Eh beh !
J'ai presque tout lu attentivement et ce fut une lecture riche, merci
Je commencerai par dire que je vous admire beaucoup pour arriver (oser ?) vous mettre à nu de cette façon... J'en suis proprement incapable (pas aussi profondément) mais je vais quand même essayer d'apporter de l'eau au moulin, modestement. Et d'avance pardon si ça part dans tous les sens

(d'autant que je suis un peu perdue moi-même alors je n'aurai pas la prétention d'être claire

)
Pour ma part, je ne dissocie pas amour et sexe. Enfin si, ce n'est pas la même chose, évidemment, mais les deux vont ensemble pour moi. Dans ma vie, je n'envisage que très difficilement une relation sexuelle sans sentiment (de ma part au moins). Après, je suis parfaitement consciente que ce n'est pas une généralité et je le conçois complètement chez les autres ! Pire encore, j'ai beaucoup de mal avec tout ce qui touche l'infidélité au sens large. Que l'on puisse avoir un couple et des relations sexuelles avec quelqu'un d'autre (ou quelques uns) me dépasse totalement... Sans jugement ou autre, hein, mais ça m'échappe. Des fois je me demande, surtout dans la société actuelle, d'où vient ce côté hermétique ? J'ai pensé à l'éducation mais ma soeur a bénéficié de la même que moi et sa vision est radicalement différente. Alors je ne sais pas trop. Hypersensibilité ou hypersensorialité peut-être ?
Petit paragraphe sur les sites de rencontres, ou plutôt les rencontres via le net, je trouve que c'est un sujet très compliqué aussi ! Indéniablement, il y a une grande différence entre mecs et filles. Mais je ne suis pas sûre qu'une des deux positions soit plus confortable que l'autre. Pour les mecs, il faut réussir à sortir du lot et vu la masse c'est pas évident. Et pour les filles, c'est plutôt la sensation d'être un morceau de viande. Assez décourageant... Même si certains d'entre vous ont relaté de belles histoires (d'amour et parfois d'amitié !) via ce chemin là, j'y ai renoncé pour moi. J'ai un peu peur que ça n'enlève une sorte de magie (oui oui c'est naïf, je sais) dans le sens où ça enlève du hasard et de la spontanéité quant à la rencontre.
Le QI a-t-il un quelconque rapport avec tout cela (amour, sexe et autres) ? Je n'ai pas franchement assez d'expériences pour faire des statistiques. Et j'avoue que je ne demande pas le QI des gens

mais a priori c'est kif kif : je peux tomber amoureuse d'une personne HQI comme d'une personne neurotypique (mais que ces termes me paraissent étranges, comme l'idée de les opposer, d'ailleurs). Et la qualité de la relation et leurs issues ne dépendaient pas non plus de cet aspect. Ou en tout cas, pas uniquement !
Certain(e)s d'entre vous parlaient aussi d'essayer d'être ce que l'autre voulait (alors que des fois, il ne demandait rien, cet autre) ou à l'inverse de faire tout ce qu'il ne faut pas (sabotage ?). Ça m'interroge beaucoup. Si ca se trouve je rentrais dans une de ces catégories ou dans les deux (selon les périodes) mais je ne l'assume pas (encore) ? En tout cas, ça questionne, c'est clair.
J'ai lu aussi l'idée d'être prêt pour une relation ou, grossièrement, de se sentir bien seul(e) (est-ce que ça voudrait dire avec soi-même ?) avant d'être en couple. Mais moi j'ai un peu l'impression de ne me sentir pleinement épanouie que dans une histoire avec quelqu'un (ou même parfois la simple idée d'une histoire avec ce quelqu'un). Du coup, je me dis que c'est pas très sain et qu'il vaudrait mieux que j'apprenne à être heureuse toute seule déjà. C'est ce que j'essaye de faire donc suite au prochain épisode

mais une voix au fond de moi me souffle qu'on fonctionne tous différemment, que si ça se trouve je me sentirai jamais pleinement épanouie seule et que je ferai mieux de préparer une histoire d'amour (dis comme ça on dirait qu'il y a une recette... mais clairement je ne l'ai pas

). D'où le fait que je disais plus haut être perdue.
Oh, et pour finir, je dirais qu'en vous lisant j'ai vu que le chiffre 25 (pour l'âge) représentait pour la société une sorte de limite tacite au delà de laquelle la norme attendue est un couple stable ou en train de le devenir, grosso modo (ou alors j'ai compris de travers ce qui est bien possible)... Ça me panique, ça y est, je suis passée de l'autre coté
