

Je n'ai pas rencontré la psy avant mais pour le reste je te rassure c'était exactement ça !Kalililo a écrit : ↑jeu. 5 mars 2020 21:44 ...
je ne peux pas m'empêcher de me repasser toute la rencontre dans la tête et je me pose une quantité de questions, sur ma légitimité à le faire, sur l'impression qu'elle a pu avoir, si elle a pu penser que j'étais prétentieuse de vouloir passer ce test, si je suis à côté de la plaque, si je suis vraiment prête à "savoir" si oui ou non... Bref, j'ai bien envie de tout annuler et de rester encore dans l'incertitude, parce que ça me semble moins insupportable que cette attente...
... Bref, je crois que je me cherche des excuses pour reculer. C'est la pagaille dans ma tête !
Rassurez-moi : vous êtes/avez aussi été dans cette situation?
Ca pousse aussi à se dire; n’est on pas comme ça pour plein d’autres choses de la vie de tous les jours? Du moins dès qu’il s’agit de prendre une décision un minimum importante, ressasser sans cesse tous les scénarios possibles et inimaginables.Holi a écrit : ↑ven. 6 mars 2020 10:36 [quote=Kalililo post_id=317153 time=1583441064 user_id=
je crois que nous sommes nombreux dans cet état avant test.
On se dit oui, puis on se dit non, je veux savoir et je préfère ne pas y aller etc...On doute tous et on tourne en boucle, l'attente est bien longue.
J'aurais pu écrire exactement ce que tu as écrit ci-dessus ! Je sais que je dois encore beaucoup travailler sur ma confiance en soi... Je passe le test ce mois-ci et ne sais pas encore trop quoi en attendre... Wait and see...toutestpossible a écrit : ↑mer. 24 juin 2020 21:45 Bonsoir tout le monde
J'ai enfin trouvé LE sujet ( Merci à Unesoprano ) qui traiterait des multitudes de questionnements, que l'on se pose ici, entre non diagnostiqué.
Perso, je ne suis pas si je suis :
dans le déni - j'ai été diagnostiqué enfant précoce par plusieurs de mes professeurs et des pédiatres étant enfant, mais mes parents à l'époque ont refusé le test de QI - j'ai sauté mon CE2 et me suis toujours fermement ennuyée à l'école, ça n'allait pas assez vite... - Une hypnothérapeute quand j'étais adolescente m'a dit que pour elle c'était quasi sur...
un cas un peu à part ( on peut apparemment avoir toute les caractéristique du surdoué sans l'être, et même être enfant précoce sans devenir surdoué ) -,
honteuse ( qui suis-je pour oser penser que je fais partie de ces 2,2 % de la population alors que je suis parfois incapable de réponse à des questions simples)
un monstre d'égoïsme et de complexe de supériorité refoulée, qui consisterait à penser que parce que je suis insupportable ( je m'énerve, m'agace, pleure, rit pour un rien ), c'est pas vraiment de ma faute, c'est les autres qui ne comprennent rien.
Une chose est sûre : je manque terriblement de confiance et d'estime de moi, cela fait partie de mon ADN et cela s'est aggravé suite à plusieurs traumatismes.
Le NON, serait une véritable épreuve, je le sais d'avance et c'est d'ailleurs ce que m'a dit mon psy à la première séance quand je lui ai posé la question de savoir ce qu'il pense sur le test de QI : votre dévalorisation de vous même fait qu'une réponse négative sera sans doute source de souffrance....sans déconner...
Effectivement, cela fait 1 mois que je lit des articles, regarde des vidéos, lit des témoignages et j'ai l'impression de me lire, moi qui passe mon temps à me sentir incomprise, j'ai le témoignage de personnes totalement inconnues qui semblent écrire pour moi. C'est une étrange sensation.
Un NON, signifierait que OUI ma grande, il va falloir encore chercher au plus profond de toi même quelle est ton problème... J'ai tout envisagé : autisme ( aspi ), bipolarité, schizophrénie, troubles hormonaux... Ce NON, ce serait une immense déception car j'ai l'impression de toucher du doigt un noeud mental, qui me permettrait enfin de m'accepter telle que je suis. Par contre, j'ai la chance d'être suivi par un psychologue en ce moment, car au delà du oui ou non, il y a un problème énorme d'estime de soi à régler.
Voilà, désolée du roman... Vous n'êtes pas seul![]()
Ahhh je retombe sur mon post suite au premier entretien... Le Covid étant passé par là et étant une personne à risque, j'ai mis en suspens le testing et j'ai rendez-vous dans une dizaine de jours pour le passer. Cette période "off" m'a laissé le temps de digérer ce premier rdv et d'apprendre la patience, mais plus on approche du jour-j, plus ces questions reviennent. J'ai quand même l'impression d'être plus sereine face à cette étape. La bonne nouvelle, c'est que j'aurais le résultat la semaine suivante, donc pas une trop longue attente !Kalililo a écrit : ↑jeu. 5 mars 2020 21:44 Je ne sais pas si je poste au bon endroit, mais j'ai rencontré en début de semaine la psychologue qui va me faire passer le test dans une vingtaine de jours et depuis ça turbine dans ma tête !
Je n'arrive pas à savoir que penser de ce premier "contact" (et ben oui avec le virus qui rôde, pas de serrage de main ou rien - j'ai une impression de manque), mais je ne peux pas m'empêcher de me repasser toute la rencontre dans la tête et je me pose une quantité de questions, sur ma légitimité à le faire, sur l'impression qu'elle a pu avoir, si elle a pu penser que j'étais prétentieuse de vouloir passer ce test, si je suis à côté de la plaque, si je suis vraiment prête à "savoir" si oui ou non... Bref, j'ai bien envie de tout annuler et de rester encore dans l'incertitude, parce que ça me semble moins insupportable que cette attente...
Je me pose aussi mille questions sur le résultat et ce que je vais en faire, mais aussi sur la raison qui m'a poussé à me lancer là-dedans alors qu'en apparence tout (travail, amours,...) roule ! Je me demande aussi si c'est vraiment utile... Bref, je crois que je me cherche des excuses pour reculer. C'est la pagaille dans ma tête !
Rassurez-moi : vous êtes/avez aussi été dans cette situation?
Coucou Kalililo,