Poétiquement vôtre
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Re: Poétiquement vôtre
Le principe du participe passé
Permet le souffle d’être soi.
Suffisant le sel du piment,
Présent sent le ciel
Sur la douceur promise.
Siffle, pinson,
ça sonne parfaitement.
Permet le souffle d’être soi.
Suffisant le sel du piment,
Présent sent le ciel
Sur la douceur promise.
Siffle, pinson,
ça sonne parfaitement.
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
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Re: Poétiquement vôtre
La participation du principe passé
Promet la soie du souffle d’être.
Prenant sur une selle l’amante,
Présentes sont les ailes
Sur l’étance permise.
Renifle, canasson,
Intemporel parfaitement.
« [...] je préférerais être porcher à Amagerbro et être compris des porcs, plutôt qu’être poète et mal compris des hommes. »
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Re: Poétiquement vôtre
Naissance
L’enfant vient en hurlant, il brise la chaîne
Que porte son parent, responsabilisé
Bruit que donne l’élan, lorsqu’on est sacrifié
Malgré soi en étant, élu dans l’arène.
Mais l’enfant ne sait pas, que dès qu’il fait son cri
De ce futur schéma, adulte déjà sait,
Conditionné à ça, sans pouvoir le nommer
Qu'il offre en état , un être qui le fuit.
Ne restons conscients, que quelques moments sourds
Du souffle de l’ayant droit de sa liberté.
Nous sommes tous priant en l'heure avancée
Qu’ils restent oscillants, nos illusions de gourds
Sages ou frétillants , par notre main, menés
Taisant qu’également, nous aussi, sommes nés.
L’enfant vient en hurlant, il brise la chaîne
Que porte son parent, responsabilisé
Bruit que donne l’élan, lorsqu’on est sacrifié
Malgré soi en étant, élu dans l’arène.
Mais l’enfant ne sait pas, que dès qu’il fait son cri
De ce futur schéma, adulte déjà sait,
Conditionné à ça, sans pouvoir le nommer
Qu'il offre en état , un être qui le fuit.
Ne restons conscients, que quelques moments sourds
Du souffle de l’ayant droit de sa liberté.
Nous sommes tous priant en l'heure avancée
Qu’ils restent oscillants, nos illusions de gourds
Sages ou frétillants , par notre main, menés
Taisant qu’également, nous aussi, sommes nés.
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Re: Poétiquement vôtre
Blessure élancée
Le temps sait guérir, dit-on ?
Et les sillons d’éternité
Aussi ?
Le temps sait guérir, dit-on ?
Et les sillons d’éternité
Aussi ?
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Re: Poétiquement vôtre
Pli du creux suspendu
Boursouffle le plein attendu
l’esprit se charge à la peau drue
le corps investit l’espace des rues
le souffle revient.
Pile heureux convenu
Froissé, le lin menu
L’attention se fixe, mue
Avec calme, s’il sut.
Flous en moins.
Boursouffle le plein attendu
l’esprit se charge à la peau drue
le corps investit l’espace des rues
le souffle revient.
Pile heureux convenu
Froissé, le lin menu
L’attention se fixe, mue
Avec calme, s’il sut.
Flous en moins.
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Re: Poétiquement vôtre
Rosée de lumière brave
Sur des pétales fébriles
Champ de sentiments
Nourri d’une aube fertile
Une pluie de papillons
Voletant sans prière
Remonte le long
Des nervures de la terre
Jusqu’à la source impossible
Des rêves sensibles
Sur des pétales fébriles
Champ de sentiments
Nourri d’une aube fertile
Une pluie de papillons
Voletant sans prière
Remonte le long
Des nervures de la terre
Jusqu’à la source impossible
Des rêves sensibles
Re: Poétiquement vôtre
Rassure-moi, tu es de sexe féminin ?
