la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
- TourneLune
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Mince et les chinois, ils écrivent ou ils dessinent?
Moi je crois que je deviendrais dingue!
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- Mlle Rose
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Zyghna : veux-tu que je t'envoie une caisse de grenades ? 

Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter

- Zyghna
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
j'en veux bien 2 même ^^
en parlant du chinois elle a cité ça en exemple en disant qu'elle pouvait recopier de l'écriture chinoise, ça ne serait que du dessin vu qu'elle ne comprendrait pas... par contre si elle les "écrit" correctement est-ce pour autant de l'écriture vu qu'elle n'y comprendra toujours rien?
ah oui et aussi ne surtout pas laisser les enfants essayer d'écrire seuls à la maison, sinon ils n'écriront jamais correctement, ils font n'importe comment quand ils sont seuls et prennent de mauvaises habitudes...
bref le plaisir d'écrire, de faire des belles lettres, d'être autonome est totalement à bannir!
je crois que j'irai rencontrer les instits des autres écoles alentours au cas où...
en parlant du chinois elle a cité ça en exemple en disant qu'elle pouvait recopier de l'écriture chinoise, ça ne serait que du dessin vu qu'elle ne comprendrait pas... par contre si elle les "écrit" correctement est-ce pour autant de l'écriture vu qu'elle n'y comprendra toujours rien?
ah oui et aussi ne surtout pas laisser les enfants essayer d'écrire seuls à la maison, sinon ils n'écriront jamais correctement, ils font n'importe comment quand ils sont seuls et prennent de mauvaises habitudes...
bref le plaisir d'écrire, de faire des belles lettres, d'être autonome est totalement à bannir!
je crois que j'irai rencontrer les instits des autres écoles alentours au cas où...
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
J'ai lu que cerveau n'est pas fait pour lire et écrire, cela résulte d'un apprentissage. De ce que j'ai compris le cerveau distingue deux types d'éléments, les traits et les courbes. On peut remarquer qu'ils sont communs à toutes les langues écrites. L'écriture est donc le fruit d'un apprentissage (pas naturel donc).Tournesol a écrit :Mince et les chinois, ils écrivent ou ils dessinent?
Moi je crois que je deviendrais dingue!
Je dirai donc que pour moi, les chinois dessinent (comme tout le monde en fait)

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L'oscar de la meilleure interprétation,
La réalité nous échappe.
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Mes deux filles étaient en enseignement Montessori depuis 3 et 1 an (de cours donc).
Je ris en lisant vos commentaires sur la population et le cout car ici tout se paye y compris l'école publique qui de toutes les facons reste semi-privée... La population est donc hétéroclyte au sein de l'école et cela va du fond de veau à la crème de la crème (pas de jugement de valeur là juste pour faire une jolie tournure de phrase). Il y a des riches, des pauvres, de petits babas, des grands ouvriers, et des gros entrepreneurs... Le niveau intellectuel,si toutefois je peux me permettre d'en juger, est lui aussi assez hétérogène me semble-t-il.
Nous avions mis nos enfants là dans une démarche très réfléchie. Ayant moi-même BEAUCOUP souffert du circuit normal (autorité, compétition malsaine, pas de liberté d'expression, soucis des conventions ...) je me disais que mes filles bénéficieraient là de plus de compréhension, de respect de leurs spécificités.
C'était cela ou une école JENAPLAN , dans le même esprit.
J'ai beaucoup aimé la chaleur de cette école ou nous pouvions rentrer et sortir en toute liberté. Les profs étaient à l'écoute et son devenus au fil du temps des connaissances bien agréable.
MAIS :
Irina est allée dans cette école en pleurant 75% de ces 3 années ... Une seule instit pouvait vraiment se réclamer d'utiliser une méthode Montessori. Le reste utilisait le matériel mais la plupart du temps restaient sur des valeurs communes aux autres types d'éducation. Élèves assis toute la journée devant un tableau noir ou écrit une maîtresse par exemple. L'exemple le plus flagrant est la gestion des enfants surdoués. Il y en a eu trois cas dans l'école cette année , ils ont tous finis soit "pseudo diagnostiqués autiste asperger" soit dans un coin avec un cahier d'exercice à finir pour toute une journée soit comme ma fille " Mais c'est une petite fille tout à fait normale madame" (sous entendu les surdoués n'existent pas c'est à vous de ne pas en faire un enfant roi... Nous avions pas mal de discussions ouvertes sur la méthode d'éducation.)
C'était très chaotique (et croyez-moi c'est pour moi un peu dur de dire cela vu que je suis la reine du chaos ...). Mal géré par une direction pas très au fait. Sur toutes les instits sur place il n'y n avait d'après moi que deux vraiment Montessori dans l'esprit.
Il y avait donc le discours marketing et la réalité, comme souvent chez nous, aux antipodes.
