Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Une petite discussion que je voudrais lancer (mon but n'est pas uniquement de citer Brassens dans le titre du topic).
La question tourne autour de ce trait sur lesquels les psychologues ont collé le terme très pédant d'"entéléchie". A savoir le désir de développer ses propres facultés et ses propres talents, juste dans le but de progresser.
Si je regarde mon propre cas (attendu que je suis le cobaye le plus facile à trouver quand je cherche un cobaye) je sais que j'ai une sorte de besoin d'apprendre de nouvelles choses. Mon boulot me permet ça (je bosse dans la recherche, je dois en permanence rafraîchir mes connaissances), mais mes loisirs aussi. Je prends des cours de guitare dans un conservatoire, pas dans le but de devenir concertiste, mais parce qu'apprendre à jouer d'un instrument c'est vraiment super. L''acte d'apprendre devient dès lors une sorte de drogue.
Vu depuis votre siège à vous, que pensez vous de tout cela ?
PS: la chanson de Brassens que je cite ici, c'est celle-ci http://www.youtube.com/watch?v=9mVqzZxKZmI
La question tourne autour de ce trait sur lesquels les psychologues ont collé le terme très pédant d'"entéléchie". A savoir le désir de développer ses propres facultés et ses propres talents, juste dans le but de progresser.
Si je regarde mon propre cas (attendu que je suis le cobaye le plus facile à trouver quand je cherche un cobaye) je sais que j'ai une sorte de besoin d'apprendre de nouvelles choses. Mon boulot me permet ça (je bosse dans la recherche, je dois en permanence rafraîchir mes connaissances), mais mes loisirs aussi. Je prends des cours de guitare dans un conservatoire, pas dans le but de devenir concertiste, mais parce qu'apprendre à jouer d'un instrument c'est vraiment super. L''acte d'apprendre devient dès lors une sorte de drogue.
Vu depuis votre siège à vous, que pensez vous de tout cela ?
PS: la chanson de Brassens que je cite ici, c'est celle-ci http://www.youtube.com/watch?v=9mVqzZxKZmI
- Kayeza
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Voilà quelque chose que je connais bien. La preuve : je commence à envisager de faire une thèse, pour le plaisir. 
Ce que j'ai un peu plus de mal à cerner, c'est là où tu veux en venir sur ce sujet : récolter des témoignages ? répondre à un "problème" précis ? Si oui lequel ? (Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question, c'est juste pour clarifier et pour savoir un peu où tu voulais aller.)

Ce que j'ai un peu plus de mal à cerner, c'est là où tu veux en venir sur ce sujet : récolter des témoignages ? répondre à un "problème" précis ? Si oui lequel ? (Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question, c'est juste pour clarifier et pour savoir un peu où tu voulais aller.)
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
C'est malin, me voici à 8.00 du matin un dimanche à chercher la definition d'entélèchie! Bel exemple d'entéléchie ?
Donc, il ne s'agit d'un concept de psycho ou alors tellement rarement utilisé en psycho que je n'en avais jamais entendu parler.
Il s'agit plutot d un concept philosophique qui s'interesse au potentiel des choses et des êtres et á la manière dont ils réalisent ce potentiel (un bloc de marbre a une multitude de statues potentielles, une seule sera realisée)
sur le plan de la psycho, on peut évoquer dans l'ordre d'idée de ce que tu décris, le mécanisme de défense par intellectualisation : le fait de gérer ses émotions par le recours à des raisonnements logiques, factuels, des arguments étayés.
Cela m'évoque aussi tous les mècanisme d'hypercontrole : vouloir tout savoir, tout maitriser pour se sentir en sècurité.
Dés lors, le fait de chercher à toujours apprendre pourrait être vu comme une façon de maitriser le monde, se soustraire des sources d'angoisse, notamment en limitant de fait les relations sociales.
On a alors l'image du chercheur bougon qui ne veut voir personne, enfermé dans sa recherche et ses habitudes.