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- Pascalita
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Re: Poétiquement vôtre

Il y a probablement un truc que je n'ai pas saisi dans l'histoire mais vu comme ça, ça peut être une remarque assez désobligeante, surtout dans un fil où on s'expose, mine de rien.
Tu voulais dire quoi exactement, @Apoph ?
Re: Poétiquement vôtre
Qu'on peut lire le poème comme un émoi sexuel féminin (pétales / nourriture fertile / nervure) ??
Mais je ne vois pas cependant la nécessité d'être de "sexe féminin" pour écrire ça (même en appliquant cette grille de lecture).
Mais je ne vois pas cependant la nécessité d'être de "sexe féminin" pour écrire ça (même en appliquant cette grille de lecture).
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Re: Poétiquement vôtre
Oups !
J'étais en train de continuer à réfléchir, et me demander si j'avais raté plus que je ne croyais !
Pardon !
J'étais en train de continuer à réfléchir, et me demander si j'avais raté plus que je ne croyais !

Re: Poétiquement vôtre
Je réalise que ma réponse n’a pas été postée. Aha. Peu importe !
Je ne dis, suggère qu’une chose dans le commentaire que je fais, et c’est dans son contenu pur, que je vais reformuler un peu ici : cette personne est de sexe féminin, j’ose l’espérer.
Je ne dis, suggère qu’une chose dans le commentaire que je fais, et c’est dans son contenu pur, que je vais reformuler un peu ici : cette personne est de sexe féminin, j’ose l’espérer.
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Re: Poétiquement vôtre
je vois toujours pas la différence, ça reste avec un soupçon de désobligeance... Tiens, moi j’espère bien que cette personne soit un homme !
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
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Re: Poétiquement vôtre
Ah tiens, je n'avais pas vu la possible lecture "sexuelle"
dans mon esprit c'était tout autre chose de beaucoup plus abstrait, de l'ordre de l'âme, un degré presque purement théorique, habillé de mots imparfaits. C'est amusant d'y voir un sexe à l'auteur. Ceci étant j'ai une part féminine assez développée je crois, rien de très surprenant, merci. Elle doit se retrouver ici aussi, peut être :
Au cœur d'un bois rare
L'ombre d'une essence pousse en secret
S’abritant de l’orage et des ondées
Sous des feuilles en miroir
Son parfum sauvage est celui du bosquet

Au cœur d'un bois rare
L'ombre d'une essence pousse en secret
S’abritant de l’orage et des ondées
Sous des feuilles en miroir
Son parfum sauvage est celui du bosquet
► Afficher le texte
Re: Poétiquement vôtre
► Afficher le texte
Sombre élan des silences libérés dans la danse
De nos âmes retrouvées !
A l'instant dans un monde dur et aliéné
Par le plaisir qui abonde, facile et rare
De plus en plus rare
Plus on en a, plus il se tare
Où est notre dose ?
Pourriez-vous s'il vous plait
Faire plus grand qu'un jardin de roses ?
Et nous rendre ainsi débile la beauté ?
Désir d'avoir, de pouvoir
Désir de rien
Puis d'avilir, puis de détruire
Dérisoire instinct
Prêtant les flancs aux rires
Heureusement n'apparaît jamais en retard
Aux sommets de l'Histoire
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Re: Poétiquement vôtre
@Fugace : merci pour tes poèmes. Moi, j'aime le sombre, c'est là que la lueur ou l'étincelle sont les plus éblouissantes.
Hors-sujet
Et je vois plus haut quelque chose qui me dépasse, cette histoire de sexe qui orienterait la manière d'écrire... Et bien j'ose espérer que nombre d'hommes qui écrivent sont, de par leur extrême sensibilité ( associée dans nos cultures à du féminin... Bref...) tout à fait légitimes pour transmettre au lecteur des sensations ou émotions liées au plaisir féminin. Ou sinon, faites-moi migrer sur une autre planète.
