Des scènes de films qui vous touchent particulièrement

[lulu5]

https://www.youtube.com/watch?feature=p ... X43tywzeGk

My name is Nobody

[Rhonin.k]

Récemment, j'ai eu l'occasion de revoir un long passage de : " De rouille et d'os ", de jacques Audiard avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts.

Certes, je trouve le film assez inégal sur sa durée bien que j'ai beaucoup apprécié le personnage de Matthias ( alias Ali ), tant il me rappelle un pote manouche qui lui ressemble presque trait pour trait, même physiquement.

Toutefois, je suis toujours aussi ému à chaque fois que je vois cette fameuse scène où Stéphanie ( Marion Cotillard ) se réveille à l’hôpital, après (spoiler) →l'amputation de ses deux jambes. ←

Elle tombe de son lit, pleure comme une enfant et fini par se laisser bercer tendrement dans les bras d'une amie précieuse.

A chaque fois, je ne sais pas pourquoi, ces quelques secondes me déclenchent de vives émotions. Surement quelque chose d'inconscient et sous-jacent...

Je vais essayé de trouver une vidéo de cette séquence. Après tout, je vois pas pourquoi il n'y aurait que moi ici qui se me mettrait à chialer comme une midinette, lol... ^^

[Lmsm]

Au risque de paraître un peu "nunuche" (et parce que ça a suscité quelques moqueries pas plus tard qu'avant hier soir) je ne peux pas m'empêcher d'être submergée devant E.T .
La scène de la salle de bain. Quand la mère les trouve allongés.
"Nous sommes malades, je crois qu'on est en train de mourir" (à peu près puisque V.O).
Elephant man... quand il se retrouve acculé par la foule et qu'il leur dit "je ne suis pas un animal, je suis un être humain"

[Gioia]

Alors il y en aurait pas mal à citer mais j'en ai deux qui me viennent à l'esprit, là.

J'ai beaucoup aimé cette scène, tirée du film "Les amours imaginaires" de Xavier Dolan. Ce n'est pas le film que je préfère de ce jeune réalisateur (si vous ne le connaissez pas, je vous conseille de vous pencher sur ses films, notamment le premier "J'ai tué ma mère"), mais je trouve la scène vraiment belle:

https://www.youtube.com/watch?v=Mn13AZJ_UPM

Le must pour moi par contre, c'est celle-là: la métamorphose finale en cygne noir dans "Black Swan", film qui a été pour moi une claque magistrale:

https://www.youtube.com/watch?v=5wprhePnbAc

[Rhonin.k]

Au risque de paraître un peu "nunuche" (et parce que ça a suscité quelques moqueries pas plus tard qu'avant hier soir) je ne peux pas m'empêcher d'être submergée devant E.T .

Je trouve pour ma part qu'il y a bien plus de logique à s'émouvoir devant E.T. que devant Rocky. Et pourtant, en matière de Rocky, j'en connais un rayon...

La scène de la salle de bain. Quand la mère les trouve allongés.

Perso, j'ai une faiblesse pour la scène comique de la canette de bière... Mais c'est un autre registre.

[Gioia]

Raaah, j'aurais pas dû découvrir ce topic , ça me lâche pas !
Comment j'ai pu oublier d'évoquer cette scène tout simplement sublime... scène finale du film "Quatre minutes" (titre original Vier Minuten) qui raconte la détention d'une jeune femme sociopathe et virtuose. A la fin, elle interprète un morceau de Schumann. Magique !

https://www.youtube.com/watch?v=1M9mwCLi8Jg

[giratoire]

La première scène qui vient là, comme çà, sans réfléchir, c'est dans "Brokeback Mountain", celle où le personnage incarné par Heath Ledger, foudroyé, écrasé, s'agenouille dans une sorte de hangar en bord de route (quel plan mes enfants, quel plan!), après les jours passés en haut, très haut. Cela rappelle bien sûr "Sur la route de Madison" (l'époque, les rétroviseurs de pick-ups, l'amour contrarié...) mais le timing de ces scènes est carrément différent et puis, damned, Heath Ledger, quel acteur! Avec Jake Gyllenhaal, un des plus grands couples de cinéma, selon moi.
J'en ai tellement pleuré des rivières que je peux plus revoir ce film.