Mais dans ce que tu décris, je ne crois qu'on soit dans cette catégorie . Pour ce qui me concerne, apprendre est un plaisir par essence, je n'en ai pas forcément d'utilité et j'engrange les connaissances au fur et à mesure. Mais aujourd'hui, je privilégie les occasions d'apprendre en groupe, j'y rajoute le plaisir de rencontrer des gens, de créer un réseau etc ... Ce qui est aussi un mode de controle car bien souvent j'utilise par la suite ce réseau.
Mais dans certaines occasions, notamment des périodes plus difficiles, l'aspect obsessionnel de maitrise a pu prendre le dessus et m'entrainer à vouloir tout lire, tout savoir d'un sujet, tout maitriser, par ex. avant de pondre un rapport que personne ne lira (avec un examinateur ayant une tres mauvaise estime lui, ça l'a bien enervé et ça l'a pas fait)
Bref, je ne sais pas si ça répond à ta question?
Donc, il ne s'agit d'un concept de psycho ou alors tellement rarement utilisé en psycho que je n'en avais jamais entendu parler.
Il s'agit plutot d un concept philosophique qui s'interesse au potentiel des choses et des êtres et á la manière dont ils réalisent ce potentiel (un bloc de marbre a une multitude de statues potentielles, une seule sera realisée)
sur le plan de la psycho, on peut évoquer dans l'ordre d'idée de ce que tu décris, le mécanisme de défense par intellectualisation : le fait de gérer ses émotions par le recours à des raisonnements logiques, factuels, des arguments étayés.
Cela m'évoque aussi tous les mècanisme d'hypercontrole : vouloir tout savoir, tout maitriser pour se sentir en sècurité.
Dés lors, le fait de chercher à toujours apprendre pourrait être vu comme une façon de maitriser le monde, se soustraire des sources d'angoisse, notamment en limitant de fait les relations sociales.
On a alors l'image du chercheur bougon qui ne veut voir personne, enfermé dans sa recherche et ses habitudes.
Mais dans ce que tu décris, je ne crois qu'on soit dans cette catégorie . Pour ce qui me concerne, apprendre est un plaisir par essence, je n'en ai pas forcément d'utilité et j'engrange les connaissances au fur et à mesure. Mais aujourd'hui, je privilégie les occasions d'apprendre en groupe, j'y rajoute le plaisir de rencontrer des gens, de créer un réseau etc ... Ce qui est aussi un mode de controle car bien souvent j'utilise par la suite ce réseau.
Mais dans certaines occasions, notamment des périodes plus difficiles, l'aspect obsessionnel de maitrise a pu prendre le dessus et m'entrainer à vouloir tout lire, tout savoir d'un sujet, tout maitriser, par ex. avant de pondre un rapport que personne ne lira (avec un examinateur ayant une tres mauvaise estime lui, ça l'a bien enervé et ça l'a pas fait)
Bref, je ne sais pas si ça répond à ta question?
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West
Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Je crois que ton titre me représente parfaitement... Touche à tout, douée partout, dans tout ce que je fais, je peux changer d'un jour à l'autre de passion... Une semaine je suis à fond dans un truc, que je laisse tomber pour passer à autre chose... J'arrive tellement à tout faire que je me lasse vite et je veux essayer de faire autre chose juste pour voir si j'en suis capable... Puis une fois que j'ai vu si c'était le cas, je passe à autre chose...
Du coup, c'est assez pénible parce que je n'excelle nulle part, et c'est compliqué surtout pour trouver ma voie professionnelle... Laquelle de mes passions pourra durer assez longtemps pour que j'en fasse un métier ? De même, dès lors que je vois quelqu'un de réellement passionné par ce qu'il fait, je m'imagine à sa place et sa passion pourrait presque devenir la mienne... Et alors j'envisage de me lancer dans des études dans le même domaine que cette personne parce que je rêve d'atteindre l'excellence quelque part...