"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Re: Poétiquement vôtre
Hors-sujet
Tu as tout as fait raison, dans ton « [offtopic[-]» !sandrinef a écrit : ↑jeu. 10 juin 2021 13:07 @Fugace : merci pour tes poèmes. Moi, j'aime le sombre, c'est là que la lueur ou l'étincelle sont les plus éblouissantes.Hors-sujetEt je vois plus haut quelque chose qui me dépasse, cette histoire de sexe qui orienterait la manière d'écrire... Et bien j'ose espérer que nombre d'hommes qui écrivent sont, de par leur extrême sensibilité ( associée dans nos cultures à du féminin... Bref...) tout à fait légitimes pour transmettre au lecteur des sensations ou émotions liées au plaisir féminin. Ou sinon, faites-moi migrer sur une autre planète.
Nous avons tous une part féminine, et une part masculine, l’une et l’autre plus ou moins marquées.
Je ne pensais pas soulever les foules d’ici-haut en esquissant ma remarque — jugée désobligeante.
Peut-être ai-je quelquefois vocation à m’égarer, et me retrouver à l’insu de mon énorme gré pas trop plein dans les cordes d’un ring. Ouailles notent !... Mais je n’en ai pas, d’ouailles.
Quoi qu’il en soit (aïe !), si Fugace a été affecté par ce non-affront, qu’il veuille bien m’en excuser. Et puis, allons, que les autres fassent pareil, je les y enjoins même, si ça leur chante — et même à contrepied de leur cœur et ce qu’il leur dit, on dit « à contrecœur » me semble-t-il, moi qui pense avec mes pieds — quoiqu’ils ne fussent pas les récipiendaires directs de mon offense à rebours.
Je n’avais pas pour but de faire hoqueter les dextrocardes ni leurs poches à bile... ni de les pousser, un peu fort, à sécréter toutes sortes de re-sentiments.
Au moins, ça, c’est formulé.
Et, subsidiairement, mais non-accessoirement : merci à tous de poster ici, Fugace ou non, fugaces ou non qu’elles soient, vos productions poétiques.
« [...] je préférerais être porcher à Amagerbro et être compris des porcs, plutôt qu’être poète et mal compris des hommes. »
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Re: Poétiquement vôtre
Quand la danse
Prend le pas sur l’humeur
Le son impie permet la transe
Et jette l’homme en stupeur.
Que dire dés lors des mièvreries
Prises au rythme des émois
Demain tout sera poli
Et beau une nouvelle fois.
Le
corps
exprime
et contrecarre
L'empêchement terne
maintenu en format prudent
Demain le goût métallique suave
Des claquements des basses sourdes
Résonneront encore dans l’oreille qui attend!
Quand la danse
prend le pas sur l’humeur
plus rien d’intense!
Juste de la sueur!
Prend le pas sur l’humeur
Le son impie permet la transe
Et jette l’homme en stupeur.
Que dire dés lors des mièvreries
Prises au rythme des émois
Demain tout sera poli
Et beau une nouvelle fois.
Le
corps
exprime
et contrecarre
L'empêchement terne
maintenu en format prudent
Demain le goût métallique suave
Des claquements des basses sourdes
Résonneront encore dans l’oreille qui attend!
Quand la danse
prend le pas sur l’humeur
plus rien d’intense!
Juste de la sueur!
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."
Les désorientés (2012) de Amin Maalouf
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Re: Poétiquement vôtre
Vague avenir enfin présent
En devenir à l'instant
La danse est foule qui s'élance
Sous les guitares avancées
En devenir à l'instant
La danse est foule qui s'élance
Sous les guitares avancées
Re: Poétiquement vôtre
Souffle de cœur, de vie
Cercle infini
Radiante élongation
De nos âmes étonnées
Cercle infini
Radiante élongation
De nos âmes étonnées
Re: Poétiquement vôtre
Mystère de forains
Légèreté des sourires et des sons
Portés par les yeux, les frissons
Discrets de l'air
Jusqu'aux cœurs de la terre
Dans les pieds des chapiteaux
L'insolence d'un simple mot
Légèreté des sourires et des sons
Portés par les yeux, les frissons
Discrets de l'air
Jusqu'aux cœurs de la terre
Dans les pieds des chapiteaux
L'insolence d'un simple mot
- sandrinef
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Re: Poétiquement vôtre
VIVANTE !
