hosen a écrit : c'est aussi la raison du succès médiatique de la psychologie grand public consacrée aux surdoués ; c'est encore pourquoi tant de confusion se manifeste, tant d'attentes et aussi tant d'espoirs déçus.
L'idée du sujet m'est justement venue d'une relecture croisée de ces deux monuments de la littérature "grand public" que sont " l'adulte surdoué - apprendre à faire simple quand on est compliqué" et "Trop intelligent pour être heureux".
J'ai remarqué que Monique de Kermadec et Jeanne Siaud-Facchin avaient l'une et l'autre essayé de construire une "typologie des surdoués" en s'appuyant sur leur expérience clinique.
Je n'ai cité que MDK car elle se fonde sur une étude et ça me semblait donc à priori plus sérieux (et j'ai personnellement une nette préférence pour ses écrits).
Mais JSF propose une classification assez similaire:
- ceux qui acceptent le cadre (avec à l'intérieur les sages passifs/ les challengers actifs)
- ceux qui affrontent le cadre (avec les révolutionnaires / les rebelles "softs")
- ceux qui évoluent sans cadre (les adultes en errance)
Derrière ces discours, il m'a semblé que 2 notions se dégageaient: le conformisme et la sociabilité.
Et puisqu'il y a souvent les sentiments de décalage, de solitude et d'exclusion qui reviennent dans un certain nombre de retours d'expérience, je me suis dit que ça pourrait être intéressant d'aborder ces thèmes.
(Sur la forme, un hebdo topic, plus souple et accessible, me paraissait bien se prêter à l'exercice).
En allant un peu plus loin, je me demandais également s'il n'y avait pas une piste à explorer pour envisager d'éventuelles corrélations avec la notion d'intelligence.
Mais, vu vos réactions, j'en conviens, ce n'était peut être pas judicieux.
Bradeck a écrit :
Si ces modes d'adaptation au monde ont été établis chez les adultes à haut potentiel, est-ce que quelqu'un aurait les modes d'adaptation au monde chez ceux qui ne sont pas surdoué ? Je serais personnellement étonné que l'on trouve des mode distinct.
Tu ne seras pas surpris, Bradeck, si je te dis que personnellement, je partage ton analyse.
D'ailleurs, c'est un peu comme les autres caractéristiques, n'est-ce pas?
Bradeck a écrit :
En fait, moi j'ai une QàC (question à la con) avant de pouvoir ne serait-ce qu'envisager de discuter la dessus [...]
Mais je ne vois absolument pas en quoi cela serait lié à un quelconque degré d'intelligence.
Ben si, tu vois, tu as réussi à en discuter, et tu as même donné un avis!

Se préparer au pire. Espérer le meilleur. Prendre ce qui vient. (Confucius)