Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPIFish a écrit :A 40 ans c'est devenu un beau cochon bien gras avachi sur son canapé.

Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPIFish a écrit :A 40 ans c'est devenu un beau cochon bien gras avachi sur son canapé.
Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPIFish a écrit :A 40 ans c'est devenu un beau cochon bien gras avachi sur son canapé.
C'est ma question.TourneLune a écrit :mais est-ce "prouvé"?
Logique peut-être, mais de quelle logique s'agit-il? Je vous recommande la lecture, si vous ne l'avez pas déjà fait, de "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole où on voit évoluer un gros lard paresseux - génie incompris - vivant toujours chez sa mère, complètement inadapté au monde social dans lequel il évolue et où il bouscule sans complexes et presque sans s'en rendre compte l'ordre et les conventions sociales si chers à certain.TourneLune a écrit :tout ça semble logique
Là c'était un HPS: un haut potentiel sportif à 18 ans, qui ne serait plus du tout HPS à 40. Ça n'a rien de réel, c'était pour continuer sur mon image sportive du post précédent, en prenant appui sur un domaine moins passionnel que l'intelligence.Tu as quand même une vision particulière de ce que n'est pas un HPI
Comme on aborde à peu près 150 sujets ici et que j'ai un peu de mal à tout suivre, je ne sais pas trop sur quel point tu cherches des preuves.En fait tout ça semble logique mais est-ce "prouvé"?
Non! Du tout! Je dis que les capacités cognitives se développent énormément, mais que le QI ne rend pas compte de cela parce qu'il est normalisé par rapport à l'âge. C'est la construction même du QI. Un QI stable ne signifie absolument pas que les capacités de l'individu sont figées. A 20 ans on n'a pas du tout les mêmes capacités cognitives qu'à 3 ans.Tu dis que le QI est à développer pour les classes subalternes
Encore une fois, il y a une distinction à faire entre le phénomène appelé "inhibition intellectuelle" tel que décrit dans l'article d'Alain Gauvrit, et qui ne concerne que très peu de gens mais avec un effet extrêmement fort, et le frein léger, insidieux, qui agit sur l'ensemble d'une classe sociale et provoque un développement légèrement moindre, mais applicable à chaque individu. Ce n'est pas moi qui ait choisi d’appeler "inhibition intellectuelle" l'un des deux phénomènes et pas l'autre, je n'ai pas de légitimité pour cela... et toi non plus!Les tests de QI plus faibles pour les classes subalternes serait liés à une inhibition intellectuelle, sur le même principe que pour un fils de la classe "défavorisée" il est plus naturel de partir dans des études professionnalisant type IUT, que de partir en classe prépa.
J'y pense... si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.Fish a écrit : Non! Du tout! Je dis que les capacités cognitives se développent énormément, mais que le QI ne rend pas compte de cela parce qu'il est normalisé par rapport à l'âge. C'est la construction même du QI. Un QI stable ne signifie absolument pas que les capacités de l'individu sont figées. A 20 ans on n'a pas du tout les mêmes capacités cognitives qu'à 3 ans.
Tous les individus de toutes les classes sociales se développent. On peut concevoir que le développement soit en moyenne un poil plus faible pour les classes moins favorisées, ce qui contribue à un QI un peu plus bas. Rien de bien méchant à en croire les modestes variations de QI en fonction des classes.
Merci!TourneLune a écrit : Si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.
Je ne crois n'avoir jamais entendu parler d'un phénomène pareil mais est-il seulement observable avec des moyens raisonnables...
Pas mieux!TourneLune a écrit : Une moindre stimulation intellectuelle et une dévalorisation de l'intelligence peuvent aboutir à un moindre développement des capacités cognitives. C'est prouvé au niveau individuel et quelle que soit la classe sociale. Mais ce n'est pas ce qu'on appelle l'inhibition intellectuelle.
Je me suis fait la même remarque, et je n'ai pas de réponse immédiate. Une piste est que les tests de QI pour la toute petite enfance ne sont parait-il vraiment pas très fiables. Ça commence à devenir stable à partir de 6-7 ans environ. Peut-être que ces années-là suffisent pour créer l'essentiel de la différence, et qu'elle se conserve par la suite sans forcément s'aggraver. Ça rejoindrait l'idée que "tout se joue avant 6 ans"... Mais je me méfie des formules choc que mes amis partagent sur leur mur facebook.si c'était un moindre développement des capacités cognitives pendant l'enfance qui expliquait les différences de QI selon les classes sociales, on devrait avoir des enfants jeunes qui ont un "classement" meilleur que lorsqu'ils prennent de l'age dans les classes les moins favorisées au bénéfice de ceux des classes favorisées, donc une baisse du QI pour les premiers et une hausse pour les seconds.
Je m'excuse d'insister mais en quoi est-elle eclairante?madeleine a écrit : C'est une recherche vraiment bien conduite et très éclairante dans le contexte de cette discussion. Je me demande si elle a été reproduite, ici ou dans d'autres pays.