Mais j'ai aussi un autre problème... J'ai très peur de l'échec, ce qui fait que je ne me donne jamais vraiment à fond, par peur d'avoir tout donné pour finalement me foirer... Du coup, à la fac par exemple, je ne travaille que très peu car je ne veux pas être déçue à l'arrivée par des résultats que j'estimerais plus bas que ce que je pensais mériter... Du coup, comme j'ai la chance de m'en sortir facilement, je me contente de la moyenne et j'ai l'impression de gâcher mes facilités, comme on me le répète d'ailleurs depuis toujours --' Je trouve d'ailleurs assez frustrant d'entendre toute sa vie ses proches et les profs dirent qu'on gâche nos capacités quand on est juste feignant ou pas courageux et qu'on n'arrive pas à faire mieux... J'imagine que je ne suis pas toute seule dans ce cas
De même, j'ai toujours très envie de travailler, de réviser, etc. quand ce n'est pas le moment... Genre APRES les examens... Mais quand il s'agit de le faire réellement, je n'arrive jamais à m'y mettre, je n'ai pas envie, alors je le fais au dernier moment et le jour de l'examen je regrette (mais apparemment je n'apprends pas de mes erreurs
). Exemple évident en ce moment même : je suis en période de révisions pour mes examens de licence de lettres et j'ai décidé d'apprendre… le japonais ! Ben oui, ça a tellement de rapport ! (si si, vous ne voyez pas ? … Moi non plus en fait…)
Du coup, quand j'ai envie de faire quelque chose (et d'ailleurs quand je veux un truc c'est tout de suite ou jamais ce qui fait de moi quelqu'un de très capricieux
), je qualifie toujours ça par "ma nouvelle lubie", et alors tout le monde autour de moi peut savoir que ça me passera comme ça m'est venu...
Et comme Kayeza, l'idée du doctorat et de la thèse ne me rebute pas, même si je n'ai pas de sujet, ni même envie de faire un doctorat, juste pour le plaisir même si je sais qu'au bout de deux mois j'en aurais déjà ras-le-bol et que j'arrêterais
Je crois avoir vu que je n'étais pas la seule dans ce cas... J'espère que mon "témoignage" répond à ta question, et que je ne suis pas trop hors-sujet
Du coup, c'est assez pénible parce que je n'excelle nulle part, et c'est compliqué surtout pour trouver ma voie professionnelle... Laquelle de mes passions pourra durer assez longtemps pour que j'en fasse un métier ? De même, dès lors que je vois quelqu'un de réellement passionné par ce qu'il fait, je m'imagine à sa place et sa passion pourrait presque devenir la mienne... Et alors j'envisage de me lancer dans des études dans le même domaine que cette personne parce que je rêve d'atteindre l'excellence quelque part...
Mais j'ai aussi un autre problème... J'ai très peur de l'échec, ce qui fait que je ne me donne jamais vraiment à fond, par peur d'avoir tout donné pour finalement me foirer... Du coup, à la fac par exemple, je ne travaille que très peu car je ne veux pas être déçue à l'arrivée par des résultats que j'estimerais plus bas que ce que je pensais mériter... Du coup, comme j'ai la chance de m'en sortir facilement, je me contente de la moyenne et j'ai l'impression de gâcher mes facilités, comme on me le répète d'ailleurs depuis toujours --' Je trouve d'ailleurs assez frustrant d'entendre toute sa vie ses proches et les profs dirent qu'on gâche nos capacités quand on est juste feignant ou pas courageux et qu'on n'arrive pas à faire mieux... J'imagine que je ne suis pas toute seule dans ce cas

De même, j'ai toujours très envie de travailler, de réviser, etc. quand ce n'est pas le moment... Genre APRES les examens... Mais quand il s'agit de le faire réellement, je n'arrive jamais à m'y mettre, je n'ai pas envie, alors je le fais au dernier moment et le jour de l'examen je regrette (mais apparemment je n'apprends pas de mes erreurs

