
Je précise avant tout que je ne suis pas juriste moi-même (loin s'en faut...), mais j'ai acquis quelques connaissances et une certaine compréhension du gros foutoir système judiciaire français au cours de l'année écoulée. Mise en garde importante, tant cette branche est critique quant à l'opposition Juriste/Profane.
Je viens d'ouvrir une boite de Pandore, et j'aimerais savoir si certains d'entre vous seraient suffisamment outillés, juridiquement parlant, pour m'aider à la vider, ou au contraire, à la fermer. (Je parle autant de la boite que de ma bouche, du coup...)
Tout ce qui suit est (dans la mesure de ma compréhension et des informations dont je dispose) juridiquement vrai, et peut être vérifié.
Pourquoi toutes les décisions judiciaires françaises rendues depuis le 22 décembre 1958 sont-elles nulles ?
Par référence à la Constitution Française du 4 octobre 1958, au code civil et à la justice européenne.
Chacun sait l'attachement qu'a le peuple français à cette Constitution, qui a fait l’objet d’un référendum populaire.
Elle s’oppose à tous et à toute forme de légalité constitutionnelle. Quant au code civil, issu de Napoléon, il n’a jamais fait l’objet de contestation juridique sérieuse et s’impose de fait à tous les français.
Enfin, les dispositions du droit européen s’imposent au droit français par application de l’article 55 de la Constitution. Or, l’article 6-1 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme stipule que chaque individu a le droit d’être jugé par un Tribunal RECONNU par la LOI.
Quelle est la légitimité des magistrats ? Ils prétendent la détenir du Statut de la Magistrature, sont nommés par le Garde des Sceaux sur proposition du Conseil Supérieur de la Magistrature, et bien sûr, prêtent serment.
Le Statut de la magistrature est issu d’une ordonnance rendue le 22 décembre 1958 par Charles de Gaulle, alors Président de la République élu et Président du Conseil des ministres.
L’article 85 de cette ordonnance stipule cependant qu’elle sera exécutée en tant que LOI organique.
En effet, une ordonnance ne peut s’imposer au peuple que si elle devient une LOI lorsqu’il s’agit d’une matière aussi importante que le Statut des magistrats (concerne les libertés publiques - article 34 de la Constitution).
Or, le code civil, en son article premier, précise que toute loi, pour devenir exécutoire sur le territoire de la République doit avoir été PROMULGUÉE par le Président de la République (en exercice).
Or, le 22 décembre 1958, Charles de Gaulle n’EST PAS président de la République en exercice (il le sera le 8 janvier 1959, comme le veut la Constitution). C’est René Coty qui est toujours en exercice.
Cependant, René Coty n'a jamais signé cette ordonnance.
So what ?
Le gouvernement (Président de la République - Premier ministre - ministres) rend des ordonnances ou des décrets (qui ne sont pas des lois mais simplement des règlements).
Le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat ; élus par le peuple) a seul le droit d’établir des LOIS.
So ... so ?
L’ordonnance du 22 décembre 1958 est nulle et non avenue.
Donc :
Les magistrats de toutes les juridictions françaises (exceptées administratives) n’ont AUCUN pouvoir ni de statuer ni de juger.
Ce sont de simples fonctionnaires de l’État ... sans pouvoir.


Oui ? Non ? Peut-être ?
(je soumettrai bientôt la question à un forum de juristes/avocats/pros du barreau, si ça vous intéresse, je vous ferai un retour)