Je vais mourir.
Les vagues me répondent dans un roulis vibrant et doux malgré le vent qui s'est levé. Alors je crois je souris. Et pourquoi pas? Je m'écorche à vivre, dans le silence de l'air ambiant. J'avais mis au creux de ma main un morceau de sang.
J'aime sentir le sable sous la plante de mes pieds. J'aime tant Gaïa que parfois je l'appelle maman. C'est fou comme le ciel à ce moment-là me répond oui. Je marche, parfois je me courbe un peu à cause du vent. Je suis si heureuse. D'être là, en vie, au milieu d'eux. J'en pleurerais.
Pendant cet instant nous n'étions qu'un, j'étais fondue et je n'avais pas de chaînes. Est-ce que vous savez ce que c'est de vivre en permanence avec ses propres entrailles au bord des lèvres? Moi oui.
Je vais mourir. Un jour. En attendant je n'attends plus, je cours après l'eau dans le ruisseau, je saute à pieds joints dans les flaques de boue, et pourquoi pas? J'aime jeter les dés encore une fois quand tout est trop en ordre. Sinon je m'ennuie.
Je vais mourir.
Les vagues me répondent dans un roulis vibrant et doux malgré le vent qui s'est levé. Alors je crois je souris. Et pourquoi pas? Je m'écorche à vivre, dans le silence de l'air ambiant. J'avais mis au creux de ma main un morceau de sang.
J'aime sentir le sable sous la plante de mes pieds. J'aime tant Gaïa que parfois je l'appelle maman. C'est fou comme le ciel à ce moment-là me répond oui. Je marche, parfois je me courbe un peu à cause du vent. Je suis si heureuse. D'être là, en vie, au milieu d'eux. J'en pleurerais.
Pendant cet instant nous n'étions qu'un, j'étais fondue et je n'avais pas de chaînes. Est-ce que vous savez ce que c'est de vivre en permanence avec ses propres entrailles au bord des lèvres? Moi oui.
Je vais mourir. Un jour. En attendant je n'attends plus, je cours après l'eau dans le ruisseau, je saute à pieds joints dans les flaques de boue, et pourquoi pas? J'aime jeter les dés encore une fois quand tout est trop en ordre. Sinon je m'ennuie.
"Écrire, c'est ranger le bordel qu'on a dans sa tête...
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
Écrire, c'est ranger le bord d'elle.
Ou pas.
Écrire, c'est embrasser son chaos.
D'abord."
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Re: Poétiquement vôtre
Rêve absurde à la volée des lèvres
Un tour de clé et c’est fermé
Horizon étalé sur la fièvre
Rare éclaircie retombée.
Le noir fait son espace en charpie
Brasse et s’étend au travers du feu
Grandissant l’ombre se tarie
Il absorbe la clarté du preu
Retour d’isolement claquant
Le bruit étouffe du silence alentour
Le partage ou la vie étaient menaçant
Il aurait plutôt fallu en voir les pourtours,
Avant, avant, avant.
Un tour de clé et c’est fermé
Horizon étalé sur la fièvre
Rare éclaircie retombée.
Le noir fait son espace en charpie
Brasse et s’étend au travers du feu
Grandissant l’ombre se tarie
Il absorbe la clarté du preu
Retour d’isolement claquant
Le bruit étouffe du silence alentour
Le partage ou la vie étaient menaçant
Il aurait plutôt fallu en voir les pourtours,
Avant, avant, avant.
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