Ici tout le monde se réclame d'un grand pédagogue sans pour autant avoir approfondi son sujet.
Dans la crèche ou je travaillais l'enfant y est soi disant "central" n'empêche que quand je parle d'Alice Miller à mes collègue elles n'en connaisse rien.
Bref un constat amer dans la pratique, qui ne concerne que cette école biensur.
Je crois cependant toujours que cette méthode , suivie, comprise et appliquée correctement donne aux futurs adultes toutes les cartes en main pour:
-Aimer apprendre/Apprendre de manière ludique
-Respecter son unicité se connaître
-Ne pas entrer dans des jeux de pouvoirs avec l'autre. Après tout si nous grandissons dans un environnement sans compétition (je ne parle pas d'émulation) idiote, nous n'avons plus besoin d'entrer en guerre avec l'autre pour se prouver quoique ce soit... Non ?
-Apprendre concrètement avec le matériel à disposition. C'est tout de même bien plus simple d'apprendre des soustractions et des additions en "visualisant". Ça c'est vraiment un plus de Montessori.
Les moins si mal maitrisés:
-La liberté donnée à l'enfant doit l'être dans un cadre. Cette forme de liberté doit être assimilée par l'enseignant qui la prodigue, Freynet par exemple propose (si ma culture papillonante ne me trompe pas) de faire des "contrats" avec l'enfant. Si il a envie de faire tel ou tel travail il doit le faire à la condition qu'il le finisse.
Mais pour autant ce "contrat" ne doit pas se transformer en "menace" ou en chantage. Ce qui se passe en réalité souvent car ce sont de vieilles habitudes acquise par notre bonne vieille société. " Ok tu fais ce travail la mais si tu ne le fini pas tu restes dedans pour tout ranger..."
La dérive est plus subtile qu'elle n'y parait ...
Le problème à mon sens (et à la lumière de ma petite expérience) c'est le manque de contrôle de ces institutions. Une fois par an l'assoc MONTON passe pour vérifier si tout est bien selon les principes du dit pédagogue et il écoute la directrice vanter les merveilles de son école...
Nous retirons donc nos filles de cette école pour qu'Irina puisse bénéficier d'un enseignement HP spécialisé ( qui au final, sur le papier, ressemble beaucoup à Montessori)
A suivre.
Je ris en lisant vos commentaires sur la population et le cout car ici tout se paye y compris l'école publique qui de toutes les facons reste semi-privée... La population est donc hétéroclyte au sein de l'école et cela va du fond de veau à la crème de la crème (pas de jugement de valeur là juste pour faire une jolie tournure de phrase). Il y a des riches, des pauvres, de petits babas, des grands ouvriers, et des gros entrepreneurs... Le niveau intellectuel,si toutefois je peux me permettre d'en juger, est lui aussi assez hétérogène me semble-t-il.
Nous avions mis nos enfants là dans une démarche très réfléchie. Ayant moi-même BEAUCOUP souffert du circuit normal (autorité, compétition malsaine, pas de liberté d'expression, soucis des conventions ...) je me disais que mes filles bénéficieraient là de plus de compréhension, de respect de leurs spécificités.
C'était cela ou une école JENAPLAN , dans le même esprit.
J'ai beaucoup aimé la chaleur de cette école ou nous pouvions rentrer et sortir en toute liberté. Les profs étaient à l'écoute et son devenus au fil du temps des connaissances bien agréable.
MAIS :
Irina est allée dans cette école en pleurant 75% de ces 3 années ... Une seule instit pouvait vraiment se réclamer d'utiliser une méthode Montessori. Le reste utilisait le matériel mais la plupart du temps restaient sur des valeurs communes aux autres types d'éducation. Élèves assis toute la journée devant un tableau noir ou écrit une maîtresse par exemple. L'exemple le plus flagrant est la gestion des enfants surdoués. Il y en a eu trois cas dans l'école cette année , ils ont tous finis soit "pseudo diagnostiqués autiste asperger" soit dans un coin avec un cahier d'exercice à finir pour toute une journée soit comme ma fille " Mais c'est une petite fille tout à fait normale madame" (sous entendu les surdoués n'existent pas c'est à vous de ne pas en faire un enfant roi... Nous avions pas mal de discussions ouvertes sur la méthode d'éducation.)
C'était très chaotique (et croyez-moi c'est pour moi un peu dur de dire cela vu que je suis la reine du chaos ...). Mal géré par une direction pas très au fait. Sur toutes les instits sur place il n'y n avait d'après moi que deux vraiment Montessori dans l'esprit.
Il y avait donc le discours marketing et la réalité, comme souvent chez nous, aux antipodes.
Ici tout le monde se réclame d'un grand pédagogue sans pour autant avoir approfondi son sujet.
