
J'aimerais savoir dans le sexisme ordinaire, ce qui est aussi du cliché rencontré par les hommes, et où ils se sentent effectivement enfermés parfois?
Une amie dit de moi que pour elle, je suis une de ces images fortes du féminisme car je vis seule avec mes enfants et que quand il a fallut "quitter" je ne me suis pas posée la question de la dépendance à autrui, de la perte du niveau de vie (en gros). J'ai construit autrement. Pour moi, je suis "têtue" et "intolérante à la privation", et peu enclin à faire la part belle à l'autre.... Bon, je me suis améliorée, je vis "partiellement avec un autrui....", hein! Autrui qui part bien des aspects, sait lui, faire de la place. Questions de caractère, de tolérance, pas de genre.
Ça m'échappe cette question du sexisme ordinaire (et j'ai certainement tord). Je ne la ressens pas. Je trouve que vivre ensemble, chacun élevé dans sa représentation est déjà de fait, un élément qui fait que comprendre l'autre est difficile. Et parfois, les clichés, dans ces contextes - aussi pénibles peuvent ils être quand ils s'entrechoquent avec l'image qu'on voudrait avoir de soi, qu'on voudrait avoir des autres et de ce qui est de fait - sont peut être des repères pour réussir à atteindre l'autre dans un échange... même de façon inadaptée, en premier lieu.
Ces dernières années, ce que je trouvais par contre vraiment pénible et factuellement observable, était la notion de "charges mentales" incombant à la femme dans la gestion du quotidien. Et là, effectivement, en terme d'équité, je trouve ça lourd de sens. Lourd, car cela a des incidences "stress", "vigilance constante", "fatigue" et en plus, on peut même pas valoriser ça comme compétence professionnelle...
Je ne parle que du sexisme ordinaire, là, qu'il y ait du sexisme plus ciblé, plus insidieux, dans les "grands parcours de vie", notamment dans le champ professionnel, je ne l'ignore nullement.