[pétrolleuse]

"L'Homme qui en savait trop" (version de 1957) de Hitchcock. Scène de l'opéra à l'Albert hall à Londres. Séquence entièrement musicale - sans dialogue - pendant laquelle James Stewart est à la recherche de celui qui s'apprête à assassiner le premier Ministre de je-ne-sais-plus-quel-pays et dont les plans sont déjoués par le hurlement de Doris Day. J'en pleure à chaque fois (et je ne compte plus le nombre de fois que j'ai vu ce film) tellement c'est parfait...

[Bob Arctor]

"the big fish" de Tim Burton
La scène où le fils porte son père mourant dans le lac et celle de l'enterrement.
Ca a remué un truc en moi, J'ai chialé comme c'est pas permis.

[Rhonin.k]

"L'Homme qui en savait trop" (version de 1957) de Hitchcock.

... Ce qui me fait penser immédiatement, là tout de suite, à " L'homme qui voulait vivre sa vie " dont l'interprète principal est Romain Duris.

Notamment, la séquence de la voiture en feu où... ( attention, spoiler ! ) →[ ...il s'aperçoit qu'il a oublié de récupérer dans la boite à gant la photo qui est l'unique souvenir qu'il lui reste de ses enfants, après sa cavale. Alors, de loin il reste là et regarde longuement les portraits en train de se consumer pour tenter de les graver définitivement dans sa mémoire. ]

Comme pour certains, comme pour toi qui lis peut-être, ça renvoi à une part de vécu, et donc forcément, ça chamboule un peu fort à l'intérieur......

[Za]

"the big fish" de Tim Burton
La scène où le fils porte son père mourant dans le lac et celle de l'enterrement.
Ca a remué un truc en moi, J'ai chialé comme c'est pas permis.

Tiens ben ça c'est bizarre. Je n'ai jamais trouvé ce film triste, juste profondément beau et poétique. Et autour de moi, tout le monde est à peu près d'accord, sauf une personne, mon homme, qui a eu très exactement la même réaction que toi, sans pouvoir l'expliquer.
Ce quelque chose que ça remue en vous, c'est quoi ? La peur de la mort, tout simplement, ou quelque chose de plus complexe ? (du côté de mon homme, je sais qu'il vit très mal les séparations et a peur de voir mourir les siens).

[Bob Arctor]

Je serai bien incapable de m'auto-analyser, cependant je me suis ensuite posé beaucoup de questions (comme d'hab' ). Conclusion : je pense que cela a à voir à la relation avec mon père. J'ai fait des progrès de ce côté là depuis... et je n'ai jamais cherché à revoir le film
Ce qui est curieux c'est que j'accroche assez peu à l'univers onirique de Tim Burton. Je suis trop terre à terre.

Edit : et la peur de la mort oui...

[Za]

Je serai bien incapable de m'auto-analyser, cependant je me suis ensuite posé beaucoup de questions (comme d'hab' ). Conclusion : je pense que cela a à voir à la relation avec mon père.

OK. Je n'avais pas pensé à ça... et ça concorde sacrément.
Pour moi, je pense que Big Fish est le seul film de Tim Burton dans lequel son univers m'a vraiment touchée, justement. Comme s'il était plus "sincère" que les autres (non que les autres soient mauvais, mais ça ne fait pas pareil).

[fl0werpower]

Tout le film de Forrest Gump.....

Cette manière simple et à la fois extrêmement détaillée de raconter l'entièreté sa propre vie avec l'innocence d'un enfant:)
Et la tristesse de voir Jenny mourir à la fin alors qu'ENFIN, elle s'est complètement donnée à lui
On a déjà bien envie de pleurer durant tout le film tant c'est beau et bien interprété par l'acteur, mais la dernière scène lorsqu'il s'assoit et qu'il regarde le bus de son fils partir, avec la plume qui s'envole....je crois que le son au piano derrière y joue beaucoup, il va d'ailleurs falloir que je regarde l'artiste qui a joué ce morceau.....

[Danava]

Une scène de dingue avec Harvey Keitel dans Bad lieutenant (il parle à Jésus quand même...)
https://www.youtube.com/watch?v=4dBvcnwjD00

La scène finale d'un monde parfait avec Kevin Costner

[Rhonin.k]

Salut

Une scène que j'ai cent mille fois pensé à noter ici, sur ce topic, mais qui s'est à chaque fois dérobée à la faveur d'une autre chose.
Cette fois-ci, pour vous, je l'ai donc attrapée pour ne plus la relâcher...