Dans la crèche ou je travaillais l'enfant y est soi disant "central" n'empêche que quand je parle d'Alice Miller à mes collègue elles n'en connaisse rien.
Bref un constat amer dans la pratique, qui ne concerne que cette école biensur.
Je crois cependant toujours que cette méthode , suivie, comprise et appliquée correctement donne aux futurs adultes toutes les cartes en main pour:
-Aimer apprendre/Apprendre de manière ludique
-Respecter son unicité se connaître
-Ne pas entrer dans des jeux de pouvoirs avec l'autre. Après tout si nous grandissons dans un environnement sans compétition (je ne parle pas d'émulation) idiote, nous n'avons plus besoin d'entrer en guerre avec l'autre pour se prouver quoique ce soit... Non ?
-Apprendre concrètement avec le matériel à disposition. C'est tout de même bien plus simple d'apprendre des soustractions et des additions en "visualisant". Ça c'est vraiment un plus de Montessori.
Les moins si mal maitrisés:
-La liberté donnée à l'enfant doit l'être dans un cadre. Cette forme de liberté doit être assimilée par l'enseignant qui la prodigue, Freynet par exemple propose (si ma culture papillonante ne me trompe pas) de faire des "contrats" avec l'enfant. Si il a envie de faire tel ou tel travail il doit le faire à la condition qu'il le finisse.
Mais pour autant ce "contrat" ne doit pas se transformer en "menace" ou en chantage. Ce qui se passe en réalité souvent car ce sont de vieilles habitudes acquise par notre bonne vieille société. " Ok tu fais ce travail la mais si tu ne le fini pas tu restes dedans pour tout ranger..."
La dérive est plus subtile qu'elle n'y parait ...
Le problème à mon sens (et à la lumière de ma petite expérience) c'est le manque de contrôle de ces institutions. Une fois par an l'assoc MONTON passe pour vérifier si tout est bien selon les principes du dit pédagogue et il écoute la directrice vanter les merveilles de son école...
Nous retirons donc nos filles de cette école pour qu'Irina puisse bénéficier d'un enseignement HP spécialisé ( qui au final, sur le papier, ressemble beaucoup à Montessori)
A suivre.
Ce qui ne vous tue pas : ne vous tue pas...
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
J'aurais adoré, je pense, aller dans une école Montessori, je m'y intéresse sérieusement depuis 2 ans. Pour que mon fils puisse bénéficier de cette éducation, nous allons déménager dans l'année (oui oui exprès, sans savoir exactement où je vais bosser moi d'ailleurs). J'en ai visité quelques unes (une à Toulouse, une à Bordeaux, une à Montpellier, une à Uzes, et une à Aix). Je pense même aller faire une formation Montessori pour éventuellement travailler dans cette école à mi-temps.
Pour ne pas avoir à déménager j'ai même envisagé de monter une école Montessori dans ma ville mais pfiou au bout de 24h de recherche internet j'ai renoncé... trop impliquant!
je crois que tout me plait dans cette pédagogie. Ce qui m'a convaincu (pour celle de Montpellier en tout cas) c'est:
- que l'enfant peut être scolarisé même s'il n'est pas propre (respect du rythme de l'enfant).
- que l'enfant peut dormir (dans une salle toute jolie avec des tentes et des étoiles au plafond...)s'il a sommeil, et pour la sieste,ils ne les réveillent pas: si l'enfant dort c'est qu'il en a besoin (sauf demande des parents si ça doit décaler l'heure du couché)
- Les enseignants sont (ceux que j'ai rencontré) caaaaalmes et rassurants. (et anglophones pour moitié, en fait 2 enseignants par classes dont un francophone et un anglophone)
-qu'il n'y a pas de compétition entre les enfants, puisqu'il n'existe qu'un modèle de chaque matériel. Donc les enfants choisissent l'activité avec l'enseignant, et la font seul, jusqu’à ce qu'ils y arrivent (la logique des "jeux" fait qu'ils peuvent s'autocorriger) puis passent à une autre activité, donc apprentissage de l'autodiscipline.
- pas de punissions, la violence ou 'l'agressivité des enfants, sont formidablement bien gérées ( "je vois que tu ressens une grande colère, mais c'est interdit de taper, si tu veux tu peux crier "JE SUIS PAS CONTENT!" ou tu peux aller pleurer à côté avec moi..." ça je l'ai vu faire et j'ai trouvé ça formidable, enfin c'est mon avis...)
- pleins de "petits coins" aménagés avec des tapis et des coussins où les enfants peuvent travailler à même le sol; des chaises et des bureaux aussi mais ce n'est pas obligatoire de rester scotché à sa chaise.
-pas de notes...
-et régulièrement des ateliers pour les parents.
enfin rien à voir avec les écoles traditionnelles publiques.
