Grabote a écrit :
Il me semble qu'on peut déjà commencer par s'exprimer à la moindre occasion.
Faire de ce sujet, un sujet dont on parle.
Un sujet important qui n'est pas anecdotique, qui ne concerne pas juste une vague minorité ...
(c'est comme ça que je comprend le message d'Hazy, les femmes sont traitées, considérées comme une minorité, s'pas tout à fait faux ).
Et réfléchir sur soi, "comment moi même je participe à la perpétuation du système ? ", car nous sommes toutes et tous conditionné-es et acteurs.
Je vais de ce pas suivre tes excellents conseils, et donc en parler, et réfléchir sur moi-même.
Comment se fait-il, moi petit mâle, que je ne sois pas comme, par exemple, cet abruti dont parle gabriailes (car, promis, je ne suis pas comme ça!)?
Parce que j'ai été bien élevé? Pas du tout! je n'ai pas été bien élevé!
Parce que je suis plus intelligent? Cette hypothèse a quelque chose qui me séduit

, mais elle est tout aussi fausse! L'intelligence, à supposer qu'elle soit là, ne préserve de rien. Il y a des gens intelligents même chez Daesh.
Non, la vérité m'oblige à dire que, en ce qui me concerne (je ne parle que pour moi on l'aura compris), c'est parce que j'ai fait des études.
Mais non pas parce que les études m'aient enseigné quoi que ce soit de suffisamment dissuasif quant au sexisme, non ce n'est pas de la théorie, c'est du vécu. Etudier, cela voulait dire entretenir des relations d'amitié avec d'autres étudiants, filles ou garçons. Et l'amitié entre personnes de sexes différents, c'est comme dans les pubs pour une certaine gomme à mâcher, c'est super, c'est la vraie vie quoi. Donc, on est pour!
Or, l'amitié, ce n'est jamais que le nom que l'on donne à toute relation positive
entre égaux.
Et une fois que les petits mâles savent que les femmes sont leurs égales, d'un savoir vécu, c'est gagné. L'essentiel est fait.
Donc, développons les occasions d'amitié, et en route pour un cercle vertueux. Amitié, d'où respect de l'autre, d'où amitié.