Du coup, quand j'ai envie de faire quelque chose (et d'ailleurs quand je veux un truc c'est tout de suite ou jamais ce qui fait de moi quelqu'un de très capricieux

Et comme Kayeza, l'idée du doctorat et de la thèse ne me rebute pas, même si je n'ai pas de sujet, ni même envie de faire un doctorat, juste pour le plaisir même si je sais qu'au bout de deux mois j'en aurais déjà ras-le-bol et que j'arrêterais

Je crois avoir vu que je n'étais pas la seule dans ce cas... J'espère que mon "témoignage" répond à ta question, et que je ne suis pas trop hors-sujet

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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Coucou nat, as tu lu le post sur la procrastination ? Bonne journée 

Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West
Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Oui, je viens juste de le lire justement (comme quoi les coïncidences !). Du coup, effectivement il semblerait que je sois une grande procrastinatrice ! Mais aussi une grande flemmarde, parce que des fois c'est juste par flemme que je ne fais pas certaines choses ^^ Mais honnêtement, je ne crois pas que je voudrais changer, je suis comme ça, je suis habituée et j'ai changé assez de choses dans ma vie pour le moment, donc je verrai ça plus tard :p
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Pour ma part, j'aime apprendre un peu de tout. Après comme Nath, je ne vais jamais au bout des choses ou à fond, à cause de l'échec. Mais je ne me trouve jamais douée en rien.
La procrastination est ma meilleure amie, et la dernière minute mon alliée. Mais j'aime apprendre, quand j'en ai envie et de voir un sujet (du moins théorique) de bout en bout, mais j'ai quelques problèmes de lecture en ce moment. C'est comme commencer à chercher une chose et hop trouver un autre mot, ou une expression, et on continue sur autre chose. Ça peut dure des heures. Après je ne savais pas qu'il existait un tel concept pour décrire cette "manie". Je me coucherai moins c**** ce soir ! Merci
La procrastination est ma meilleure amie, et la dernière minute mon alliée. Mais j'aime apprendre, quand j'en ai envie et de voir un sujet (du moins théorique) de bout en bout, mais j'ai quelques problèmes de lecture en ce moment. C'est comme commencer à chercher une chose et hop trouver un autre mot, ou une expression, et on continue sur autre chose. Ça peut dure des heures. Après je ne savais pas qu'il existait un tel concept pour décrire cette "manie". Je me coucherai moins c**** ce soir ! Merci
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Et internet est une plaie pour ca... Mais comprendre/ reperer ce fonctionnement dilletante permet de le stopper lorsque necessaire
Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.''Rebecca West
Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Nat, je me reconnais bien dans ce que tu écris
( Mais je ne suis pas douée partout, ça non....)
Et cette peut de l'échec, pfiou, tenace....
De fait, je travaille très peu, très vite, et j'ai de gros besoins alors je suis souvent " en manque " ( par exemple mon prof de guitare ne m'a pas donné assez de travail pour 15 jours, du coup je cherche à ajouter des fioritures à mon morceau, mais je m'ennuie....)
[jard]Messages fusionnés. Merci d'utiliser la fonction "éditer" ![/jard]

( Mais je ne suis pas douée partout, ça non....)
Et cette peut de l'échec, pfiou, tenace....
De fait, je travaille très peu, très vite, et j'ai de gros besoins alors je suis souvent " en manque " ( par exemple mon prof de guitare ne m'a pas donné assez de travail pour 15 jours, du coup je cherche à ajouter des fioritures à mon morceau, mais je m'ennuie....)