Pour ne pas avoir à déménager j'ai même envisagé de monter une école Montessori dans ma ville mais pfiou au bout de 24h de recherche internet j'ai renoncé... trop impliquant!
je crois que tout me plait dans cette pédagogie. Ce qui m'a convaincu (pour celle de Montpellier en tout cas) c'est:
- que l'enfant peut être scolarisé même s'il n'est pas propre (respect du rythme de l'enfant).
- que l'enfant peut dormir (dans une salle toute jolie avec des tentes et des étoiles au plafond...)s'il a sommeil, et pour la sieste,ils ne les réveillent pas: si l'enfant dort c'est qu'il en a besoin (sauf demande des parents si ça doit décaler l'heure du couché)
- Les enseignants sont (ceux que j'ai rencontré) caaaaalmes et rassurants. (et anglophones pour moitié, en fait 2 enseignants par classes dont un francophone et un anglophone)
-qu'il n'y a pas de compétition entre les enfants, puisqu'il n'existe qu'un modèle de chaque matériel. Donc les enfants choisissent l'activité avec l'enseignant, et la font seul, jusqu’à ce qu'ils y arrivent (la logique des "jeux" fait qu'ils peuvent s'autocorriger) puis passent à une autre activité, donc apprentissage de l'autodiscipline.
- pas de punissions, la violence ou 'l'agressivité des enfants, sont formidablement bien gérées ( "je vois que tu ressens une grande colère, mais c'est interdit de taper, si tu veux tu peux crier "JE SUIS PAS CONTENT!" ou tu peux aller pleurer à côté avec moi..." ça je l'ai vu faire et j'ai trouvé ça formidable, enfin c'est mon avis...)
- pleins de "petits coins" aménagés avec des tapis et des coussins où les enfants peuvent travailler à même le sol; des chaises et des bureaux aussi mais ce n'est pas obligatoire de rester scotché à sa chaise.
-pas de notes...
-et régulièrement des ateliers pour les parents.
enfin rien à voir avec les écoles traditionnelles publiques.
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
En voyant une vidéo postée sur un autre thème par Melle Rose, ça m'a fait penser à celle-ci (même format, un speaker et un dessinateur), je l'aime beaucoup, ça fait rêver...
[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=_Hvk7ZYMQ44[/BBvideo]
[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=_Hvk7ZYMQ44[/BBvideo]
Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
L'idée d'une école alternative (Montessori ou autre) est intéressante car le système scolaire traditionnel (public ou privé) laisse à mon sens trop peu de place à la réflexion et ce quel que soit le niveau d'études.
à l'individualisation de l'apprentissage.
Le programme doit "rentre" dans nos petit cerveau coûte que coûte Mais comme disait Montaigne "mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine". Ce type d'école me semble bien axé sur cette idée qu'il faut permettre aux enfants de développer leurs connaissances et capacité à leur rythme tout en comprenant concrètement (matériel utilisé) ce que cela représente. L'école classique à cette tendance fâcheuse (en tout cas c'est ce que moi je lui reproche) d'accentuer l'apprentissage par le par cœur. L'esprit critique n'étant pas suffisamment sollicité, les idées nouvelles peuvent difficilement émerger. Je prends l'exemple au collège, de l'apprentissage de l'histoire : on apprend à l'élève une liste de faits et de dates qui se succèdent, au lieu de donner une image d'ensemble de l'histoire permettant de comprendre le lien qui existe entre les différentes périodes et zones géographiques abordées. C>e qui susciterait certainement plus d'intérêt auprès des élèves et de compréhension de l'importance de l'histoire pour la compréhension du présent.
à l'individualisation de l'apprentissage.
Le programme doit "rentre" dans nos petit cerveau coûte que coûte Mais comme disait Montaigne "mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine". Ce type d'école me semble bien axé sur cette idée qu'il faut permettre aux enfants de développer leurs connaissances et capacité à leur rythme tout en comprenant concrètement (matériel utilisé) ce que cela représente. L'école classique à cette tendance fâcheuse (en tout cas c'est ce que moi je lui reproche) d'accentuer l'apprentissage par le par cœur. L'esprit critique n'étant pas suffisamment sollicité, les idées nouvelles peuvent difficilement émerger. Je prends l'exemple au collège, de l'apprentissage de l'histoire : on apprend à l'élève une liste de faits et de dates qui se succèdent, au lieu de donner une image d'ensemble de l'histoire permettant de comprendre le lien qui existe entre les différentes périodes et zones géographiques abordées. C>e qui susciterait certainement plus d'intérêt auprès des élèves et de compréhension de l'importance de l'histoire pour la compréhension du présent.
Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Le principe d'une école alternative (Montessori ou autre) est intéressante car il faut bien le dire, le système scolaire traditionnel ne répond pas à l'exigence qu'avait Montaigne lorsqu'il disait qu'"il vaut mieux une tête bien faite qu'une tête bien pleine".
