Bonjour,
J'ai lu l'article mais je m'y perds peu, ça me semble encore une définition de plus de ce qu'on qualifie de tous les adjectifs, dont celui de z***e (mot ici censuré car considéré blasphème).
Le problème est que si les tests actuels mesurent de façon indéniable une bonne partie de nos capacités, nous savons tous que non seulement ils sont très imprécis dans les extrêmes, mais qu'en plus ils sont loin de mesurer cette chose impalpable et indéfinissable qu'on appelle intelligence, sans compter sur le concept de "réussite sociale", qui n'est pas le même pour tout le monde. Disons que la définition que je trouve la plus pertinente est celle de HQI, qui définit quelqu’un naturellement "musclé" du cerveau, et que de ce point vu là, il a la possibilité de devenir un athlète. Les autres définitions, comme celle de haut potentiel, ne sont destinés qu'aux enfants ou aux adultes à problèmes, soit ceux en devenir et ceux qui n'ont pas eu la possibilité d'exprimer leur potentiel.
Il ne faut pas oublier qu’outre la raison, nous sommes proies d’événements chaotiques indépendants de notre volonté. Et si donc statistiquement un QI supérieur à 140 risque plus souvent de faire partie des exclus, c'est peut-être seulement parce qu'un petit traumatisme chez l'un, se transforme, par le hasard des choses, en blocage chez lui.
Car nous grandissons par des petits traumatismes, ce n'est qu'en nous brûlant que nous apprenons à nous méfier du feu. C'est donc naturel d’imaginer que plus on est sensibles et immatures, plus la brûlure risque non pas de nous mettre en garde, mais de nous terroriser et de nous créer des phobies. Et c'est ce mélange inextricable de sensibilité et d'expériences arbitraires qui façonne nos petites têtes et détermine où pas une supposée "adaptation".
Ma propre idée (absolument personnelle et discutable) est que plus on est HQI, plus on cours des risques, tout en ayant plus de moyens d'y faire face. Mais en partant du principe que l'existence n'est pas un long fleuve tranquille, et que l'enfance est un parcours du combattant, quelqu'un de très sensible risque aussi de se faire plus mal, d'une façon parfois tellement profonde que cette blessure lui porte atteinte, et transforme ce qui était un surdon en handicap. D'où l'extrême importance de la protection de l'enfance et de l'environnement éducatif e social, que plus que tout, détermine la vie adulte.
Bon, je fais l'avocat du diable, mais je me demande aussi quels biais statistiques peuvent invalider ce genre d'études ponctuelles. On prends des enfants lambda selon un QI mesuré par un WISC, OK rien à dire sur la démarche ! Mais que savons nous de leurs parents, de leur fratrie, de leur vie de quartier, de leurs enseignants et copains de classe ? Rien ! Pouvons nous l'ignorer ? Pourquoi pas. Mais seulement si l'échantillon est énorme (comme celui du Wescler entier) et socialement et géographiquement très hétérogène. Or, les QI ≤140 ne sont pas si nombreux, surtout dans un lieu donné comme la région Auvergne-Rhône-Alpes. D'ici dire qu'on puisse en tirer un nouveau concept...
Bon, je sens que je vais me faire fustiger
