment, je lis Underground Railroad de Coleson Whitehead, après avoir lu Nickel Boys. Je suis un peu déçue : l'idée de départ est brillante -raconter les tribulations d'une esclave en fuite dans l'Amérique du XIXème siècle en littéralisant la métaphore du "train souterrain", et faire de chaque station où débarque la malheureuse un tableau circonstancié d'un aspect du racisme Nord-Américain (esclavage de plantation, programmes médicaux criminels, chasses sanglantes du Ku Klux Klan, etc.). L'écriture est belle, la fantaisie et l'horreur sont au rendez-vous, mais l'ensemble est sans surprise et légèrement pataud. Je regarde la série en parallèle (mise en scène par Barry Jenkins) : elle atténue les défauts du livre par une condensation intelligente de son intrigue, tout en offrant des images splendides et parfois d'intenses moments de pur cinéma, hérités de Douglas Sirk ou de Tarkovski. Je préfère l'adaptation au roman.

[Invité]

@Enuma j'en suis au deuxième tome de La Tour Sombre, que ton avis m'avait encouragée à entamer, et je ne parviens pas à dépasser le stade de la perplexité. Pour le moment, c'est le caractère disparate de l'ensemble qui me paraît le plus frappant, joint à une dimension allégorique des personnages assez intéressante. Le pistolero chevaleresque affrontant au bord d'un improbable océan des homards géants m'a quelque peu cueillie à froid dans ce volume, je l'avoue ; J'ai ri comme une baleine et je soupçonne que j'ai eu tort ; l'introduction de la figure dédoublée d'Odetta-Detta (qui semble symboliser pour King la fracture interne de la communauté noire américaine) m'a redonné un peu de courage pour avancer dans le volume, mais je reste hésitante. Grand-œuvre d'un auteur torturé ou salmigondis d'un bricoleur mégalomane tirant à la ligne... A décider.
Merci en tout cas de ton avis qui m'a décidée à franchir le pas de la lecture, c'est une forme de l'écriture de King que je connaissais pas.

[Enuma]

@Judith, je l'ai lu au lycée et que je devais être dans un autre état d'esprit. Possible que je n'aurais pas le même enthousiasme si je les relisais. Le tome 3 me semble le meilleur de tous rétrospectivement (celui que j'ai lu en premier). En tout cas, j'admire ta ténacité si le début ne t'emballe pas !!!

[Fu]

J'avais commencé La Tour sombre il y a des années, sans réussir à le terminer, ça m'avait pas mal ennuyé, même si le thème avait tout pour me plaire. Je réessaierai peut-être. Là, je viens de commencer Michel Strogoff, déjà vu en film il y a des années mais que je n'avais jamais lu. Il m'a rapidement captivé.

[Invité]

En tout cas, j'admire ta ténacité si le début ne t'emballe pas !!!

Disons plutôt que je suis curieuse et que j'aime me faire une idée personnelle de ce que je lis. Au vu de ta réponse, je vais pousser jusqu'à la fin du tome 3, ça me semble indispensable. J'ai vu qu'il existe une adaptation cinématographique du cycle, avec Idris Elba dans le rôle principal, mais ça sens le navet cosmique plus qu'autre chose et je vais donc probablement m'en dispenser.
@Fu avec Jules Verne, tu ne risques pas grand chose. J'adore Michel Strogoff, que bizarrement j'avais découvert, enfant, par son adaptation en bande dessinée dans Le journal de Mickey (avec Mickey dans le rôle de Strogoff et Pat Hibulaire dans celui d'Ogareff, c'était très chouette ). Le film auquel tu penses est celui de Gallone?

[Fu]

@Judith, je ne sais plus lequel j’ai pu voir. Je me rappelle un héros assez chevelu et blond, en regardant rapidement sur imdb ça ne semble pas correspondre aux films mais plutôt à la mini série de 1975.

[Invité]

plutôt à la mini série de 1975.

D'accord, merci. Je ne l'ai pas vue, j'ignorais même son existence (grâce à l'absence de télévision chez moi pendant ma jeunesse, j'ignore à peu près tout des productions de ce type. ).

[Enuma]

J'ai vu qu'il existe une adaptation cinématographique du cycle, avec Idris Elba dans le rôle principal, mais ça sens le navet cosmique plus qu'autre chose et je vais donc probablement m'en dispenser.

oui j'en ai entendu parler mais je n'ai pas osé franchir le pas de le voir pour la même crainte que toi !