Ce type d'école favorise l'individualisation de l'apprentissage et la compréhension par la mise en parallèle de notions abstraites avec du matériel concret. Apprendre à son enfant de 7 ans c'est quoi un déterminant, un nom, un adjectif... c'est très abstrait comme notions... donc difficile à faire rentrer dans les petites têtes de nos amours. On sait que ce que souhaite le plus un enfant c'est jouer et changer régulièrement d'activités. Donc allier le ludique et l'apprentissage, au rythme de l'enfant, rien de mieux.
De plus, ce qu'on peu reprocher au système traditionnel (public ou privé) est qu'il favorise le bachotage au détriment de la réflexion (en exagérant un peu je dirais qu'il faut faire de la philo (donc en terminal je crois pour commencer à réfléchir un peu...). L'analyse, la réflexion, la critique, la compréhension globale ne sont pas favorisées, je dirai même que cela dérange l'école dès qu'on se dirige vers cette direction. Il ne faut surtout pas sortir du moule car "on a un programme à tenir" entendais-je souvent de la part des professeurs.
Prenons l'exemple de l'apprentissage de l'histoire : en exagérant un peu, cela se limite à une succession de faits et de dates mis en parallèles. La question éternel de l'élève moyen "mais à quoi ça sert d'apprendre l'histoire, c'est du passé" est symptomatique du problème de la méthode d'apprentissage. Il est évident que l'histoire enseignée de cette façon au lieu que ce soit par une apprentissage dans la globalité c'est à dire en mettant les grands évènements passés en lien les uns avec les autres au lieu de les mettre en parallèle, tout en montrant quel a était l'impact entre eux et sur notre vie actuelle, l'intérêt serait plus grand pour cette matière ou en tout cas la compréhension en serait facilité je pense. Il y a aussi la question du contenu : l'histoire racontée par les français n'est pas tout à fait celle racontée par nos voisins anglais par exemple... sans voyager aussi loin, l'histoire de nos livres d'histoire n'est pas non plus
celle reconnue par tous (mais bon pensée unique oblige;).
Donc on sort du système scolaire lorsque tout est bien allé avec la tête bien pleine, ça c'est sûr. Mais c'est avec la maturité qu'on comprend que finalement, le système scolaire ne donne pas les outils suffisants pour que tout un chacun soit à même de "critiquer", "analyser" le monde dans lequel nous vivons.
Bref je m'arrête car comme il est tard je perd le fil de mes pensées...
Ce type d'école favorise l'individualisation de l'apprentissage et la compréhension par la mise en parallèle de notions abstraites avec du matériel concret. Apprendre à son enfant de 7 ans c'est quoi un déterminant, un nom, un adjectif... c'est très abstrait comme notions... donc difficile à faire rentrer dans les petites têtes de nos amours. On sait que ce que souhaite le plus un enfant c'est jouer et changer régulièrement d'activités. Donc allier le ludique et l'apprentissage, au rythme de l'enfant, rien de mieux.
De plus, ce qu'on peu reprocher au système traditionnel (public ou privé) est qu'il favorise le bachotage au détriment de la réflexion (en exagérant un peu je dirais qu'il faut faire de la philo (donc en terminal je crois pour commencer à réfléchir un peu...). L'analyse, la réflexion, la critique, la compréhension globale ne sont pas favorisées, je dirai même que cela dérange l'école dès qu'on se dirige vers cette direction. Il ne faut surtout pas sortir du moule car "on a un programme à tenir" entendais-je souvent de la part des professeurs.
Prenons l'exemple de l'apprentissage de l'histoire : en exagérant un peu, cela se limite à une succession de faits et de dates mis en parallèles. La question éternel de l'élève moyen "mais à quoi ça sert d'apprendre l'histoire, c'est du passé" est symptomatique du problème de la méthode d'apprentissage. Il est évident que l'histoire enseignée de cette façon au lieu que ce soit par une apprentissage dans la globalité c'est à dire en mettant les grands évènements passés en lien les uns avec les autres au lieu de les mettre en parallèle, tout en montrant quel a était l'impact entre eux et sur notre vie actuelle, l'intérêt serait plus grand pour cette matière ou en tout cas la compréhension en serait facilité je pense. Il y a aussi la question du contenu : l'histoire racontée par les français n'est pas tout à fait celle racontée par nos voisins anglais par exemple... sans voyager aussi loin, l'histoire de nos livres d'histoire n'est pas non plus
celle reconnue par tous (mais bon pensée unique oblige;).
Donc on sort du système scolaire lorsque tout est bien allé avec la tête bien pleine, ça c'est sûr. Mais c'est avec la maturité qu'on comprend que finalement, le système scolaire ne donne pas les outils suffisants pour que tout un chacun soit à même de "critiquer", "analyser" le monde dans lequel nous vivons.
