dissonnance cognitive
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dissonnance cognitive
La dissonance cognitive est un concept de psychologie élaboré par Leon Festinger et présenté dans le livre L'Échec d'une prophétie publié en 1956 en collaboration avec Henry Riecken et Stanley Schachter.
Selon cette théorie, l'individu en présence de cognitions (« connaissances, opinions ou croyances sur l’environnement, sur soi ou sur son propre comportement » 2) incompatibles entre elles, éprouve un état de tension désagréable : c'est l'état de « dissonance cognitive ». Dès lors, cet individu mettra en œuvre des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif. Ces stratégies sont appelées « modes de réduction de la dissonance cognitive ». L'une des stratégies pour réduire la dissonance cognitive consiste à modifier ses croyances, attitudes et connaissance pour les accorder avec la nouvelle cognition ; elle est appelée « processus de rationalisation ».
Certain renard gascon, d'autres disent normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille
Des raisins mыrs apparemment,
Et couverts d'une peau vermeille.
Le galand en eut fait volontiers un repas;
Mais comme il n'y pouvait point atteindre:
«Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.»
On invente a posteriori les raisons de son choix (et les "valeurs" qui l'ont guidé) en fonction des circonstances et des actes dans lesquels on se trouve bien malgré soi plongé, notamment lorsque ce "choix" contredit partiellement ses valeurs antérieures.
Ca vous inspire ?
Selon cette théorie, l'individu en présence de cognitions (« connaissances, opinions ou croyances sur l’environnement, sur soi ou sur son propre comportement » 2) incompatibles entre elles, éprouve un état de tension désagréable : c'est l'état de « dissonance cognitive ». Dès lors, cet individu mettra en œuvre des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif. Ces stratégies sont appelées « modes de réduction de la dissonance cognitive ». L'une des stratégies pour réduire la dissonance cognitive consiste à modifier ses croyances, attitudes et connaissance pour les accorder avec la nouvelle cognition ; elle est appelée « processus de rationalisation ».
Certain renard gascon, d'autres disent normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille
Des raisins mыrs apparemment,
Et couverts d'une peau vermeille.
Le galand en eut fait volontiers un repas;
Mais comme il n'y pouvait point atteindre:
«Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.»
On invente a posteriori les raisons de son choix (et les "valeurs" qui l'ont guidé) en fonction des circonstances et des actes dans lesquels on se trouve bien malgré soi plongé, notamment lorsque ce "choix" contredit partiellement ses valeurs antérieures.
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- Fabs le vaurien
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Re: dissonnance cognitive
je connaissais les distorsions cognitives mais pas les dissonances.
Mais tu retrouves pas mal cà dans le champs des addictions.
souvent , on observe chez les toxicodependant, un déni face au professionnel de par la construction de croyances permissives..(cf, modèle cognitif de beck et coll) genre j arrête quand je veux ou un shoot ne me fera pas de mal...ou encore, j arrêterai lorsqu il y aura ceci oú cela.....
ce qui est troublant , c est que cà depasse la mauvaise fois, le sujet est convaincu de ce qu il avance..
au final à toutes épreuves, il aura une réponse intellectuelle et comportementale qui preservera le noyau central: l incapacité à se confronter au réel..
sinon, je pense que c est un réflexe présent chez beaucoup. moi le premier.
si on stagnait dans les conflits internes , sans disposer de filtres automatiques, y aurait de quoi virer maboule non?
Mais tu retrouves pas mal cà dans le champs des addictions.
souvent , on observe chez les toxicodependant, un déni face au professionnel de par la construction de croyances permissives..(cf, modèle cognitif de beck et coll) genre j arrête quand je veux ou un shoot ne me fera pas de mal...ou encore, j arrêterai lorsqu il y aura ceci oú cela.....
ce qui est troublant , c est que cà depasse la mauvaise fois, le sujet est convaincu de ce qu il avance..
au final à toutes épreuves, il aura une réponse intellectuelle et comportementale qui preservera le noyau central: l incapacité à se confronter au réel..
sinon, je pense que c est un réflexe présent chez beaucoup. moi le premier.
si on stagnait dans les conflits internes , sans disposer de filtres automatiques, y aurait de quoi virer maboule non?
