Brunehilde a écrit : ↑jeu. 23 juil. 2020 23:09(les légendes arthuriennes c'est un de mes plus vieux dada)
Un ami m’a offert
Le Roi de l’hiver il y a quelques années, c’est le premier livre d’une trilogie arthurienne de Bernard Cornwell : j’ai beaucoup aimé (et depuis j’ai lu plein de livres du gars, qui malheureusement se répète beaucoup, suivant toujours la même recette). Cette trilogie arthurienne est racontée du point de vue d’un soldat, enfant saxon élevé par Merlin, puis amant de Nimuë, puis compagnon d’Athur, et j’ai beaucoup apprécié le traitement du surnaturel (divin, druidique ou autre) : y’en a pas ! Ou plutôt, il pourrait y en avoir mais c’est peut-être juste de la chance, ou des superstitions qui ont un impact social, etc. Et quand ne marche pas, il y a toujours une bonne explication à ça. J’ai aussi apprécié la revisite de certains personnages, plus ou moins conforme à la légende (indice : l’auteur est anglais et Lancelot vient de petite Bretagne, autant dire la France…), parfois juste mentionnés ou croisés (Tristan et Iseult).
De mon côté j’ai fait un peu de nettoyage en finissant des livres que j’avais entamés puis mis de côté. Des recueils, de Boris Vian (
Le Loup-garou suivi de douze autres nouvelles, miam) et d’Alphonse Allais (
Amours, Délices et Orgues, inégal, avec souvent des textes de quelques pages qui servent ne sont guère plus que des blagues (au sens « histoires drôles »), mais j’aime son écriture). Un roman,
Necroscope, de Brian Lumley (bof bof, je ne lirai pas les quatre autres tomes). Une nouvelle,
The Curious case of Benjamin Button, de F. Scott Fitzgerald (juste une quarantaine de pages, elle a inspiré le film du même nom mais est beaucoup moins sérieuse, racontée dans un style pince-sans-rire très anglo-saxon que j’aime bien, avec une description plus poussée de l’effet sociétal de la présence de cette étrange personne ; petit froid dans le dos quand un marché aux esclaves est mentionné comme un élément tout à fait ordinaire du décor de Baltimore, où se passe de l’action…)