Hors-sujet
EDIT: Suite à vos remarques et donc dans le souci de respecter l'esprit du forum et le fil de ce topic, comme vous pouvez le remarquer, j'ai volontairement édité mon post, tant que le délais me le permettait.
J'ose espérer qu'il y ait maintenant plus de cohérence dans ce dédale et plus en accord avec le topic.
Et merci pour scribens.fr, je cherchais justement, j'suis au courant pour mon orthographe (:
Le perfectionnisme a davantage à voir avec la perception qu'avec la motivation, et il n'existe aucun moyen de contrôler la perception, quels que soient le temps et l'énergie qu'on y passe.
Brené Brown. - Le pouvoir de la vulnérabilité. Paris, Guy Trenardiel ed., 2014, pp 152-154
Je suis pas "tout à fait" d'accord sur le fait qu'on ne puisse pas influer sur sa propre perception, je dis bien, du monde et des situation par notre propre expérience.
Tout ce qu'elle dit est enrichissant je ne veux pas la contredire dans sa spécialité, mais on verra plus loin dans mes constats qu'elle se contredit elle même sur ce point précis.
La perception est pour moi à la fois cause et conséquence du perfectionnisme.
Il y a plusieurs définitions de la perception. Celle dont je parle est la perception par l'expérience, propre à chacun. Subjective donc.
A moins qu'elle parle de la perception par les sens (visuelle, olfactive, auditive, gustative etc...), qui effectivement me parait inalterable.
Je ne vois pas sur quoi elle s'appuie pour dire qu'on ne peut pas la changer O_O
Personnellement je me base sur mon expérience et mon vécu, aussi modeste qu'il soit.
C'est une piste à exploiter, que j'ai exploité. (voir témoignage plus bas)
Sans trop m'avancer, dans ses œuvres elle donne surement des pistes pour changer la perception mais abordé d'une autre façon, indirectement, je ne l'ai pas lue.
Si je ne m'abuse, son travail et celui de psychologues c'est de changer la façon de voir le monde de leurs sujets, plus proche de la réalité, non ?
Et puis comme il a été dit elle est sociologue pas psychologue, nos comportements ne peuvent pas se définir ou traiter seulement avec un point de vue sociologique.
La contradiction
Pour en venir à Mme, elle dit elle même que ça perception à changée au début de la vidéo " Part de ma recherche qui a fondamentalement élargie ma perception" et donc en conséquence "réellement, concrètement changé ma façon de vivre" Atour des 6 min de la vidéo elle donne une autre affirmation, qu'elle avait une idée, une perception de la finalité. Mais qui s'est malheureusement avérée fausse, elle en a tiré des leçons et donc changé ça perception et refera pas deux fois la même erreur.
Pourquoi ça ne marcherait pas l'autre sens ? C'est à dire que ce qu'elle a vécu est l'effondrement d'une perception au départ positive. D'un autre côté, la honte est une perception négative, je pense que tout le monde convient. Donc pourquoi ça ne marcherait pas dans l'autre sens ? Effondrement d'une perception négative en en faisant l'expérience. Mais bien sur procéder de cette façon inclue d'autres facteurs, comme le courage et à quel degré on perçoit la honte, la peur du jugement.
La perception par l'expérience
(je ne prétend pas être spécialiste du sujet, je ne fais qu'étaler ma synthèse, mon actuelle "perception" sur le sujet, due à mes lectures des découvertes scientifiques, que vos débattements viendront enrichir, donc toute critique "constructive" issue d'une réflexion est la bienvenue. Tout ça c'est un mélange de preuves de théories et mon point de vue empirique ce qui donc en grande partie n'engage que moi, libre à vous d'en débattre)
On sait que chacun a son unique perception, un filtre entre la réalité extérieure et intérieure, ce qui se passe dans nos têtes. Les événements sont perçus différemment selon l'individu et son expérience, pas besoin de chercher bien loin pour le constater. (tout le monde le sait, plus ou moins de consciemment)
Notre perception est forgée par nos expériences et nos apprentissages, observations depuis la naissance surtout durant l'enfance et l'adolescence (qui peuvent fausser la perception de la réalité, il est là le problème, entre autre)
Pas étonnant que les sociologues et psychologues nous renvoient à ces époques là quand on les consulte (Je vais me contredire plus loin parce que j'ai jamais consulté pour mes soucis mais énormément documenté!)
Elle serait plus ou moins ancrée à l'age adulte mais tout de même modulable, néanmoins difficilement à l'age adulte quand ça concerne les perceptions comme la honte, la peur de l'échec et du rejet entres autres.
Si je suis sur d'une chose c'est que la perception n'est pas figée mais autan modulable la plasticité neuronale.
Les réseaux neuronaux, sont à la base de ce que nous sommes et que nous devenons, ce n'est pas un secret, en parlant de la personnalité.
Vous l'aurez compris, perfectionnisme, expérience et apprentissage, neurones, mémoire forment un tout. C'est par là qu'il faut chercher.
Ce qui nous mène à la neuroplasticité
Le cerveau est constitué de neurones et de cellules gliales étroitement interconnectées. L'apprentissage modifie la force des connexions entre les neurones (voir plasticité synaptique) et modifie les réseaux neuronaux en favorisant l'apparition, la destruction ou la réorganisation non seulement des synapses mais également des neurones eux-mêmes. C'est l'ensemble de ces phénomènes qui peuvent être regroupés sous le terme de plasticité neuronale.