Il s'agit de la courte scène du baiser chaste entre Frankie (Clint Eastwood ) et Maggie ( Hilary Swank ).



Parfois, la vie c'est comme ça ! C'est terriblement étrange ! Il y a des personnes que vous aimez fort, tellement fort que vous seriez bien capable de les tuer justement par amour, alors que paradoxalement, vous souhaiteriez tellement qu'elles vivent...


.

[Maitresse Rita]

Marilyn Monroe dans Bus Stop. On lui collait régulièrement des rôles de chanteuse un peu stupide mais rayonnante. Et là...Là pour la première fois elle joue une artiste ratée, une entraîneuse que le public siffle et tripote, une pauvre fille qui rêve de gloire et de respect, et qui a plus de misère aux basques que de talent. La scène où elle chante That old black magic, dans son costume ridicule et troué, avec toute ses mimiques et sa gestuelle surfaite pour singer les grandes stars, cette scène-là me bouleverse. Parce qu'elle y joue son pire cauchemar, être une jolie blonde sans talent qu'on traite comme un objet, et parce que son visage tout au long du film exprime une rare délicatesse. Tout le talent de Marilyn est là. Mal fringuée, gauche et pourtant d'une subtilité dont peu d'actrices sont capables.

https://www.youtube.com/watch?v=PFa8cZR-XLI

Et puis Trop belle pour toi de Blier. Tous les passages où Schubert accompagne les mouvements, les regards, les retrouvailles, toute cette grâce qui se joue dans des histoires ordinaires, des patrons aux vies parfaites qui trompent leur femme, des secrétaires mal foutues qui tombent amoureuse et n'en reviennent toujours pas. Comme dans cette vidéo, 1'47 à 2'58. A chaque fois j'en tremble.

[Rhonin.k]

mais la dernière scène lorsqu'il s'assoit et qu'il regarde le bus de son fils partir, avec la plume qui s'envole....je crois que le son au piano derrière y joue beaucoup, il va d'ailleurs falloir que je regarde l'artiste qui a joué ce morceau.....

Pour te servir, mamzelle FlowerPower...

[BBvideo]http://www.youtube.com/watch?v=FcOt6mfjxeA[/BBvideo]
Thème du film structuré en cinq partie distinctes, et composé par Alan Silvestri.


On aime ou on aime pas, certes. Mais pour l'histoire du ciné, c'est juste devenu un thème immortel...



.

[Ianthe]

Des tas et des tas!!!!

Mais quitte à choisir, les deux premières qui me viennent sont celles-ci :

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=2cE2yNIjmno[/BBvideo]

Peut-être ma scène de cinéma préférée...Extraite d'Andrei Roublev d'Andrei Tarkovski.

Puis celle-ci, de Faust par Sokourov.

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=0jeI93esON8[/BBvideo]

Bon allez j'en rajoute une en rab...Scène quasi au pif d'Ugetsu Monogatari par Kenji Mizoguchi (titre français : Les contes de la lune vague après la pluie)

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=cgBHeJfnJ5s[/BBvideo]

J'aurai voulu montrer la scène dans la forêt de Mademoiselle de Tony Richardson, avec le serpent, les crachats, la tension sexuelle à son comble, ou celle de Long Island Expressway où l'un des petits garçons explique à son copain en quoi on peut le trouver mignon, mais j'en trouve pas d'extraits sur le net Ou même celle de Profession Reporter où vers la fin, Jack Nicholson raconte l'histoire d'un aveugle qui a retrouvé la vue à Maria Schneider, allongée près de lui... Le derniers des longs plans séquences de la partie réalisée par Antonioni d'I tre volti... Ou Faces de John Cassavetes en entier?! Ou Blue Valentine de Derek chépukoi en entier?! Suis atteinte du virus de la cinéphilie.

