Ce rapport ou ce lien que l'on fait avec l'enfant qui est en nous ou ce qu'on en a gardé, souvent à l'occasion d'une réflexion (et le terme n'est pas neutre...) au sujet de ses propres enfants quand on évoque le fait que notre enfant nous ressemble, qu'il fonctionne un peu comme nous, qu'il nous remet en mémoire notre propre enfance...
On en arrive (bien trop) souvent à des conclusions du type :" les chiens ne font pas des chats" (maintes fois entendues et à mon goût assez discutables), ou autres...
Bref, notre enfant nous ressemble, en plus petit, en plus naïf, en plus libre, en plus... que sais-je??
Et si, c'était le contraire?
Et si c'était cette réflexion, comme un miroir tendu par l'enfant, qui nous trouble parce que justement on se retrouve en lui. On lui ressemble et pas l'inverse?
Toute cette naïveté, ce manque d'assurance (ou parfois l'inverse), cette façon si directe d'aborder les choses et les gens si touchante car exempte de malveillance et encore préservée des règles de bienséance culturelle qui viendront pervertir nos échanges futurs; bref, cette petite étincelle qui nous attendrit systématiquement :c'est bien nous que nous retrouvons dedans. Nous lui ressemblons car notre hypersensibilité, hyperémotivité, naïveté, compassion, enthousiasme... et j'en passe sont l'enfant qui est en nous. C'est cet enfant en nous qui ressemble à notre enfant.
La nuance pour moi est de taille et change ma perception de ces "ressemblances",
Si tant est que j'aie été suffisamment claire