Bref je m'arrête car comme il est tard je perd le fil de mes pensées...

Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Cette dichotomie entre accompagner et imposer est observable au quotidien.
Au cabinet (je suis orthophoniste), l’observation de la relation parent-enfant en est un exemple. Il y a les parents, qui, dans la salle d’attente, discutent avec leur enfant de son intérêt du moment ou lui lisent le livre de leur choix. Et il y a ceux qui sont au téléphone chaque semaine et/ou ne sont jamais là. Il y a aussi eu cette fois où la maman a répondu à une question de son enfant plutôt turbulent « Tais-toi, je joue à Candy Crush. » Il y a ceux qui discutent avec leur enfant de ce qui s’est passé en séance et ceux qui sont déjà passés à autre chose. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucune sorte de jugements personnels mais de faits observés.
De la même manière, les jeunes parents sont peu accompagnés dans leur aventure après la naissance de leur enfant. Leur sont imposés de nombreux rendez-vous de contrôle chez différents médecins, des avis tranchés trop souvent non étayés. Prenons l’exemple de l’enfant qui pleure lorsque le parent va le coucher. Certains affirmeront qu’il faut le laisser pleurer, tandis que d’autres nieront avec force cette affirmation. Ne serait-il pas plus profitable et plus judicieux de proposer des références sur ces deux avis aux parents, de leur laisser le temps d’en prendre connaissance et de se faire un avis sur question pour en reparler dans un second temps avec eux ?
Je me suis un peu éloignée du sujet du départ, alors n’hésitez pas à me signaler si je suis partie trop loin
Au cabinet (je suis orthophoniste), l’observation de la relation parent-enfant en est un exemple. Il y a les parents, qui, dans la salle d’attente, discutent avec leur enfant de son intérêt du moment ou lui lisent le livre de leur choix. Et il y a ceux qui sont au téléphone chaque semaine et/ou ne sont jamais là. Il y a aussi eu cette fois où la maman a répondu à une question de son enfant plutôt turbulent « Tais-toi, je joue à Candy Crush. » Il y a ceux qui discutent avec leur enfant de ce qui s’est passé en séance et ceux qui sont déjà passés à autre chose. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucune sorte de jugements personnels mais de faits observés.
De la même manière, les jeunes parents sont peu accompagnés dans leur aventure après la naissance de leur enfant. Leur sont imposés de nombreux rendez-vous de contrôle chez différents médecins, des avis tranchés trop souvent non étayés. Prenons l’exemple de l’enfant qui pleure lorsque le parent va le coucher. Certains affirmeront qu’il faut le laisser pleurer, tandis que d’autres nieront avec force cette affirmation. Ne serait-il pas plus profitable et plus judicieux de proposer des références sur ces deux avis aux parents, de leur laisser le temps d’en prendre connaissance et de se faire un avis sur question pour en reparler dans un second temps avec eux ?
Je me suis un peu éloignée du sujet du départ, alors n’hésitez pas à me signaler si je suis partie trop loin

Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
En ce moment, je suis en plein dans l'étude du matériel Montessori.
Il y a bien une école à une heure de chez moi... ça fait loin et les tarifs pratiqués sont malheureusement exorbitants (double peine !
)
Je te rejoins tout à fait Rebelle, dans tes raisonnements. Depuis que mes filles sont scolarisées (collège pour l'ainée, CP pour la cadette), je ne cesse de me battre, de fouiner, de lire, d'inventer, pour adapter le contenu des cours à mes filles qui sont tout sauf scolaires. Le par cœur, l'abstrait (dans le calcul dès le CP), l'approximatif (dans l'écriture par exemple), le survol (dans les matières comme l'histoire, sans mise en abîme avec le reste du monde par exemple) sont les caractéristiques de l'enseignement traditionnel sur lesquelles butent mes filles. (L'enseignement traditionnel ne se résume pas qu'aux adjectifs que j'ai donné... fort heureusement. Je souligne juste que c'est la partie avec laquelle elles ont des soucis. )
Ma fille cadette est clairement en échec depuis cette année de CP. C'est hyper angoissant pour un parent. Je ne vais pas parler des multiples prises de contact avec les enseignantes qui n'ont mené à rien car elles refusent de comprendre que pour ma fille, une autre méthode devrait être envisagée.
A moi, donc, de tout redresser à la maison. Le matériel éducatif Montessori m'aide énormément. Ma fille a juste besoin de concret. De voir, de comprendre, de peser, mesurer.
Quel dommage que ces enseignements alternatifs ne soient pas plébiscités par l'éducation nationale. Quel dommage de vouloir à tout prix enfermer les enfants dans un modèle.