Ça, c'est plutôt la sérendipité, non?Keegane a écrit :C'est comme commencer à chercher une chose et hop trouver un autre mot, ou une expression, et on continue sur autre chose. Ça peut dure des heures. Après je ne savais pas qu'il existait un tel concept pour décrire cette "manie". Je me coucherai moins c**** ce soir ! Merci
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Ça, c'est plutôt la sérendipité, non?Keegane a écrit :C'est comme commencer à chercher une chose et hop trouver un autre mot, ou une expression, et on continue sur autre chose. Ça peut dure des heures. Après je ne savais pas qu'il existait un tel concept pour décrire cette "manie". Je me coucherai moins c**** ce soir ! Merci
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
cléo a écrit :Ça, c'est plutôt la sérendipité, non?Keegane a écrit :C'est comme commencer à chercher une chose et hop trouver un autre mot, ou une expression, et on continue sur autre chose. Ça peut dure des heures. Après je ne savais pas qu'il existait un tel concept pour décrire cette "manie". Je me coucherai moins c**** ce soir ! Merci
Oui aussi, avec le facteur "chance". Cependant, pour moi, je pars sur une chose à apprendre, comprendre et je vois qu'il est possible d'aller plus loin que ce que j'espérais au début. Alors je poursuis, et effectivement on peut se retrouver "en dehors" du sujet de départ. Mais c'est une façon d'étendre ses connaissances.
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
ça ,je connais très bien.
Souvent je plonge dans un thème pendant plusieurs semaines de manière addictive.
J'ai eu ma période "euthanasie" (bon ça c'était pour ma thèse donc normal), "ennéagramme" (un modèle de la psychologie humaine), "Albert Camus", "Nietzsche", "psychologie infantile", "éducation Montessori", "anarchisme"...
Et puis aussi parfois sur youtube je regarde tout sur...par exemple "Alexandre Astier" "Natacha Polony" "Eric Zemmour" "Michel Onfray"... et je passe de lien en lien vive la toile!
Là c'est ma période "Adultes Surdoués" héhéhé!
Souvent je plonge dans un thème pendant plusieurs semaines de manière addictive.
J'ai eu ma période "euthanasie" (bon ça c'était pour ma thèse donc normal), "ennéagramme" (un modèle de la psychologie humaine), "Albert Camus", "Nietzsche", "psychologie infantile", "éducation Montessori", "anarchisme"...
Et puis aussi parfois sur youtube je regarde tout sur...par exemple "Alexandre Astier" "Natacha Polony" "Eric Zemmour" "Michel Onfray"... et je passe de lien en lien vive la toile!
Là c'est ma période "Adultes Surdoués" héhéhé!
Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
C'est exactement ça pour moi aussi, Miss dans la lune, j'ai des passions addictives, qui vont et viennent d'une semaine à l'autre. Sauf qu'au final, je suis tellement flemmarde que je me contente d'être frustrée de ne pas tout faire pour tout apprendre sur un thème parce que je n'en ai pas le courage... Et je fais pareil dans mes études ; je rêve d'apprendre des milliers de choses, alors je rêve en regardant les programmes des autres facs, mais au final quelques soient les études que je fais, je ne m'y investis jamais et résultat j'ai l'impression d'avoir le cerveau complètement vide ^^
C'est vraiment frustrant
C'est vraiment frustrant

"La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire." L'Empire des Anges, Bernard Werber
- Miss dans la lune
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
oué j'avoue que je vais jamais au bout moi non plus... mais au bout de quoi finalement... y'a jamais de bout! alors j’arrête quand j'en ai marre...
- thermo_nono
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Pour ma part, j'adore apprendre. J'adore aussi découvrir de nouveau domaines (souvent survolés).
mon parcours scolaire s'en est beaucoup ressenti : tous les deux ans, je changeais de métier en prétextant vouloir élargir mes connaissances. Je pense qu'en réalité passé les deux ans, le domaine que j'étudiais m'ennuyait et je souhaitais découvrir autre chose. Dans la vie active, les boulots répétitifs à l'usine m'ennuient tellement que j'ai des nausées tous les matins jusqu'à ce que je sois sur mon poste. J'ai travaillé cinq ans dans le domaine de l'informatique (appris en autodidacte), c'est le seul poste que j'aurais pu garder du fait de ma liberté d'exercer selon mes moyens et mes envies et à mon rythme.