Wikipédia
("Ouai d'accord c'est Wikipédia" mais Wikipédia cite ses sources aussi)
Si on en croit les découvertes, les neurones sont sujets à une réorganisation par l'apprentissage.
Ce qui signifie qu'on puisse apprendre et tirer des leçons de nos expériences et invalider des expériences ultérieures. J'en convient c'est hyper simpliste comme réflexion mais pas moins réaliste, on en a tous fait l'expérience, et on en fait tous les jours, consciemment ou inconsciemment. (ça peut sembler évident pour certains, moins pour d'autres, vous m'en excuserez)
Dérèglement entre la perception et la réalité ?
La honte est selon moi un dérèglement entre ce qu'on perçoit et ce qui est réellement, l'hypersensibilité dont beaucoup ici font preuve peut expliquer ce perfectionnisme destructeur. Ce que d'ailleurs Mme Brown essaye d'expliquer, je pense, je n'ai jamais eu l'occasion de la lire. Le but serait sans doute de rapprocher réalité et perception, par la prise de conscience, en refaisant l'expérience dans des condition favorables en se rendant compte que finalement c'était pas si douloureux, voir même gratifiant, tout dépend du contexte, des personne et notre propre état d’âme, car si on aborde la chose en laissant de coté l'émotion on en sera moins marqué, il y a qu'a faire l'expérience.
Pourquoi je parle d'émotion ? Notre mémoire, plus particulièrement épisodique (Endel Tulvig) celle de notre vécu, nos expériences, qui nous fait rappeler qui on est et elle est particulièrement affectée par l'émotion, on a tous des souvenirs vives des moment marquant où on a ressenti une forte émotion, qu'elle soit positive ou négative. Qui ne se souvient pas de sa première fois ? Exemple cliché vous en conviendrez.
Témoignage avec un peu d’ego
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A la rédaction de ce post j'avais une perception, que j'ai toujours, qui changera en fonction de vos réponses.
Je n'ai pas l'habitude d'étaler ma "science" et donc je ne sais pas comment vous allez réagir à mon post donc je suis particulièrement exposé à un sentiment de peur, peur du jugement, peur que ce que je dis n'est pas vrai, mais je sais quelque part que je dis est plus ou moins fondé sur mes expériences couplées à de longues lectures sur pas mal de sujets, psychologie, sociologie, cognition, spiritualité etc... que je ne peux pas justifier parce que j'ai pas pour pratique, peut être à tord, de garder les sources.
Vôtre manière de répondre à ce post déterminera ma nouvelle perception qui, soit éliminera mes peurs et m'encouragera à écrire d'avantage ou alors m'enfoncera dans une peur chronique qui pourrait complètement me paralyser et faire en sorte que je fasse plus état de mes connaissances, théories, ce qui contribue à devenir timide et manquer de confiance en soit. (à titre d’exemple hein, j'exagère)
Mais ça ne risque ça arrive est moindre puisque j'ai consciemment combattu ma timidité durant des années. Mais parler de mes pensées et de mes connaissances est quelque peu nouveau pour moi, donc indulgence :b
Je viens donc de dire que je m'en suis sorti d'une profonde timidité, dysthymie (oui, deux choses différentes mais en corrélation) sans jamais voir de psychologue ou en parler à mes parents ou proche.
J'en fait pas un exploit, j'ai énormément souffert ça ne s'est pas fait du jour au lendemain et encore moins sans effort.
Ce que je veux dire, c'est que j'ai profondément changé ma perception du monde, c'était il y a quelques années années à partir de mes 17/18 ans. Je cite l'age car apparemment, il serait plus facile de changer tôt que plus loin dans la majorité.
Mais n'importe qui qui est capable de raisonner peut changer, peu importe l'age, plus particulièrement les "surdoués" si ils prennent conscience des choses.
Voilà !
Hors-sujet
Dernière chose très importante... la question d'infériorité/ supériorité... par pitié sortez vous cette idée de la tête personne n'est plus ou moins inférieur à l'autre, on fait tous parti d'un vaste ensemble. Nous occupons tous dés rôles différents selon notre niveau de connaissances et compétences. Mais il n'est pas légitime de dire que quelqu'un est supérieur ou inférieur, on est plus au moyen age les rois c'est du passé alors laissez les dans le passé et accordez vous avec votre temps, nous sommes en démocratie et plus particulièrement en France. Des gens sont morts pour afficher "Egalité, Liberté, Fraternité". Ne crachez donc pas sur cette liberté mais profitez (j'aime pas ce mot) en. C'est un autre débat qui n'a normalement pas lieu d'être. respectons le sujet principal du topic (:
Aujourd'hui avec tout ça en tête je me sens très bien, et c'est constant+, c'est peut être qu'il a une belle part de vérité là dedans ?
Ce sont quelques pistes de réflexion d'un grand ensemble dont je connais pas toute l'étendue et que personne ne peut se vanter de connaitre je suppose
J'ai du faire preuve d'un quelconque perfectionnisme pour pondre ce sujet.
Une recherche d'approbation, acceptation d'autrui ? Une réelle volonté d'aider ? Un besoin de m'exprimer ?
Surement un peu de tout à la fois. C'est l'extrémité qui est dangereuse. A méditer donc...
Je vais en rester là et voir ce que vous avez à dire. Merci d'avoir lu ces lignes et encore une fois indulgence à mon égard et corrigez moi si vous trouvez que j'ai tord sur certains points.
Au plaisir, Fynes