J'indiquerai simplement que la question ne me semble plus aujourd'hui si cruciale, mais que je suis quand même curieux de lire les contributions éventuelles sur le sujet.
Je ne remets pas en question l'existence d'un tel biais : il est évident que savoir quelque chose sur le test n'est pas la même chose que ne rien en savoir quand vient le moment de le passer. Mais j'aimerais me faire une idée moins floue de sa nature exacte.
La question de départ est simple : à partir de quel niveau de familiarité avec le test le biais peut-il être considéré comme significatif - autrement dit à partir de quand a-t-il un impact enregistrable sur le résultat du test ?
Les questions qui découlent de la précédente pourraient être pour commencer :
Quelle est la position des professionnels de la psychométrie sur le sujet ? Y a-t-il eu des études ?
Tous les sous-tests y sont-ils sensibles de la même façon ?
Comment expliquer la relative stabilité des résultats au test pour un même individu, sachant que le fait de l'avoir déjà passé (même dans une version différente) devrait constituer un biais similaire à celui dont il est question ici ?
Histoire de ne pas me cacher derrière mon petit doigt, je ne ferai pas mystère de l'intérêt personnel que j'ai à ce questionnement : comme pas mal de gens sur ce forum, je pense, je ne suis pas arrivé au test sans rien en savoir ; je connaissais les intitulés de certains sous-tests et je savais que certaines épreuves étaient chronométrées (lesquelles, aucune idée). Ce sont des informations sur lesquelles on a vite fait de tomber, avant même sans doute de lire ces mises en garde qui vous déconseillent d'apprendre quoi que ce soit sur le test.
Je peux admettre que le simple fait d'en savoir même aussi peu introduise un biais lors de la passation. S'interroger sur la nature du biais en question, sur le caractère mesurable ou non de son influence, etc. me semble présenter un intérêt qui dépasse mes seules inquiétudes.