Je remarque que l'enseignement classique convient à la grande majorité, seulement les minorités se retrouvent larguées pour de bon. Les APC (aide aux devoirs personnalisé ) dont ma fille bénéficie n'y peuvent rien changer puisqu'on y pratique la méthode traditionnelle.
Je suis en colère.
Il y a bien une école à une heure de chez moi... ça fait loin et les tarifs pratiqués sont malheureusement exorbitants (double peine !

Je te rejoins tout à fait Rebelle, dans tes raisonnements. Depuis que mes filles sont scolarisées (collège pour l'ainée, CP pour la cadette), je ne cesse de me battre, de fouiner, de lire, d'inventer, pour adapter le contenu des cours à mes filles qui sont tout sauf scolaires. Le par cœur, l'abstrait (dans le calcul dès le CP), l'approximatif (dans l'écriture par exemple), le survol (dans les matières comme l'histoire, sans mise en abîme avec le reste du monde par exemple) sont les caractéristiques de l'enseignement traditionnel sur lesquelles butent mes filles. (L'enseignement traditionnel ne se résume pas qu'aux adjectifs que j'ai donné... fort heureusement. Je souligne juste que c'est la partie avec laquelle elles ont des soucis. )
Ma fille cadette est clairement en échec depuis cette année de CP. C'est hyper angoissant pour un parent. Je ne vais pas parler des multiples prises de contact avec les enseignantes qui n'ont mené à rien car elles refusent de comprendre que pour ma fille, une autre méthode devrait être envisagée.
A moi, donc, de tout redresser à la maison. Le matériel éducatif Montessori m'aide énormément. Ma fille a juste besoin de concret. De voir, de comprendre, de peser, mesurer.
Quel dommage que ces enseignements alternatifs ne soient pas plébiscités par l'éducation nationale. Quel dommage de vouloir à tout prix enfermer les enfants dans un modèle.
Je remarque que l'enseignement classique convient à la grande majorité, seulement les minorités se retrouvent larguées pour de bon. Les APC (aide aux devoirs personnalisé ) dont ma fille bénéficie n'y peuvent rien changer puisqu'on y pratique la méthode traditionnelle.
Je suis en colère.
- madeleine
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
A ajouter au dossier :
Cet article du journal suisse Le Temps, de ce dimanche, qui parle du lien entre méthode Montessori et créativité à l'âge adulte, tout en remettant l'église au milieu du village Pédagogie Montessori. Penser différemment, ça s'apprend.
Cet article du journal suisse Le Temps, de ce dimanche, qui parle du lien entre méthode Montessori et créativité à l'âge adulte, tout en remettant l'église au milieu du village Pédagogie Montessori. Penser différemment, ça s'apprend.
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
avec l'aimable autorisation de P.Kirool
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Quelques liens à partager concernant la pédagogie Montessori et son application ou adaptation dans les établissements du public.
Tout d'abord une association, créée par des professeurs des écoles de l’Éducation Nationale pour promouvoir la pédagogie Montessori au sein de l'Institution Publique.
Page de présentation de l'association Public Montessori
L'expérimentation de Céline Alvarez, qui a expérimenté pendant 3 ans la pédagogie MOntessori dans une classe maternelle d'une école publique :
Compte-rendu d'expérimentation (Montessori dans une école maternelle REP +)
Site web de Céline Alvarez à propos de la classe maternelle de Gennevilliers
Présentation TEdX de Céline Alvarez : [BBvideo 425,350]https://www.youtube.com/watch?v=nwVgsaNQ-Hw[/BBvideo]
https://www.youtube.com/watch?v=nwVgsaNQ-Hw
Est-ce que certains collègues enseignants présents sur le forum AS ont déjà tenté d'intégrer des principes et méthodes pédagogiques de Maria Montessori dans leur pratique, notamment au niveau du collège ? Si oui, je serai intéressée par une prise de contact.
Tout d'abord une association, créée par des professeurs des écoles de l’Éducation Nationale pour promouvoir la pédagogie Montessori au sein de l'Institution Publique.
Page de présentation de l'association Public Montessori
L'expérimentation de Céline Alvarez, qui a expérimenté pendant 3 ans la pédagogie MOntessori dans une classe maternelle d'une école publique :
Compte-rendu d'expérimentation (Montessori dans une école maternelle REP +)
Site web de Céline Alvarez à propos de la classe maternelle de Gennevilliers
Présentation TEdX de Céline Alvarez : [BBvideo 425,350]https://www.youtube.com/watch?v=nwVgsaNQ-Hw[/BBvideo]
https://www.youtube.com/watch?v=nwVgsaNQ-Hw
Est-ce que certains collègues enseignants présents sur le forum AS ont déjà tenté d'intégrer des principes et méthodes pédagogiques de Maria Montessori dans leur pratique, notamment au niveau du collège ? Si oui, je serai intéressée par une prise de contact.
