Poétiquement vôtre

[PointBlanc]

Un jour je me suis retrouvé à la veille
D'une déclaration de guerre

L'air était pur pourtant
Le soleil m'éclairait autant que le reste

On m'avait dit de scruter l'horizon
Alors j'ai scruté :

au bord de l'horizon
Il y avait moi
C'était moi
Le moi qu'abrite aussi mon corps
Dont je ne connais ni la langue ni les coutumes

Ce moi barbare avec ses propres dieux
Ses propres perspectives
Et puis, qui sait, son idée bien à lui de la paix
où je n'ai pas ma place

On m'a dit de fourbir mes armes
Et je fourbis
Sans trop de conviction
Je dresse des remparts face aux fantômes

J'envoie des espions de l'autre côté
Ils reviennent et repartent

On jurerait que leurs rapports parlent de moi

[Invité]

[mention]PointBlanc[/mention] j'aime beaucoup, surtout les trois dernières strophes.

[Troglodyte-mimi]

Post en furie

Le facteur n'est pas passé,
Le colis n'est pas parti,
La lettre n'est pas arrivée,
Personne ne sait ou elle est
Trop de colis de courrier
personne pour s'en occuper
des machines impersonnelles pour livrer nos cadeaux
si c'est pas beaux!

Père noël et ton traineau ,
L'âne et le Saint Nicolas
Même nos facteurs d'antan,
vous qui preniez le temps
Place place à la rentabilité
et à la rationalité
quitte à y perdre notre humanité
et les lettre d’amitiés...

PS : je savais pas trop où le mettre j'espère que c'est le bon endroit

[Rossignol bleu]

L'image d'une image,
Le lointain incarné.

Certains jours sont vendanges,
D'autres prédisent sécheresse
Et la bise qui souffle,
N'est plus enchanteresse.
C'est une lourde incartade
Dans une longue nuit,
On y laisse un peignoir,
Un demi esprit.
Errant le jour et conquérant la nuit.
C'est le sort d'un du monde,
De s'en croire à l'abri.

L'image d'une image
Et des hommes à l'abri.

[O'Rêve]

Les murs dressés,
Les mots étaient si pauvres,
La douleur muette.
Quand l’espoir s’était tu,
Les images égarées,
Le monde avait perdu le goût.
Quel goût avais-tu ?

Saveur d’une nuit tiède acidulée,
Le sourire d’un croissant
Répondait aux cils étoilés.
Songe d’un matin désiré
D’un corps à peine ouvert,
Une brume passait.
Sur la peau salée,
Un voile écarlate se dérobait.
Dansante, l’âpreté du jour,
Les doigts sans accord
Accompagnaient la pluie.
Soupir d’un air majeur,
Le piano gémissait.

Imaginaire édulcoré
Pour un cœur enserré
Mais le froid repeignait la brume.
Incrédule, le froid savait.
Figée, l’eau vivante.
La marée pétrifiait.
Le silence accidenté gonflait
S’envolant dans un songe, ailleurs.
Il voguait et voguait
Face à des armées de mots.
Il priait.
En vain.
Si loin si loin
Perdu
Encore et encore
Toujours.

[Youpla]

Trois petits ronds de cheveux dans le lavabo
L'odeur de sa sueur sur la robe de chambre
Font vaciller ma raison,
Leurrent mon coeur
Un mois que mon père n'est plus
Un mois que mon père est mort

[Miss souris]

Ouille. Désolée, Youpla...c'est rude, les périodes de fêtes sur lesquelles planent des ombres neuves...

[Invité]

Pareil que Miss souris. et bon courage.

[Fugace]

Les mots des bras sont forts
Et les rivières sont gelées
Pourtant dessous l'affluent
Dansent encore
Mille éclats d'univers
Et mille hérons d'alors
La foule se presse au bord
Des patinoires et des vins chaud
Et regardent au loin danser
L'avenir des marmots

[Fugace]

Les notes, ces notes
Absentes
Elles n'ont plus
Que le vieux son des sillons

Le cri long des grillons
Transpercés d'hiver

Et ta danse
Latine
A la patine
D'un service en argent

Poussiéreux

Sentez, sentez
Le tanin des thés
En alluvions des fontes

L'allusion des fortes
Au souvenir l'emporte

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Lhasa – El Pájaro
https://m.youtube.com/watch?v=0DaURemJmOg

[Youpla]