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
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Re: dissonnance cognitive
Moi j’appelais ça autrement... je sais plus, si je retrouve je le mettrai dans un autre post.
- Fabs le vaurien
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Re: dissonnance cognitive
j imagine meme pas ce que cà donnerait si à chaque nouvelle donnée, on revisait totalement sa pensée..vraiment de quoi finir fou...à défaut de rendre les autres encore plus fous et désemparés.
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
Re: dissonnance cognitive
Une gymnastique intellectuelle qui s'appelle je crois l'escobarderie (vu dans un vieux dico de synonymes pour hypocrisie).Fabs le vaurien a écrit : ce qui est troublant , c est que cà depasse la mauvaise fois, le sujet est convaincu de ce qu il avance..
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Re: dissonnance cognitive
Ho le petit dialogue intérieur qui tourne aux "petits arrangements avec soi-même". Je connais ça par cœur.
Je ne suis pas à l'aise. J'ai un truc à faire. Pendant des heures, je tourne, retourne, faut que je le fasse putain. Et d'un coup, telle l'illumination divine, la vierge apparaissant à une grand-mère socialiste, je trouve LA justification purement malhonnête, pour ne pas faire ce truc chiant comme un film de Guillaume Canet. Et le pire, c'est que je me sens mieux après, tout en sachant que c'est de la poudre aux yeux.
Stéphanie Bénard m'en a parlé, mais en utilisant d'autres termes encore, que je n'ai pas retenus.
Je ne suis pas à l'aise. J'ai un truc à faire. Pendant des heures, je tourne, retourne, faut que je le fasse putain. Et d'un coup, telle l'illumination divine, la vierge apparaissant à une grand-mère socialiste, je trouve LA justification purement malhonnête, pour ne pas faire ce truc chiant comme un film de Guillaume Canet. Et le pire, c'est que je me sens mieux après, tout en sachant que c'est de la poudre aux yeux.
Bah ouais. Je me bagarre mon bon Monsieur. Parce que c'est la cause première de cette procrastination qui bouffe un peu ma life.Fabs le vaurien a écrit : ce qui est troublant , c est que cà depasse la mauvaise fois, le sujet est convaincu de ce qu il avance..
au final à toutes épreuves, il aura une réponse intellectuelle et comportementale qui préservera le noyau central: l incapacité à se confronter au réel..
Stéphanie Bénard m'en a parlé, mais en utilisant d'autres termes encore, que je n'ai pas retenus.
On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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- La Magicienne
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Re: dissonnance cognitive
A je suis pas d'accord.
Ce n'est ni de la mauvaise foi, ni de l'hypocrisie. Enfin pas à tout les coups il me semble.
Parfois, l'enjeu n'est pas tel qu'il mérite d'être appelé ainsi (par ex. la mauvaise foi c'est juste si on discute du sujet avec qq et qu'on veut pas lui donner raison. certes c'est pas toujours conscient, mais en tout cas il faut être 2)
L'hypocrisie induit un gain important pour la personne à se comporter ainsi
Ne voyez vous pas des dissonances en vous ??
Ce n'est ni de la mauvaise foi, ni de l'hypocrisie. Enfin pas à tout les coups il me semble.
Parfois, l'enjeu n'est pas tel qu'il mérite d'être appelé ainsi (par ex. la mauvaise foi c'est juste si on discute du sujet avec qq et qu'on veut pas lui donner raison. certes c'est pas toujours conscient, mais en tout cas il faut être 2)
L'hypocrisie induit un gain important pour la personne à se comporter ainsi
Ne voyez vous pas des dissonances en vous ??