Pour revenir au titre du topic, je ne pense pas que "sans travail le talent n'est qu'une sale manie" car il existe une infinité de choses à découvrir ou partager et depuis que je n'ai plus de travail, je me suis enrichi de connaissances dans des secteurs divers et variés (écologie, histoire, développement sur nintendo DS, robotique, découverte de l'univers, physique quantique...). De plus, grâce à internet il est aujourd'hui possible d'être productif/utile en dehors des bureaux ou des usines. Vous en êtes un excellent exemple puisque le partage de votre expérience sur ce forum permet aux gens qui comme moi "s'interrogent sur ce qu'ils sont", de trouver des pistes (en attendant la réponse).
edit :
J'aimerais savoir si vous aussi (surtout les ###Dragons de Komodo sociopathes oui mais des Panzani###), votre soif de connaissance vous a contraint à changer de domaine d'activité régulièrement ? Et pensez-vous que ce soit un "plus" ou un "frein" dans votre parcours professionnel ?
mon parcours scolaire s'en est beaucoup ressenti : tous les deux ans, je changeais de métier en prétextant vouloir élargir mes connaissances. Je pense qu'en réalité passé les deux ans, le domaine que j'étudiais m'ennuyait et je souhaitais découvrir autre chose. Dans la vie active, les boulots répétitifs à l'usine m'ennuient tellement que j'ai des nausées tous les matins jusqu'à ce que je sois sur mon poste. J'ai travaillé cinq ans dans le domaine de l'informatique (appris en autodidacte), c'est le seul poste que j'aurais pu garder du fait de ma liberté d'exercer selon mes moyens et mes envies et à mon rythme.
Pour revenir au titre du topic, je ne pense pas que "sans travail le talent n'est qu'une sale manie" car il existe une infinité de choses à découvrir ou partager et depuis que je n'ai plus de travail, je me suis enrichi de connaissances dans des secteurs divers et variés (écologie, histoire, développement sur nintendo DS, robotique, découverte de l'univers, physique quantique...). De plus, grâce à internet il est aujourd'hui possible d'être productif/utile en dehors des bureaux ou des usines. Vous en êtes un excellent exemple puisque le partage de votre expérience sur ce forum permet aux gens qui comme moi "s'interrogent sur ce qu'ils sont", de trouver des pistes (en attendant la réponse).
edit :
J'aimerais savoir si vous aussi (surtout les ###Dragons de Komodo sociopathes oui mais des Panzani###), votre soif de connaissance vous a contraint à changer de domaine d'activité régulièrement ? Et pensez-vous que ce soit un "plus" ou un "frein" dans votre parcours professionnel ?
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
thermo_nono a écrit :Pour ma part, j'adore apprendre. J'adore aussi découvrir de nouveau domaines (souvent survolés).
mon parcours scolaire s'en est beaucoup ressenti : tous les deux ans, je changeais de métier en prétextant vouloir élargir mes connaissances. Je pense qu'en réalité passé les deux ans, le domaine que j'étudiais m'ennuyait et je souhaitais découvrir autre chose. Dans la vie active, les boulots répétitifs à l'usine m'ennuient tellement que j'ai des nausées tous les matins jusqu'à ce que je sois sur mon poste. J'ai travaillé cinq ans dans le domaine de l'informatique (appris en autodidacte), c'est le seul poste que j'aurais pu garder du fait de ma liberté d'exercer selon mes moyens et mes envies et à mon rythme.
Pour revenir au titre du topic, je ne pense pas que "sans travail le talent n'est qu'une sale manie" car il existe une infinité de choses à découvrir ou partager et depuis que je n'ai plus de travail, je me suis enrichi de connaissances dans des secteurs divers et variés (écologie, histoire, développement sur nintendo DS, robotique, découverte de l'univers, physique quantique...). De plus, grâce à internet il est aujourd'hui possible d'être productif/utile en dehors des bureaux ou des usines. Vous en êtes un excellent exemple puisque le partage de votre expérience sur ce forum permet aux gens qui comme moi "s'interrogent sur ce qu'ils sont", de trouver des pistes (en attendant la réponse).
edit :
J'aimerais savoir si vous aussi (surtout les ###bêtes savanesques à frisures à poils de bouc###), votre soif de connaissance vous a contraint à changer de domaine d'activité régulièrement ? Et pensez-vous que ce soit un "plus" ou un "frein" dans votre parcours professionnel ?
