Bonjour Nekhbet,
Pour ma part, quand on m'a mis en tête cette idée de douance, j'ai effectivement pris un (tout) petit temps de reflexion avant d'en parler à mon mari. Bien évidemment, les questionnements avant le test (éclairés par quelques lectures), je les ai gardés pour moi. 2 raisons: Sûre de rien (est-il utile de le préciser?) j'attends de savoir avant de considérer ce sujet comme UN sujet. et puis.... sa constante auto-dévalorisation, son manque de confiance en lui... bref, je ne voulais pas avoir l'air de le rabaisser; enfin qu'il s'imagine ou qu'il se sente rabaissé sans que j'y sois pour quelque chose d'ailleurs.... . Quand je l'ai titillé un peu pour qu'il me dise ce qu'il en pensait (on est toujours AVANT le test), il m'a dit que c'était une très bonne chose que j'aille au bout de ma démarche, mais que test voulait dire psy, et que psy pouvait vouloir dire suivi et que suivi pouvait vouloir dire remise en question de moi, de mon entourage... bref (vraiment, je résume bcp) peur que je le quitte (en gros gros résumé, c'est au fond ce qu'il pensait). Aucune remise en question de mon potentiel supposé, une évidence pour lui, surdouée ou pas.
Pour le rassurer et lui faire mieux comprendre ce qui m'a fait entreprendre cette démarche, je lui ai proposé de lire JSF, l'ouvrage qu'on m'avait conseillé; malgré son titre plutôt "négatif" "Trop intelligent pour être heureux" (soit dit en passant, plutôt culpabilisant et pessimiste (je parle du titre, hein) surtout quand on souhaite le faire lire à sa moitié

).
J'esperais qu'on en parlerait, qu'on partagerait sur des caractéristiques communes, etc..
Rien. Il ne l'a pas lu.On en a très peu parlé jusqu'au test. Puis plus rien du tout.
Alors, j'ai soigneusement évité le sujet à la maison; mais continué d'en parler avec la personne qui m'avait "detectée". J'avais vraiment besoin de ça. D'autant que le résultat m'a laissé un arrière goût d'inachevé..d'entre deux inconfortable. Ces contacts (uniquement téléphoniques) m'ont valu une crise de jalousie assez difficile à supporter...
Alors oui, ce genre de questionnement, remise en question, bouleversement de notre image de nous-mêmes, ça doit pas être très facile pour nos proches (nos très proches même), ça peut aussi être la fin ou le commencement de quelque chose dans le couple.
Comme pour beaucoup d'autres sujets, chacun reste sur sa vision des choses et l'absence de communication fait le reste.
J'ai cru qu'il ne voulait pas en entendre parler, il a cru que j'étais vexée, ou plutôt blessée par le résultat...
On a parlé. Les choses se lissent (il lit TIPEH et se trouve plein de pistes...)mais on a compris que son besoin d'être rassuré est signe de détresse. C'est la prochaine étape. On y travaille.
Mon intelligence? elle va de là..................... à de là.