[emma]

La scène où Anakin devient dark vador, je ne sais pas si je suis la seule personne au monde à pleurer toutes les larmes de mon corps à ce moment où tout bascule. Parce qu'il n'avait rien de mauvais au fond, il a fait des choix, des mauvais choix qui ont des conséquences déterminantes mais qui le font basculer du coté obscur sans qu'il s'en rendre vraiment compte, le retour est impossible. Il était pourtant si mignon et prometteur le petit anakin

[La Chouette Masquée]

- Princesse Mononoke (Hayao Miyazaki)

La scène où Ashitaka tente de convaincre San de rejoindre le camp des humains, afin de ne pas être exterminée avec les animaux de la forêt par les arquebusiers de dame Eboshi (un personnage que j'adore, au passage). S'ensuit une violente dispute, conclue par cette fameuse réplique de la sauvageonne: "Tais-toi je suis une louve, comme ma mère!". Je trouve le doublage français de ce film très bon, le ton haineux et l'intensité dans la voix de San m'ont marqué pour toujours...

- Respire (Mélanie Laurent)

La scène finale du film, où Charlie et Sarah sont dans la chambre et parlent avenir :

► Afficher le texte

l'hypocrisie et le narcissisme de Sarah deviennent absolument insoutenables, j'avais personnellement envie d'entrer dans le film et de la gifler de toutes mes forces en hurlant à plein poumons... ah bah... oh merde... Charlie l'a tuée. Oh je me sens mal, mais tellement mal... elle fait une sorte de mélange entre crise d'asthme et une crise d'angoisse... Boum, générique. Quoi? Eh mais nan! Nan quoi! C'est quoi cette fin brutale qui laisse clouée au fauteuil?? Naaan, ça peut pas se terminer comme ça!!!

- Le Royaume de Ga'Hoole (Zack Snyder)

Même si je préfère largement les livres, j'admets que le film est très beau graphiquement (les scènes de combats aériens sont superbes!) et reste un sympathiques divertissement grand public.
Deux scènes m'ont particulièrement marqué:

Le premier vol de Soren et Gylfie, où l'on voit un vent léger faire frémir les rémiges de Soren, tandis que lui et son amie savourent avec extase le bonheur d'être pour transportés par un courant aérien. Cette scène me rappelle mes rêves lucides, au cours desquels je me change souvent en oiseau.

Ensuite, l'assaut de la bataille finale. Lorsque les chouettes de Ga'Hoole fondent sur les Sangs Purs, on a tout d'abord la vision de serres de combats rutilantes et de lames aiguisées, accompagnées de tintements et crissements métalliques. Et puis la confrontation directe: les chouettes se percutent, on entend tour à tour des sons clairs et sourds, il y a à la fois une grande brutalité, mais aussi un aspect fin, avec la vitesse et la précision des oiseaux et de leurs armes. Des ralentis entrecoupant les coups violents des guerriers rendent le tout encore plus exhaltant. Et puis, bien sûr, les cris et hululements des strigiformes, tantôt déchaînés, tantôt effrayés. Certes, ce n'est qu'un film d'animation pour enfants et familles, mais j'ai trouvé cette scène particulièrement réussie.

[Lord Arthur Savile]

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=s6UbYHCkoZs[/BBvideo]

[Napirisha]

Je ne répondrai pas en détail, je suis terriblement sentimentale, et je peux pleurer devant à peu près n'importe quoi, même quand je sais que c'est très mauvais! Plus la ficelle est grosse, mieux c'est, je pourrais citer n'importe quoi ou presque...
Il y a quand même un film qui m'a profondément bouleversée, bien au delà du réflexe pavlovien de la larme à l’œil des que les héros se retrouvent sur fond de violons. Comme Bob Arctor, j'ai pleuré comme jamais en voyant Big Fish!
En revanche, je sais pourquoi : je l'ai vu quelques mois après la mort de mon grand père, que j'aimais énormément mais qui m'agaçait terriblement par son imagination débordante qui se fondait trop à mon goût avec la réalité. J'ai eu l'impression que ce film parlait de lui, me révélait quelque chose que je n'avais jamais compris. Ça a été une sorte de libération.
On retombe sur l'idée du rapport à la mort et au père évoqué plus haut, finalement.