Re: dissonnance cognitive
Oui je connais bien la dissonance cognitive. Et je suis tout à fait d'accord avec le fait que ça ne relève pas forcément de l'hypocrisie ou de la mauvaise foi. Sans même changer d'avis on peut parfois, suite à une situation sur laquelle on ne peut pas avoir d'impact, se trouver encore plus de raison du bien fondée de la situation.
Je dois déjà rappeler que j'essaye un maximun de voir le positif dans les évènements. Ainsi si une chose mauvaise s'est produite je me concentrerai sur le positif et je ferai en sorte de penser que là réside l'essentiel. Est-ce tricher que de vouloir avancer ?
Ensuite parfois lorsque j'aurai voulu une chose mais qu'une autre chose s'est produite, j'essaye encore une fois de voir le positif. Je change donc mon état de pensée, et je m'efforce (quoi que c'est souvent un mécanisme naturel) de croire que c'était la meilleure chose qui puisse arriver car telle chose m'auras permise d'apprendre telle chose.
Enfaite je crois que je change ma pensée de façon positif, au lieu de dénigrer la chose que je ne peux avoir (ceux qui peut-être est à l'origine du sentiment de jalousie), je me contente de voir ce que je peux retirer de la chose. Lorsque je ne peux avoir quelque chose déjà en général j'en fais pas tout un fromage, donc c'est difficile de savoir ce que j'aurai fait à la place de l'homme mourant de faim... en plus là c'est vraiment une situation extrême. En général je suis juste triste de ne pas avoir eu la chance d'avoir certaines choses (des consoles, des voyages etc. ...) mais je me dis qu'au moins j'ai la valeur de l'argent, que je sais qu'on peut vivre sans, qu'au moins je n'ai pas manqué de nourriture (justement =P) etc. ... Bref je relativise sans faire usage de la dissonance. C'est une bonne solution non ?
Relativisez-vous plus que vous ne dissonez ?
Je dois déjà rappeler que j'essaye un maximun de voir le positif dans les évènements. Ainsi si une chose mauvaise s'est produite je me concentrerai sur le positif et je ferai en sorte de penser que là réside l'essentiel. Est-ce tricher que de vouloir avancer ?
Ensuite parfois lorsque j'aurai voulu une chose mais qu'une autre chose s'est produite, j'essaye encore une fois de voir le positif. Je change donc mon état de pensée, et je m'efforce (quoi que c'est souvent un mécanisme naturel) de croire que c'était la meilleure chose qui puisse arriver car telle chose m'auras permise d'apprendre telle chose.
Enfaite je crois que je change ma pensée de façon positif, au lieu de dénigrer la chose que je ne peux avoir (ceux qui peut-être est à l'origine du sentiment de jalousie), je me contente de voir ce que je peux retirer de la chose. Lorsque je ne peux avoir quelque chose déjà en général j'en fais pas tout un fromage, donc c'est difficile de savoir ce que j'aurai fait à la place de l'homme mourant de faim... en plus là c'est vraiment une situation extrême. En général je suis juste triste de ne pas avoir eu la chance d'avoir certaines choses (des consoles, des voyages etc. ...) mais je me dis qu'au moins j'ai la valeur de l'argent, que je sais qu'on peut vivre sans, qu'au moins je n'ai pas manqué de nourriture (justement =P) etc. ... Bref je relativise sans faire usage de la dissonance. C'est une bonne solution non ?
Relativisez-vous plus que vous ne dissonez ?
"Jésus-Christ désignent ses élus sous le nom de brebis. C'est pourtant l'espèce la plus stupide de toutes." Erasme ♥
Re: dissonnance cognitive: exemple
Le concept de Festinger s'appuie notamment sur l'étude d'une secte millénariste dont les membres prévoyaient la fin du monde pour une date donnée. Lorsque cette date arriva et que rien ne se passa, les membres de la secte ne se remirent nullement en question et transformèrent leur croyance en considérant que la Terre avait été sauvée grâce à leurs prières et qu'il fallait donc continuer.
De même, les fumeurs relativisent souvent leur dépendance par le fait qu'« il faut bien mourir de quelque chose », ce qui leur permet d'accepter plus facilement le fait de savoir que le tabac est nuisible pour eux et leur entourage.
