Mais tout le monde n'y croit pas. Tout comme moi.

Bonsoir,Dromadaire a écrit : Bref, quelles sont finalement les bonnes raisons de l'annoncer à sa famille, à ses collègues, à ses amis ?
Est-ce que vouloir "guérir" ou régler quelque chose en est une ?
Est-ce qu'on peut vouloir juste être "reconnu à sa juste valeur" ?
Est ce qu'on doit juste chercher à en parler comme on parlerait d'une maladie ?
C'est encore un peu le bazar sous mes cheveux là !
Je pense que mon père pense un peu de la même façon.carine a écrit :soit nous sommes normaux pour eux vu que nous sommes pareils mon frère et moi![]()
Turambar a écrit :Quelqu'un disait sur ce forum : "quand je n'arrive pas à dormir, tant pis je fais autre chose : j'écris, je regarde des trucs".
C'est normal d'avoir le cerveau qui surcarbure dans ces moments-là. Avant de passer les tests, je carburais à fond, après aussi, ça commence à se calmer.
Pour les annonces, c'est clairement important de ne pas se précipiter, même si on a une petite voix qui hurle et qui urge. A l'annonce des résultats, j'avais envie de hurler à tout le monde que j'étais "normal dans mon anormalité", je pense qu'il faut juste vivre ces moments, et identifier d'abord les personnes en qui on a une confiance absolue pour en parler. Il y avait je crois un billet des tribulations d'un petit ###bipède asthmatique à poils laineux### qui était très bien là-dessus.
j'ai eu les mêmes pb et oui c'est énervant parfois. Je n'ai parlé du test a personne avant les résultats. Après j'en ai parlé à ma femme et mes parents uniquement. Bon bah ca loupe pas les réflexions de ma femme de temps en temps, des que tu fais un truc un peu concon ou pas normal (genre stress pour un truc banal). Mais c'est le jeuOlympe a écrit : ↑mar. 26 mars 2019 13:17 Après lecture de tous les messages postés ici, je me permets également de poster mes doutes
Alors non je ne suis pas testé même si j’y pense sincèrement. J’hésite à en parler à ma compagne, ça fait un moment que le soir notamment je suis dans ma tête et qu’elle voit bien qu’un truc deconne. Mais disons que j’ai la fâcheuse tendance à être agacé quand on comprend pas ce que je dis. Dans ma tête ça va vite et j’ai horreur de me répéter en prenant bien le temps d’expliquer ce qui va si vite dans ma tête. Hier soir, j’en oensais lui en toucher un mot, savoir si ça la dérangeait que je passe un test. Et dans une conversation quelconque, j’ai parlé de quelque chose qu’elle n’a pas compris de suite. En même temps, pas facile de me suivre des fois.
Bref, elle m’a sorti « tu me soules j’ai toujours l’impression que tu prends les autres pour des cons quand ils comprennent pas tout de suite ce que tu dis ». Alors dans ce contexte, que j’ai créé depar mes attitudes Jvais pas me le cacher, j’me vois mal lui dire « tiens au fait ma psy m’oriente vers le faite que je sois surdoué ». Je vois d’ici les discussions qui vont suivre du genre « ouais bah désolé Jsuis pas surdoué moi ». Alors que si je veux faire ce test c’est plus pour me comprendre moi que pour me jauger vis à vis des autres.
Intérieurement j’me dis que si jamais le test se révèle positif, j’aurais plus de facilité à prendre sur moi, à me dire « calmos dans ta tête, prend le temps d’expliquer les choses »
J’ai un peu peur de sa réaction, d’autant que je me suis coupé de beaucoup de personne et qu’il me reste plus grand monde dans mon entourage.
Ça, c'est bien vrai. Par méconnaissance, certaines personnes peuvent tenir des propos régulièrement erronés voire caricaturaux sur la situation, qui ne contribuent pas (loin s'en faut !) à se défaire des poncifs éculés que l'on entend régulièrement à propos des HP. C'est vraiment dans cette optique que je n'en parle pas autour de moi, pour éviter les idées fantasmées, les réflexions déplacées ou même l'hostilité de principe à mon égard...Scrat a écrit : ↑jeu. 2 mai 2019 11:05Pour le reste du monde (parents, amis), hors de question d'en parler. Je ne suis absolument pas prête et me dis que la douance est bien souvent vue de façon erronée quand on n'y est pas confronté de près. Et je n'ai pas envie de me répandre en explications. Si je passe le test, si le diagnostic confirme (beaucoup de si, j'en conviens), peut-être que j'en parlerai, notamment à mon frère, lui-même HP.