Et bonjoir !
Je ne sais pas si j'aurais grand-chose à apporter, c'est à vous de voir, mais, quoi qu'il en soit, je suis pour le Partage, et je suppose que j'ai peut-être des choses à Partager ici, car c'est un lieu de Partage que ce fil, de ce que j'ai perçu/ressenti... donc, pourquoi pas moi ?
Oui, j'avoue, je me rassérène, me sentant un peu "newbie" sur ce forum, et pas forcément dans les clous de la "ligne éditoriale".
Mais cela est bien sûr un autre sujet, simplement j'introduis pour vous faire part de mon état d'esprit et de ce qui se meut en moi-même.
Car oui, c'est changeant, ça se tasse, ça revient, c'est fait de tout petits rien...
Ca se chante et ça se danse, et c'est aussi vrai, en +.
Enfonçage de porte ouverte quand tu nous tiens, mais tout ça, fait bel et bien partie pour moi de ce qu'on peut nommer spiritualité.
Il a été écrit ici que la spiritualité recouvre tout ce qui concerne la psychologie au sens très large, et j'abonde en ce sens.
Dès lors qu'on a quelque chose de spirituel en nous, la psychologie&co. en fait partie, selon moi.
Par contre, ceux qui n'ont pas quelque chose de spirituel (ceux qui ne ressentent ni ne cherchent de sens
(globalement/grossièrement)), là, la psychologie&co n'a plus trait à la spiritualité.
Elle a trait à son absence.
Bon, mon intention n'est pas du tout de me perdre dans la théorie, bien au contraire.
[Oups, j'ai 10mn de retard sur la bouffe...]
[Voilà, ça cuit

]
Donc... je remercie PointBlanc car j'ai formalisé grâce à son récit de la méditation que, finalement, je pense micro-méditer en moyenne une centaine de fois par jours.
J'appelais ça jusque-là des "coupures automatiques ou frénétiques de la concentration".
Cela étant écrit, y'a peut-être un autre nom + propre au phénomène de micro-méditation.
Ca rejoint ce qu'a écrit Grabote quant au fait que certains pratiquent sans s'en rendre compte...
Au-delà de ces micro-méditations, j'ai des instants + longs, parfois ou toujours provoqués comme ces micro-méditations, mais qui durent simplement.
Je remercie aussi Kliban pour sa tentative d'expliquer le "lâcher prise" (ainsi que son partage d'expérience spécifique dans une autre mesure).
Ca m'a bien parlé.
En même temps, je ne pense pas que le lâcher prise total et absolu soit une fin en soi.
De même, je ne pense pas que "la théorie" soit uniquement là pour rassurer.
Je pense, comme Zyghna, qu'il y a un équilibre à atteindre entre théorie et pratique. Que l'un ne peut aller sans l'autre (ou alors de manière bancale, éphémère, ou peu harmonieuse...).
Je rejoins aussi Zyghna sur la théorie de la désintégration positive, qui est pour moi une forme de théorisation du cheminement spirituel/existentiel/whatever you want.
Comme quoi, l'un peut rejoindre l'autre.
Et c'est justement ce que je tente de faire au quotidien, par mes nombreuses approches.
Je rejoins aussi tous ceux qui ont exprimé une forme de volonté de se reconnecter à eux-même, ce qui est pour moi fondamental.
De même, je pense qu'il faut se reconnecter à l'Autre, à ce qu'on fait avec l'Autre, donc au Partage, ainsi qu'au Mouvement qui induit le Partage.
Tout cela est très personnel et expérimental, je tiens à préciser.
J'ai tendance à croire en Dieu dans une mesure + large et absolue, mais cela peut évoluer (d'ailleurs je pense que son nom, s'il existe bien, serait "je serai ce que je serai" et que ça évoque quelque chose de très important dans sa compréhension. Oui, je cause bien là du tétragramme.).
Le nerf de la spiritualité, je pense qu'il se situe dans l'Amour. Bien sûr, je parle uniquement de ma vision de la spiritualité. Certains auront une spiritualité destructrice, certainement.
Bien sûr, je n'évoque pas ici l'amour qui est attaché, mais bien l'amour détaché.
Seulement, pour en revenir au lâcher prise, je pense qu'il est aussi fondamental, mais, tout seul, chez moi, il provoque l'immobilisme.
Or, je pense que si l'on croit vraiment en cette notion d'être dans Un (ce que je tiens comme vrai : nous faisons partie de quelque chose d'unifié, à mon sens), il faut considérer que nous interagissons aussi.
Et pour interagir, il faut considérer que nous ne sommes pas qu'Un, nous sommes aussi plusieurs et, à notre façon, différents.
Je ne crois pas que ce soit aller à l'encontre de la spiritualité que de considérer que nous sommes différents à certains niveaux. Seulement, il faut savoir où cette différence commence, où elle s'arrête, et où est donc la fusion et/ou l'interaction quand elles sont. (Je n'ai pas d'avis certain sur la fusion cela écrit, je l'évoque juste pour ne pas ostraciser cette notion sans raison.)
Ce que je pense par contre de cette différence, c'est qu'il faut se détacher du regard de l'autre, car c'est ce que je crois que j'ai compris dans le rejet de la notion de différence.
Arrêtez-moi si je me goure, bien évidemment.
Je reviendrai peut-être sur les pavés (pas de péjoratif là-dedans !) échangés entre Chacoucas et dani, qui me paraissent potentiellement intéressants pour formaliser où se place la notion de spiritualité dans la connaissance qu'on a du monde d'une façon scientifique.
Comme je cherche à relier théorie et pratique, cela m'intéresse.
Mais je sais aussi qu'on peut se perdre en théorie.