Dixit Wikipedia.
De même, les fumeurs relativisent souvent leur dépendance par le fait qu'« il faut bien mourir de quelque chose », ce qui leur permet d'accepter plus facilement le fait de savoir que le tabac est nuisible pour eux et leur entourage.
Dixit Wikipedia.
- amalia
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Re: dissonnance cognitive
petit mélange au fil du post entre dissonance cognitive et processus de rationnalisation ;
la dissonance est ce qui cause un malaise, une situation inconfortable, du fait souvent de conflits de valeurs : par ex. ma fille se fait taper à l'école, on me propose de la changer de classe : ce qui la protège, mais qui va à l'encontre de mes valeurs : on ne cède pas devant la peur, et mon sens pointilleux de la justice ; j'ai accepté le changement de classe mais je suis en "dissonance cognitive"
je rationalise en cherchant à positiver comme cela a été expliqué : "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" "elle va surmonter ça, elle est très forte,.." etc...
je change mon système de valeurs, pour que la situation devienne acceptable pour moi et ne génère pas colère, sentiment d'injustice, etc...bref pour que le malaise cesse ;
bon en réalité, je suis issue d'un croisement de teigne et de bouledogue, et je continue à foutre le randam...je suis en dissonance cognitive, je rationalise pour rendre la chose supportable pour ma fille, mais je ne rationalise pas pour moi ;
mais c'est sans doute parce que j'ai analysé la situation en terme de dissonance que je peux + facilement gérer le côté émotionnel et poser les termes du problèmes + simplement ;
c'est pour ça que c'est intéressant d'en parler ;-) pour aller + loin : http://www.psychologie-sociale.com/inde ... &Itemid=85
d'ailleurs, ça peut etre aussi "utilisé" par vous ou contre vous et ça peut etre subtil ; je me souviens d'une patiente qui se mettait souvent en colère contre une de ses collègues ; analyse faite, on a vu que sa collègue jouait sur le coté "personne ne m'aide" et culpabilisait inconsciemment ma patiente qui se trouvait en conflit de valeur entre son éducation "il faut aider" et son besoin de se protéger elle-même ;
du coup, on peut "s'amuser" à utiliser la culpabilisation pour obtenir des choses...mais ensuite, il faut arriver à garder une ligne éthique ;
finalement, ça me fait penser à "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" de Joule et beauvois, à lire absolument !
la dissonance est ce qui cause un malaise, une situation inconfortable, du fait souvent de conflits de valeurs : par ex. ma fille se fait taper à l'école, on me propose de la changer de classe : ce qui la protège, mais qui va à l'encontre de mes valeurs : on ne cède pas devant la peur, et mon sens pointilleux de la justice ; j'ai accepté le changement de classe mais je suis en "dissonance cognitive"
je rationalise en cherchant à positiver comme cela a été expliqué : "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" "elle va surmonter ça, elle est très forte,.." etc...
je change mon système de valeurs, pour que la situation devienne acceptable pour moi et ne génère pas colère, sentiment d'injustice, etc...bref pour que le malaise cesse ;
bon en réalité, je suis issue d'un croisement de teigne et de bouledogue, et je continue à foutre le randam...je suis en dissonance cognitive, je rationalise pour rendre la chose supportable pour ma fille, mais je ne rationalise pas pour moi ;
mais c'est sans doute parce que j'ai analysé la situation en terme de dissonance que je peux + facilement gérer le côté émotionnel et poser les termes du problèmes + simplement ;
c'est pour ça que c'est intéressant d'en parler ;-) pour aller + loin : http://www.psychologie-sociale.com/inde ... &Itemid=85
d'ailleurs, ça peut etre aussi "utilisé" par vous ou contre vous et ça peut etre subtil ; je me souviens d'une patiente qui se mettait souvent en colère contre une de ses collègues ; analyse faite, on a vu que sa collègue jouait sur le coté "personne ne m'aide" et culpabilisait inconsciemment ma patiente qui se trouvait en conflit de valeur entre son éducation "il faut aider" et son besoin de se protéger elle-même ;
du coup, on peut "s'amuser" à utiliser la culpabilisation pour obtenir des choses...mais ensuite, il faut arriver à garder une ligne éthique ;
finalement, ça me fait penser à "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" de Joule et beauvois, à lire absolument !
