docn7 a écrit :Ce que j'adore avec les trails et autre course, c'est que finalement, même si c'est une compétition, tu ne te bats pas contre les autres concurrents (mise à part si tu vises le podium, mais là, vu la brochette d'athlète international, ce n'est pas trop notre cas).
Tu te bats vraiment contre toi-même. Ton cerveau n'arrête pas de te dire d'arrêté de faire souffrir ton corps. Qu'il serait tellement plus facile de marché, juste quelques mètre, et puis finalement ce n'est pas si grave si je m'arrête juste 3 mn.
Et tu te bats vraiment contre cette idée, tu te surpasses et c'est ça qui te rend fier après coup. Qui t'apporte confiance, bonheur et bienêtre.
Je te rejoins complètement. J'ai toujours dit que je détestais la course et en mars de l'année passée, alors que je faisais un travail très peu stimulant où je m'ennuyais à mourir, je me suis dit que je pourrais quand même essayer la course à pied, juste pour voir. J'avais grandement besoin de faire une activité où je pouvais me dépasser, repousser un peu mes limites, me sentir vivre quoi. J'ai commencé sans grande conviction, en pensant que ça durerait quelques mois et que ça me passerait. En fait, petit à petit, j'ai tellement pris de plaisir que ça continue toujours maintenant. Ce que je trouve vraiment dingue c'est que ça me fait autant de bien au corps qu'à l'esprit, en évacuant le trop plein (enfin ces temps-ci j'y arrive plus, mais bon...). Du point de vue corporel, il me semble que j'ai un peu plus conscience de moi-même en tant qu'être matériel

Je m'amuse aussi à faire des petites expériences, du style qu'est-ce que ça fait si je cours comme ça ? Comment ça se fait que j'ai mal ici aujourd'hui ? (bon ça c'est plutôt un fait mais ça m'intéresse de rechercher les causes...)
Sinon, j'ai découvert le ski de randonnée cet hiver et j'ai vraiment croché. Les montagnes à perte de vue et un peu d'effort... Tout ce qu'il me faut pour être (presque) heureuse