[Invité]

je n'ai pas osé franchir le pas de le voir

J'ai failli céder moi-même quand j'ai vu qu'il était disponible sur Netflix : mais après enquête, il semble que les adaptateurs aient lâchement prudemment renoncé aux homards géants et à la femme double (en plus d'être mutilée et possédée par un démon, l'heureuse créature -c'est fou ce qu'il fait bon être une femme chez King... ), bref aux aspects les plus kitsch du cycle, qui étaient aussi potentiellement les plus amusants à l'écran. Il ne reste apparemment qu'une fable assez niaise, que je ne verrai donc pas. C'est un peu dommage.

[enufsed]

La France sous nos yeux de Jean-Laurent Cassely et Jérôme Fourquet au Seuil
Les auteurs partent d'un constat simple : au moment de la crise des gilets jaunes, la plupart des observateurs furent désarçonnés et bien en peine d'expliquer ce mouvement qui rompait avec les mouvements sociaux que nous connaissions jusque là, habitués à voir les colères remonter les grandes avenues parisiennes derrières les banderoles syndicales. Nous avons alors comme découvert ce que nous côtoyions chaque jour : un pays économiquement et socialement structuré par ses voies de communication en particulier automobiles de l'autoroute jusqu'à ce point de distribution ultime qu'est le rond-point.
Dès lors le livre prend la route et opère un geste simple : montrer ce que nous avons sous les yeux et auquel nous ne prêtons d'autre attention que celle portée à un paysage indistinct qui défile. Et avec ce paysage ce sont aussi les années qui défilent, depuis la fin des années 70 jusqu'au Covid, l'ouvrage ne fait pas tant l'inventaire des changements que le constat du caractère inexorable du changement, montrant que les ruptures profondes ne se font pas à l'échelle d'un demi-siècle mais de simples décennies. Et si on peut faire une tautologie qui pourrait servir d'enseignement en ces temps de campagne électorale : la France de 2021 est la France de 2021 et rien que cela. Tout décalage du regard vous la fera perdre de vue.
Sans faire de politique les auteurs décrivent ce monde en mouvement perpétuel et qui s'échappe dès qu'on croit pouvoir le tenir : c'est une lecture passionnante où en permanence tout nous semble presque trivial (de Stéphane Plaza à Disneyland Paris, de la tension foncière sur la côte atlantique à l'installation d'éco-villages dans la Drôme, des émeutes du Nutella au micro-brasseries) et en même temps neuf et doué d'une incroyable cohérence interne. Et ce n'est pas sans une certaine émotion qu'on retrouve parfois décrites en quelques pages les mutations d'un monde où l'on était plongé enfant et que l'on lit synthétisées et résumées des années d'adaptations et de remises en causes professionnelle de ses parents face à ces mutations (dans mon cas, le monde de la boulangerie).

[Miss souris]

Il est dans ma pile...j'en déduis que ça t'a plu.

[Invité]

Cadeau de Noël avant l'heure : Le trône de fer et les sciences (dir. J. B Steyer), Belin.
Il s'agit d'un recueil d’une dizaine d’articles, de valeur et d’intérêt inégal mais globalement de bonne qualité, qui aborde la saga littéraire et/ou la série télévisée à travers les regards de spécialistes de plusieurs domaines scientifiques. On y lira ainsi avec amusement et profit une synthèse sur plusieurs possibilités de modélisation du climat de Planetos, la planète où se déroule le récit, ainsi qu’un essai de classification phylogénétique de sa faune et de ses populations humaines et humanoïdes, joint à un précis de sa géologie. Les différents langages évoqués ou développés sur les continents de Westeros et d’Essos font l’objet d’une analyse linguistique serrée. Une excellente analyse des types de bateaux visibles dans la série télévisée fait le point sur les influences historiques et archéologiques se faisant jour dans le travail des adaptateurs de l’histoire à l’écran, tout en donnant très envie de revoir les passages concernés. Pour clore l'ouvrage, une très belle analyse du prologue télévisuel sous l'angle de la perception et de la représentation du cadavre dans l'imaginaire occidental propose des rapprochements iconographiques passionnants, et une hypothèse d'interprétation très stimulante d'un des passages les plus impressionnants de la série.
D’autres apports sont moins satisfaisants, comme l’article sur la relation complexe qu’entretient l’ensemble narratif imaginé par Martin avec l’histoire réelle et fantasmée, un peu rapide. Celui sur la psychologie de quelques-uns des principaux personnages est très agréable à lire, mais il manque de cohérence dans sa mise en œuvre d’approches théoriques aussi différentes que celle de Jung et celle des auteurs du DSM : au final, on se sait pas si Joffrey Baratheon est psychotique ou antisocial, ni si ses tares et celles de Robin Arryn, rapprochées pour les besoins de la cause , résultent d’une figure maternelle déficiente ou d’un défaut d’intégration des traumas infantiles. Ce n’est pas très grave et l’ensemble fournit un moment de lecture plaisant et instructif.