- Ces utilisateurs ont remercié l’auteur amalia pour son message :
- Doonarrala
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West
- Tartempion
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- Présentation : viewtopic.php?f=9&t=8172
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Re: dissonnance cognitive
Je sors ce sujet des profondeurs du forum pour vous parler d'une gêne que je viens de ressentir en voyant un film où une femme jouait un morceau au piano et que ses mains jouaient complètement autre chose.
Évidemment la majorité des spectateurs ne ressent pas cette dissonnance.
Je ressens également la même gêne quand pendant une émission, ils diffusent une voix française par dessus la voix originale (qui est forcément en accord avec le mouvement des lèvres).
De même quand je devine ce que l'acteur anglais prononce et que je constate que le doublage prend des libertés avec le texte original pour coller le plus possible avec le mouvement des lèvres.
Bref vive la VO quand je comprends la langue.
Évidemment la majorité des spectateurs ne ressent pas cette dissonnance.
Je ressens également la même gêne quand pendant une émission, ils diffusent une voix française par dessus la voix originale (qui est forcément en accord avec le mouvement des lèvres).
De même quand je devine ce que l'acteur anglais prononce et que je constate que le doublage prend des libertés avec le texte original pour coller le plus possible avec le mouvement des lèvres.
Bref vive la VO quand je comprends la langue.
Bilans ADOS-2 et WAIS-IV en juillet 2024 : Autiste et HPI (QIT 140)
L'erreur est humaine, mais un véritable désastre nécessite un ordinateur.
"Les systèmes de croyances créent des filtres à travers lesquels le chaos se résout en ordre." Frank Herbert
L'erreur est humaine, mais un véritable désastre nécessite un ordinateur.
"Les systèmes de croyances créent des filtres à travers lesquels le chaos se résout en ordre." Frank Herbert
- Charles Dodgson
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Re: dissonnance cognitive
Bonjour Tartempion,Tartempion a écrit : ↑dim. 21 avr. 2019 21:20 Je sors ce sujet des profondeurs du forum pour vous parler d'une gêne que je viens de ressentir en voyant un film où une femme jouait un morceau au piano et que ses mains jouaient complètement autre chose.
Évidemment la majorité des spectateurs ne ressent pas cette dissonnance.
Je ressens également la même gêne quand pendant une émission, ils diffusent une voix française par dessus la voix originale (qui est forcément en accord avec le mouvement des lèvres).
De même quand je devine ce que l'acteur anglais prononce et que je constate que le doublage prend des libertés avec le texte original pour coller le plus possible avec le mouvement des lèvres.
Bref vive la VO quand je comprends la langue.
Ce n'est pas cela la dissonance cognitive. La gène que tu ressent ne sera le moteur d'aucun changement d'attitude. Si éventuellement tu étais très attaché au film que tu regardes, que tu en avais fait la promotion auprès de tes amis, et que tu constates qu'en fait les point que tu relèves contrarient la perception de qualité que tu avais de ce film, alors tu aurais un petit conflit cognitif qui te conduirait à changer ton attitude, soit en te disant que les films de merde ont quand même un intérêt (et tu rationnalisera cette opinion) soit en te disant que tu as eu tort et que ce film ne mérite en fin de compte aucune promotion.
Autre exemple de dissonance cognitive : ce qui se passe pour certain contributeur au sujet "colapsologie"
C'est le mec qui roule en 4x4 et auquel le médecin annonce que sa petite fille est allergique à cause de la pollution. Il va avoir un conflit entre son amour de sa fille et son amour pour son 4x4.

CD