Arizona j'ai bien aimé ton texte, avec ce mystère autour du nom, et les deux visages du mot.
Hoppy, ton texte est plein de potentiel, tu devrais peut-être essayer de mettre en vers, pas forcément pour les rimes, juste pour la musique (
« De la musique encore et toujours ! » comme disait Verlaine

)
I love chocolate a écrit : mon bras se légèrement
Euh, ce sont les i qu'il faut enlever, pas les verbes

Asimov, je crois que quelques vers ont une 'tite syllabe en trop (et pis nom d'une pipe pas de e à la césure !
ah mince c'est pas des alexandrins, et on s'en fout, hihi). Le deuxième quatrain me plaît bien.
C'est un premier jet mais comme ça peut le rester six mois... :
► Afficher le texte
Je t’entends frotter ton stylo contre le mur.
Tu t’es encore perdu, ton corps bouge et je ne te sens plus.
Le reflux gelé du vent, tous crocs dehors
Qu’est-ce donc que ce vers, nerveusement tordu le long d’une photo du temps perdu ?
Tous les jours l’éponge écorche le revêtement, tous les jours une nouvelle couche d’encre tu trembles de mettre dessus.
Emporte en son creux de soyeuses dentelles
Que veux-tu, que cherchent les perles de sueur sur ton front gourd ?
Qu’entends-tu sous cette plume couler ? Quelle est cette force en ton torse, le long de tes côtes desséchées, cette volonté de te lever, sous l’ombre des volutes nocturnes, te lever et frotter ce stylo sur ce mur ?
Cruels tueurs d’une jeune tourterelle
Cesse donc. Ce mur est notre geôle, cette photo notre pécher ; on ne peut expurger les meurtres enterrés.
Les flocons lentement enterrent le corps mort.
Tu t’es perdu, ton corps demeure et je ne te sens plus.
Le stylo est sur le meuble et une femme en gros pull écorche le revêtement d’un coup d’éponge. Ton vers suprême se meurt lentement. Des cumulus exténués fondent en perles sur une fenêtre que tu crus toujours scellée.
(lipogramme en a et i)