Si en fait. Il a même été parmi ceux qui ont combattu, jusqu'au ministère de l'éducation, l'assertion qu'il y a 30% de surdoué en échec scolaire.mainstete a écrit :Quand tu dis que "Le QI est fortement corrélé avec la réussite scolaire" ce n'est pas l'avis par exemple de Nicolas Gaudrit, ou en tout cas cette association n'est pas évidente à ses yeux.
Par d'autres études, on sait qu'à un niveau d'étude correspond un QI plancher.Gauvrit et Ramus a écrit : La question à laquelle il est sans doute possible de répondre avec le plus haut degré de certitude est celle de savoir si les surdoués sont souvent en échec scolaire. En effet, depuis que les tests d’intelligence ont été inventés il y a plus d’un siècle, les psychologues se sont évertués à tester dans quelle mesure les scores de QI prédisaient divers aspects de la vie de l’individu : la réussite scolaire bien sûr (puisque les tests de QI ont été conçus dans le but de la prédire), mais également le revenu, la satisfaction de l’employeur et même la santé ou l’espérance de vie. Dans tous les cas, des corrélations ont été trouvées, et dans tous les cas, elles sont positives. Autrement dit, plus les enfants ont des QI élevés, et mieux ils réussissent scolairement, plus ils atteignent un niveau de diplôme élevé, plus ils obtiennent des revenus élevés, plus satisfait est leur employeur, meilleure est leur santé et plus longue est leur espérance de vie.
Si, dans quelques études que Gauvrit a analysés dans sa métanalyse, mais passons...Bradeck a écrit :Euh... personne n'a dit qu'il y avait une définition du QI en utilisant la réussite scolaire.
Oui, tu as raisonBradeck a écrit :Celui qui ne perturbe personne, rêve discrètement en classe, maintient des notes correctes sans se fouler, à de grande chance de ne pas être détecté
En effet, il ne faut pas faire de son cas une généralité, mais on peut partir de sons cas personnel pour faire des hypothèses, et en l'absence d'études sur ce point, il est difficile de conclure de manière définitive. Enfin, je trouve...Bradeck a écrit : Il est impossible d'appliquer à grande échelle des éléments personnels, cela ne marche pas.
Ne me dites pas que personne ne fait ça?! En sciences humaines, l'intérêt qu'on porte à telle ou telle question a forcément des résonances personnelles! Non? Je ne veux pas généraliser mon cas, je me demande seulement si parmi toutes les causes de l'inhibition intellectuelle, il ne pourrait pas y avoir une origine basée sur l'origine sociale - parmi un tas d'autres causes évidemment. Mais finalement je vais faire mes recherches tout seul parce que j'ai l'impression d'ennuyer tout le monde ou de ne pas être compris du tout.TourneLune a écrit :En fait tu voudrais des études statistiques qui aient une signification particulière par rapport à ton cas individuel à toi?
Qu'est-ce qui te fait dire ça? Je suis conscient que la question que je pose est marginale, mais elle m'intéresse.TourneLune a écrit :J'ai quand même un peu l'impression que tu cherches à tordre une réalité existante pour la faire rentrer dans les cases qui t'arrangent qu'à vraiment tenter de percevoir cette réalité...
C'est normal que tu te poses la question, par contre c'est très hasardeux de parler sur ce sujet tout de même sensible politiquement sans avoir de la documentation scientifique solide pour éviter d'aller dans n'importe quelle direction.mainstete a écrit : L'inhibition intellectuelle c'est bien rabattre de manière consciente ou non ses capacité intellectuelle? Eh bien, il ne me parait pas délirant d'émettre l'hypothèse que la hierarchie sociale et que le pouvoir symbolique des classes "dominantes" empêchent des HPI d'assumer leur don et de moins bien réussir au test de QI qu'une personne qui serait plus en confiance et plus à l'aise avec ses capacité.
Et pour être plus précis, ce qu'il y a en trame de fond, c'est d'expliquer la corrélation qu'il existe en QI et classe sociale. Alors la différence n'est pas élevé, elle existe, c'est un fait, les chiffres le prouvent. La question que je me pose c'est d'où vient ce décalage. C'est à ça que je m'accroche depuis le début. Il existe les mêmes genre de résultats pour les races et je me pose la même question.
la vidéo est très intéressante, même si il faut rester prudent sur une différenciation trop stricte des HPI complexes et homogènes, à ma connaissance ce sont surtout des pistes de compréhension et il y a encore assez peu d'études sur le sujet (j'ai été voir sur researchgate, leurs derniers travaux n'ont pas encore été publiés, juste soumis si j'ai bien compris). Ce qui est intéressant aussi, c'est la proposition faite l'enfant de type complexe d'apprendre à gérer les émotions, et là c'est clair qu'une structure familiale équilibrée et soutenante va faciliter le processus à contrario d'une famille conflictuelle (je fais le lien avec l'article dont je parle juste avant).jaqi a écrit :Bonjour à tous, mainstete,
Dans cette vidéo, on donne une explication à l'échec scolaire, ça peut t'intéresser:
http://mobile.francetvinfo.fr/sante/sur ... 01653.html