Hors-sujet

En hors-sujet puisque ce n'est pas de moi et puisqu'on cite Lhassa, une chanson d'amour (c'est pas si souvent que les paroles sont belles) :

En espagnol :

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Con toda palabra
Con toda sonrisa
Con toda mirada
Con toda caricia
Me acerco al agua
Bebiendo tu beso

La luz de tu cara
La luz de tu cuerpo

Es ruego el quererte
Es canto de mudo
Mirada de ciego
Secreto desnudo
Me entrego a tus brazos
Con miedo y con calma

Un ruego en la boca
Y un ruego en el alma

Con toda palabra
Con toda sonrisa
Con toda mirada
Con toda caricia
Me acerco al fuego
Que todo lo quema

La luz de tu cara
La luz de tu cuerpo

Es ruego el quererte
Es canto de mudo
Mirada de ciego
Secreto desnudo
Me entrego a tus brazos
Con miedo y con calma

Un ruego en la boca
Y un ruego en el alma

Une traduction en français :

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Avec chaque mot
Avec chaque sourire
Avec chaque regard
Avec chaque caresse
Je me rapproche de l'eau
En buvant ton baiser

La lumière de ton visage
La lumière de ton corps

C'est prière de t'aimer
C'est chant de muet
Regard d'aveugle
Secret nu
Je me rends à tes bras
Avec peur et calme

Une prière dans la bouche
Et une prière dans l'âme

Avec chaque mot
Avec chaque sourire
Avec chaque regard
Avec chaque caresse
Je me rapproche du feu
Qui brûle tout

La lumière de ton visage
La lumière de ton corps

C'est prière de t'aimer
C'est chant de muet
Regard d'aveugle
Secret nu
Je me rends à tes bras
Avec peur et calme

Une prière dans la bouche
Et une prière dans l'âme

Et en prime, le lien vers la chanson :

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https://youtu.be/W1WVrcXV9W4

[Fugace]

Les fleurs de lune
Poussent à l'ombre
Des silences

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Attention... Poème politique Désolé du dérangement, une forme de catharsis...

► Afficher le texte

Stagne mon pays
Reste-en cocagne

Rêve encore
Communique, oh ! Communie !
Communique et crois-y

Oublie ce romain
Qui fier dans le feu
Plongeait son poing

Et crie ta civilisation

Stagne mon pays
Bat la campagne

Crève encore des jaunes
Ces gilets découvrant l'aumône
De tes plaisirs inavoués

Oublie donc cette fable !
Qui voyait nécessaires à ton filet
Les misérables

Et gifle encore un peu ton peuple

Flanche mon pays
Sous la Majesté
De tes propres montagnes

Leurs flancs n'oublieront jamais
La vacuité de vos mots
Et leur éternel écho

Des campagnes au panthéon
Des arpents jusqu'aux moissons
Moisies de serpents

Notre âme était un serment
Qui ne pouvait s'évaporer
Que de la fracture des forts

La ceinture des hôpitaux dès lors
Ne devait pas être serrée

Et le peuple
Lui
Ne sait pas oublier

[Fugace]

D’un abri brûlant
La brisure brille des âmes
Et les cœurs savaient jouer
Oh ! S’amuser
Tu le sais l’esprit n’est jamais
Moins utile
Que lorsqu’il est vrai

[Rossignol bleu]

Un an a passé depuis ma dernière jeunesse,
Ce fut : prison dorée et jumelles sur le reste.

Deux yeux fissurés couverts de mains tremblantes.

[Pascalita]

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[madeleine]

Merci.

[Invité]

@Pascalita très beau.

[Pascalita]

Merci !

[Holi]

J'aime beaucoup @Pascalita

[Miss souris]

Et en posant ça ici, je trouve ton poème @Pascalita , qui me touche beaucoup. Merci !

Don't let your fears distort your judgement,
Lest you could do nothing
But think of the fears.
Juste breath them through,
Thinkings and fears together,
Till everything calms
At last.
As always.

[Fugace]

Ronde et fière !
Libre sorcière chevauchant les airs
Laisse ta lumière agrandir ces liens
Livre les amants au destin
Enlace ces diamants
D’un écrin de feutrine
Leurs ailes se frôlent câlines
Et leurs fronts serrés
Forment des rivières
Invisibles dans l’éther

[Pascalita]

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[nemo]

J'aime beaucoup, merci.

[madeleine]

Merci Pascalita.

[Pascalita]

Merci.

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