Ah, l'hypercontrôle, oh oui ça me parle.
La psy que j'ai vu pour le test m'en a rapidement parlé au vu de ce que je lui racontais.
Après faut poser les choses.
Le contrôle est sain, surtout quand on est des hypersensibles, hyperémotifs, hyperpenseurs. Il faut apprendre à contrôler.
Le problème c'est cet hypercontrôle, celui qui nous fait exploser bien bien fort juste quand il faut pas et vivre dans une tension permanente.
Personnellement je prends conscience aujourd'hui que je cherche à tout contrôler, mes pensées, mes émotions, mes actes, mon temps, mon corps, mes envies, et les autres aussi j'aimerais bien

. C'est je pense aussi lié au perfectionnisme, à la peur du regard des autres, la hantise de mal faire, de rater, d'être nulle et que tout le monde s'en rende compte. Tout est lié je pense.
Du coup on contient, un max (ce qui n'est pas toujours un mal vu l'intensité et la quantité des émotions ressenties), mais on essaye aussi de se conformer, de s'adapter, d'atteindre une barre qu'on a mise haut sans en avoir conscience, on anticipe toutes nos réactions et celles des autres personnes face à une situation à venir, et au delà des réaction humaines, on anticipe tout ce qui serait susceptible de se produire, du meilleurs au pire, d'où création ou augmentation d'une angoisse, que l'on réfrène également.
Un cercle vicieux.
La procrastination, oui je pense que ça va dans le kit. Un nombre incalculable d'envies, de projets, de choses à faire, et ce besoin de tout faire et tout faire bien sinon rien, donc si on ne peut pas tout faire ou tout faire bien et bien on ne fait rien, et on culpabilise. Par contre la procrastination ce n'est pas de la fainéantise, ce n'est pas un manque de volonté, au contraire, c'est un trop plein de volontés mal gérées, mal contrôlées
Ben oui parce que l'hypercontrôle n'en est pas un bon pour autant.
Après j'ai pas vraiment de solutions. Si tant est qu'il y en ait. Parce qu'il faut composer avec notre fonctionnement qu'on ne peut pas échanger avec un plus simple. Et en plus personnellement je commence à peine à le découvrir.
Il parait que la solution c'est le "lâcher prise", on me l'a toujours dit, la psy en question aussi (mais on a peu eu le temps de parler au final), mais je n'ai jamais compris comment cela fonctionnait, et personne n'a jamais su me l'expliquer.
Faudrait gérer chacun des problèmes j'imagine.
A ce trop pleins d'envie, des plannings oui, je m'en fais souvent, faut que j'essaye de réussir à les suivre aujourd'hui. Ou des listes de choses à faire à la limites quand on a souvent des imprévus, ça évitera la frustration en cas de changement de programme qui au final a une forte probabilité de se produire.
Pour ce qui est de la peur de mal faire, reprendre confiance. Peut être même que le résultat du test va m'en redonner (je rêve c'est ça ?

). Dédramatiser les situations banales.
Le perfectionnisme, je crois moyennement à une solution, et puis j'aime l'idée de chercher à faire toujours mieux. Par contre éviter de l'attendre des autres, ce sera ça de pression en moins.
Quant aux émotions, je n'imagine pas les laisser aller, je n'y vois rien de trop sain et positif au bout. Tout dépend bien sûr de l'ampleur du contrôle (si on en arrive à même s'empêcher de rire ce qui m'est arrivé par le passé).
Enfin voilà, j'aide pas des masses je crois
