Troisième version : peu de passage en mode "pilote automatique" une fois sur pieds mais, dans les cas où il est impératif de finir par me lever, une sortie plus ou moins progressive du sommeil paradoxal et donc du dernier rêve, et simultanément, la conscience qu'il me faut d'une part récupérer l'usage de mon corps, d'autre-part ouvrir les yeux, ce dont je ne me souviens pas un seul jour d'avoir eu sincèrement envie. Me lever est une souffrance quotidienne
Quand il n'y a aucune nécessité : j'ai alors le choix et prends fréquemment l'option "retour au sommeil paradoxal". Comme j'ai fréquemment des rêves "conscients" en fin de nuit, je vais entendre les bruits de l'extérieur et le clocher voisin, sentir que les chats sont paisiblement endormis contre moi (habituellement ils me réveillent vers 5h, viennent au lit pour un court câlin et on se rendort ensemble), et je fais le choix de retourner dans le rêve en cours. S'il y a plusieurs stimuli successifs (le week-end, ça peut être le clocher... qui va sonner toutes les demi-heures à partir de 8h), je peux parfois enchainer plusieurs séquences du même type : je sais que je suis en train de rêver, que je pourrais me réveiller, mais je sais aussi que je n'ai rien de mieux à faire que de me payer un peu de sommeil paradoxal en plus. Arrive finalement un moment où je ne parviens plus à y retourner - ou alors les chats se réveillent avant moi et me sollicitent - et là, je dois me résoudre à me lever, et c'est là le seul désagrément.
On l'aura compris, j'ai horreur de me lever...