Bonjour,
Je ne sais pas si je suis surdouée car je n'ai pas fait le test pour pouvoir et le confirmer mais j'ai remarqué que ça peut être et un frein et une force.
Pour ma part ça a été un frein lorsque j'ai quitté le lycée après avoir passé le bac parce que voulant vouloir faire tous les métiers possibles et imaginables et toucher un peu à tout, je n'ai pas su "choisir". (Je n'ai jamais su faire de choix je ne sais pas pourquoi). Par conséquent, je me suis retrouvée déscolarisée, je me suis inscrite au Pôle emploi. Et là a ça été plus un frein donc puisque je me disais qu'il fallait que je choisisse vite vite mais sans pouvoir le faire à cause de cette curiosité débordante.
Mais ça peut aussi être une force car du coup, je m'intéresse à plusieurs choses. Et je peux par exemple facilement m'adapter, même si à force ennui donc abandon.
Il faudrait trouver un métier très hétéroclite, ce serait la solution.
Je me dis que si je ne trouve pas ce genre de métier, je continuerais mes études jusqu'à un âge avancé, puis en fonction de chacun des diplômes, j'essaierais tous les métiers un à un. Absurde.
- marmotte
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Top la chanson de Brassens!!!Duffman a écrit : PS: la chanson de Brassens que je cite ici, c'est celle-ci http://www.youtube.com/watch?v=9mVqzZxKZmI
apprendre pour apprendre peut être pas, quoi que.... mais si j'ai une question, je fais une recherche exhaustive d'information, du blog bébête à la bibliographie scientifique (euh oui biais scientifique...) en passant par les bouquins pour avoir les différentes facettes du problème et faire ma synthèse a moi. Après je passe pour une extra terrestre.... lundi j'ai fait un cours sur les neuropathies héréditaires à mon généraliste... j'en ai définitivement fait trop

Duffman a écrit :Si je regarde mon propre cas (attendu que je suis le cobaye le plus facile à trouver quand je cherche un cobaye) je sais que j'ai une sorte de besoin d'apprendre de nouvelles choses. Mon boulot me permet ça (je bosse dans la recherche, je dois en permanence rafraîchir mes connaissances),
Je me suis lassée au bout de 15 ans de recherche; je suis passée a un boulot complètement différent, non intello, tout plein de savoirs tout neufs a acquérir dont certains pour lesquels le cerveau ne suffit pas...un autre challenge d’apprentissage.
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Je vous rejoins sur ce besoin viscéral d'approfondir tout sujet à portée de main, d'autant plus quand il a l'air ardu, négligé par les autres, c'est comme partir à l'aventure sur une terre lointaine, tout peut arriver, c'est ça la vie, c'est ça notre vie.
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Je me reconnais absolument dans vos témoignages, je veux tout essayer, ça a commencé tôt, à l'époque ou j'ai appris a écrire avec ma grande sœur tellement je l'ai soûlé. Apres je pense aussi que le côté "je me lasse" de tout est aussi très présent! Dans absolument tous les domaines malheureusement.
Je me souviens étant petit être incapable de dire ce que je voulai faire plus tard, et à 22 ans rien n'a changé, je ne sais toujours pas, j'explore le monde professionnel en espérant trouver ma voie. Je n'arrive pas à me focaliser sur une passion non plus et j'ai tendance à être "trop" dans le truc et à gaver les gens à force d'en parler et piouf tout d'un coup je change ^^
Je pense que j'ai besoin d'apprendre, et j'ai eu le déclic récemment à cause du boulot. Du coup la nuit, je perfectionne mon espagnol ^^
Je me souviens étant petit être incapable de dire ce que je voulai faire plus tard, et à 22 ans rien n'a changé, je ne sais toujours pas, j'explore le monde professionnel en espérant trouver ma voie. Je n'arrive pas à me focaliser sur une passion non plus et j'ai tendance à être "trop" dans le truc et à gaver les gens à force d'en parler et piouf tout d'un coup je change ^^
Je pense que j'ai besoin d'apprendre, et j'ai eu le déclic récemment à cause du boulot. Du coup la nuit, je perfectionne mon espagnol ^^
Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Et oui, à force d'entendre "t'était si intelligente et t'as tout gâché, c'est trop tard maintenant..." je me demande si ma vie n'était pas voué à l'échec depuis le début...?