[Artémis]

Je reviens doucement dans les livres, pas facile pour moi quand la tête par en cacahuète.
Mais le fait que se soit le seul sous-forum auquel j'ai mis en place un envois de notifications à chaque post me fait des petites piqures de rappel sur le fait que lire ça fait aussi du bien et que des fois s'est bien de se forcer un peu ^^.

Bon j'ai définitivement remiser " les forbans de Cuba" de Dan simmons après cette troisième tentative il ira au vide grenier.... Je ne retrouve pas du tout cette écriture rythmé et direct qu'il peux avoir dans "l'échiquier du ma"l ou "le chant de Kali" deux de ses romans que j'avais adorée.

Mon deuxième auteur japonais Akira Yoshimura "le convoi de l'eau". J'ai trouvée ça hyper reposant et dépaysant ! Un rythme lent, des paysages, on attends à chaque instants un gros rebondissement, un truc incroyable car tout laisse à penser que cela va arriver. Mais tout avance calmement avec beaucoup de rituels. J'ai franchement appréciée.

Et là je finis "du sentiment de la nature dans les sociétés modernes" d'Elisée Reclus. Alalala le pauvre si il voyait où nous en sommes et à quel point l'humain est détaché du monde naturel qui l'entoure...

[Caracolle]

Ce sujet est génial, je lis beaucoup de fantasy mais il me donne envie de relire certains grands "classiques" que je n'ai jamais lu comme Voyage au bout de la nuit de Céline.

Dernièrement j'ai lu :

La fileuse d'argent de Naomi Novik : J'ai bien aimé mais ça ne m'a pas passionné non plus. Il s'agit d'un conte inspiré d'un univers Russe. On suit l'histoire de trois filles / femmes qui vivent dans un monde ou l'hiver est très présent, il gèle les récoltes et complique la vie de tout le monde, chaque année il parait plus long et plus rigoureux. Tout le monde sait qu'il est créé par des créatures fantastiques, les Stariks, et un jour l'hiver arrive au milieu de l'été et ne s'arrête plus. L'histoire tourne autour de ces Starik et de la quête des 3 héroïnes pour mettre fin à l'hiver mais aussi pour combattre leurs destins (une vie dans une famille pauvre et violente, dans une famille riche avec un mariage tout tracé et arrangé et la reprise de l'activité de preteur de la famille qui necessite de s'endurcir avant l'heure).
C'est "sympathique" mais cela reste un conte, c'est court, les personnages sont attachants mais l'histoire va à l'essentiel. Ca manque un peu de développement ou de profondeur pour moi mais si on le prend comme un conte c'est OK.

Le cycle de Syffe de Patrick K. Dewdney : alors là, c'est un coup de coeur
Au départ ce qui m'a attiré c'est que l'auteur écrit en français et que c'est de la fantasy Et puis le premier tome s'appelle L'enfant de poussière, je trouvais le titre magnifique.
Il m'a fait penser, au début, à l'assassin royal de Robin Hobb car on suit la vie de Syffe, un orphelin, depuis son enfance. On vit sa vie par ses yeux, on le voit grandir et bien sur il lui arrive pas mal de choses qui bouleversent sa vie. Au départ c'est un enfant pauvre, sans famille, qui se débrouille pour survivre comme il peut, puis son monde est perturbé par des soucis "politiques" dans le royaume. Il y a aussi de la magie mais pas de dragons ou de manifestations spectaculaires.
Je me suis très vite attachée au personnage et je trouve l'écriture bien dosée entre l'action, les descriptions, les sentiments du personnage etc... Le combo gagnant pour vouloir la suite vite vie vite
Parce que "oui", il y a 3 tomes déjà sortis mais l'auteur en prévoit 7 pour finir sa saga ! Heureusement il est jeune et semble tenir le rythme jusque là (par comme G.R.R Martin ou Patrick Rothfuss )

[Swinn]

j'ai lu récemment le premier tome du cycle de Syffe, ouais , bon ,j'ai commencé le deuxième et j'ai laissé& tombé cela ne m'a pas plus plus que cela.

Sinon je lis en ce moment Boréal de Sonja Delzongle, roman policier qui se passe dans la nuit arctique. C'est bien écrit, c'est bien construit, l'histoire est surprenante, j'aime bien cette auteur qui construit des histoires prenantes avec des personnages solides. J'avais lu récemment du même auteur L'homme de la plaine du Nord que j'avais beaucoup apprécié.
Ce qui est bien avec ce genre d'écrivain pareil qui est assez prolifique ( et il y en a d'autres) c' est que lorsqu'on est en manque d'inspiration pour un nouveau livre, on peut toujours se rabattre sur un de ses romans, on n'est jamais déçu.