[Ianthe]

Dans Opening Night, que je suis en train de regarder, Myrte Gordon, une actrice interprétée par Gena Rowlands, se rend aux funérailles d'une de ses admiratrices les plus passionnées de 17 ans, morte écrasée par une voiture devant elle alors qu'elle était en transe pour l'avoir vu. Myrte avait, avant sa mort, été touchée par son jeune âge. Elle regrettait ses 17 ans. Elle avait dit d'elle, au vu de sa transe, "cette fille n'est pas normale". Elle fut bouleversée par la mort de cette jeune fille.
Arrivée aux funérailles, donc, on lui dit "Je sais qui vous êtes, votre venue à un autre moment aurait été un grand honneur. Vous n'avez pas d'enfants, non? Sinon vous ne seriez pas venu." Myrte dit simplement que non, en effet, elle n'en a pas.
Plus tôt dans le film, on parlait du fait qu'il était trop tard pour Myrte pour tomber amoureuse. Un ami à elle la qualifie de professionnelle au défaut de femmes : l'affection, le sexe, etc...Sont dénaturés chez elle.
Après l'épisode des funérailles où elle s'est faite recalée, elle va prendre un verre et accepte de signer un orthographe pour les enfants d'un autre client.
Bordel, sacré Cassavetes...

[Rostay]

Il y a peu de films qui m'aient vraiment marqué. Mais les quelques-uns qui ont réussi cette tâche ardue me provoquent systématiquement une émotion très forte.

1) Gran Torino de Clint Eastwood
La scène où Sue (la soeur du Thao) se fait violer par ses "cousins" (des personnes de la même origine qu'elle mais ils utilisent le terme cousin dans le film) pour se venger de la non-adhésion de son frère dans le gang. Puis il la balance devant sa maison, on la voit rentrer chez elle, meurtrie par le silence, violentée. Sa famille la prenne en larme dans leur bras...
Je trouve que c'est une scène qui montre la violence gratuite et facile dont nous pouvons faire preuve aujourd'hui. Car, ça me fait penser à un reportage vu qui montrait l'adhésion de femmes dans un gang mexicain de Los Angeles. Les femmes doivent se faire violer par plus d'une douzaine d'hommes pour être acceptées. Et ce sont ces dernières qui vont chercher et motiver d'autres femmes à entrer dans le gang.
Puis ne parlons pas en Inde, alias le pays où une femme se fait violer toutes les 22 secondes.
Malgré de grandes avancés, la situation des femmes dans certains pays restent plus qu’insatisfaisantes. Et ce genre de violence illustrée au cinéma me glace le sang. J'arrive à peine à regarder ces scènes qui retracent une réalité.

2) La ligne verte de Frank Darabont
Je n'apprécie réellement que la fin de ce film, lorsque la petite tirade de John Coffey fait son apparition :
"Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi...
Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans la monde..."

Je pense que beaucoup de personnes ressentent ce que cet homme décrit : de l'injustice dans un monde cruel, de la souffrance et des douleurs inutiles et gratuites, une solitude pesante dans un monde si connecté. Alors, cette citation me touche, d'autant plus qu'il s'agit presque des derniers mots de John Coffey, un être si bon et merveilleux que l'idiotie des êtres humains a brimé et détruit.

3) Le dictateur de Charlie Chaplin

Un grand classique que j'ai entrepris de traduire en langue des signes. Notamment son discours final où il s'adresse à la foule. Un message visionnaire et rempli d'espoir :

"Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire.
Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne.
Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs.
Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.
Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur.
Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne.
Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains.
Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.
L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.
Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.
Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques.
Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez.
Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité.
Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse.
Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres,
ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain, que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.
En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés, victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.
Je dis à tous ceux qui m'entendent:
Ne désespérez pas !
Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité,de l'amertume de ceux qui ont peur
des progrès qu'accomplit l'Humanité.
Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.
Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.
(...)
Il est écrit dans l'Evangile selon Saint Luc
"Le Royaume de Dieu est dans l'être humain",
pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir.
Le pouvoir de créer les machines,
le pouvoir de créer le bonheur.
Vous, le peuple, vous avez le pouvoir.
Le pouvoir de rendre la vie belle et libre,
le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses
pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.
Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses ; jamais ils ne le feront.
Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir
mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses.
Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance.
Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. (...)"

4) Nos étoiles contraires de Josh Boone

L'histoire d'amour condamné entre deux souffrants touche autant que les leçons de vie enseignées à l'intérieur même de ce film. L'humilité, l'acceptation d'autrui dans son intégralité, sa propre acceptation entant qu'être mortelle...
Je vous fais part des plus belles citations :

"Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer."

"Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."

Et je vous laisse découvrir le film si vous n'avez pas encore eux le plaisir de le voir. Sachez qu'il m'a fait pleurer au téléphone 1h d'affilé (sans exagération) avec mon petit-ami, je ressentais le besoin de lui dire que je l'aimais qu'importe ma misère et celle du monde.