Vouloir tout faire, être capable de tout faire, être forte en maths mais faire mon bac D ( au Portugal c'est les domaines des lettres, langues, sciences humaines...) en fac j'ai une passion pour le marketing et j'ai encore, mais je n'ai pas su quel marketing je préférais: marketing opérationnel ou images... (question lettre/chiffres, mais pas grave de toute façon après la licence je ne pouvais plus e je me suis dis il faut bien que je m'arrête de rien faire... d'accord je me demande toujours comme j'ai eu ma licence... et oui je crois que le talent n'est qu'une sale manie il nous permet aussi devenir feignantes et oui c'est quoi la procrastination, ce mot qui était toujours mon compagnon, il y est toujours, je crois même que je fais de la procrastination ma philosophie de vie, tout rapporter au lendemain, ops... ça toujours marché très bien, j'arrive toujours a me débrouiller de quoi je me plain...? Ah oui le sentiment de culpabilité, le regret, la dépression, cette chose qu'on appelle conscience, dans mon cas je peux l’appeler mauvaise conscience parce qu'elle me fais réveiller seulement après que le bus est passé...
Sans travail, le talent n'est qu'une source des mauvaises habitudes, dans mon cas c'est la conclusion.
Vouloir tout faire, être capable de tout faire, être forte en maths mais faire mon bac D ( au Portugal c'est les domaines des lettres, langues, sciences humaines...) en fac j'ai une passion pour le marketing et j'ai encore, mais je n'ai pas su quel marketing je préférais: marketing opérationnel ou images... (question lettre/chiffres, mais pas grave de toute façon après la licence je ne pouvais plus e je me suis dis il faut bien que je m'arrête de rien faire... d'accord je me demande toujours comme j'ai eu ma licence... et oui je crois que le talent n'est qu'une sale manie il nous permet aussi devenir feignantes et oui c'est quoi la procrastination, ce mot qui était toujours mon compagnon, il y est toujours, je crois même que je fais de la procrastination ma philosophie de vie, tout rapporter au lendemain, ops... ça toujours marché très bien, j'arrive toujours a me débrouiller de quoi je me plain...? Ah oui le sentiment de culpabilité, le regret, la dépression, cette chose qu'on appelle conscience, dans mon cas je peux l’appeler mauvaise conscience parce qu'elle me fais réveiller seulement après que le bus est passé...
Sans travail, le talent n'est qu'une source des mauvaises habitudes, dans mon cas c'est la conclusion.
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Re: Sans travail, le talent n'est qu'une sale manie
Ca serait le rêve, pour moi, de ne plus avoir à me soucier de l'argent. Je pourrais suivre des course et apprendre des nouvelles choses tout le temps au lieu de bosser
Car en effet j'ai tout le temps cette curiosité d'approfondir toutes sortes du sujets- pas forcément liés entre eux d'ailleurs.
Ceci étant dit, depuis que j'ai commencé à monter ma propre entreprise, j'ai aussi appris beaucoup de chose, je peux rajouter une corde à mon arc si elle m'intéresse, et je suis des MOOC's en permamence - enfin, en fonction du temps que j'ai, parce que je dois travailler

Ceci étant dit, depuis que j'ai commencé à monter ma propre entreprise, j'ai aussi appris beaucoup de chose, je peux rajouter une corde à mon arc si elle m'intéresse, et je suis des MOOC's en permamence - enfin, en fonction du temps que j'ai, parce que je dois travailler