"Chacun a de bonnes raisons, intrasubjectivement valables, de penser ce qu'il pense, de dire ce qu'il dit, de faire ce qu'il fait et de ressentir ce qu'il ressent." (Daniel FAVRE)
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Re: la Pédagogie Montessori...école pour la vie?
Bonjour,
C'est un peu en dehors du sujet (qui est vieux, au demeurant, mais dont le sujet reste actuel, je crois), mais j'aimerais partager mon expérience de 2 ans de primaire en classe Freinet, au sein d'une école publique.
Ce furent les meilleures années de toute ma scolarité, et de très très loin !
Concrètement (mais je ne sais pas si cela se passe toujours de la même manière, c'était il y a longtemps et ce n'est qu'une expérience individuelle), tous les matins nous faisions ensemble notre emploi du temps de la journée, en notant les travaux obligatoires ("fiche de français", "fiche de maths", "fiche d'écriture", etc...) et les particularités de la journée, sport ou dessin par exemple. Nous étions libres ensuite de réaliser ces travaux quand nous voulions dans la journée, en y passant le temps que nous voulions aussi. Et après, il y avait les activités non obligatoires, mais que nous pouvions décider de faire une fois, deux fois, dix fois... (à chaque fois notées, barrées quand réalisées, et donc valorisées) comme par exemple le "coup de main" qui consistait à aller aider un autre enfant de la classe à finir ses travaux obligatoires, ou alors "bibliothèque". Donc imaginez, à 7 ans, pouvoir faire vite fait ses travaux obligatoires en 2h, puis rajouter plein de choses facultatives comme écrire une longue histoire, faire une réunion du comité de rédaction du journal de la classe, et puis passer son après-midi tranquille à bouquiner
Les point forts, je crois, sont l'apprentissage de l'autonomie, l'ouverture sur le monde (on avait des correspondants en Equateur, on faisait des sorties au musées tout le temps, des réunions de débats...), l'apprentissage de l'entraide, l'application pratique de ce qu'on apprenait (un sens était donné aux choses) la liberté et l'absence de contraintes. Je conçois que ça n'aille pas à tous les enfants néanmoins.
Je ne vois personnellement pas de points négatifs, mais mon père dit que ça m'a rendue bordélique... Et surtout, le retour en classe traditionnelle (avec un saut de classe entre) a été très douloureux ! Devoir rester assis sur une chaise toute la journée, respecter des règles débiles (on saute deux carreaux avant d'écrire le titre, en rouge), attendre tous les autres enfants quand on a fini son devoir, ça rime à quoi, franchement ?
Et pour répondre aux interrogations "sociales" : dans ma classe, il y avait toutes sortes de milieux socio-culturels. C'était public, les parents n'avaient pas leur mot à dire (les enfants étaient pris au pif je crois, même s'ils demandaient leur accord avant).
Pour moi ça serait la solution idéale pour mes enfants, dommage qu'ils y en ait si peu !
C'est un peu en dehors du sujet (qui est vieux, au demeurant, mais dont le sujet reste actuel, je crois), mais j'aimerais partager mon expérience de 2 ans de primaire en classe Freinet, au sein d'une école publique.
Ce furent les meilleures années de toute ma scolarité, et de très très loin !
Concrètement (mais je ne sais pas si cela se passe toujours de la même manière, c'était il y a longtemps et ce n'est qu'une expérience individuelle), tous les matins nous faisions ensemble notre emploi du temps de la journée, en notant les travaux obligatoires ("fiche de français", "fiche de maths", "fiche d'écriture", etc...) et les particularités de la journée, sport ou dessin par exemple. Nous étions libres ensuite de réaliser ces travaux quand nous voulions dans la journée, en y passant le temps que nous voulions aussi. Et après, il y avait les activités non obligatoires, mais que nous pouvions décider de faire une fois, deux fois, dix fois... (à chaque fois notées, barrées quand réalisées, et donc valorisées) comme par exemple le "coup de main" qui consistait à aller aider un autre enfant de la classe à finir ses travaux obligatoires, ou alors "bibliothèque". Donc imaginez, à 7 ans, pouvoir faire vite fait ses travaux obligatoires en 2h, puis rajouter plein de choses facultatives comme écrire une longue histoire, faire une réunion du comité de rédaction du journal de la classe, et puis passer son après-midi tranquille à bouquiner

Les point forts, je crois, sont l'apprentissage de l'autonomie, l'ouverture sur le monde (on avait des correspondants en Equateur, on faisait des sorties au musées tout le temps, des réunions de débats...), l'apprentissage de l'entraide, l'application pratique de ce qu'on apprenait (un sens était donné aux choses) la liberté et l'absence de contraintes. Je conçois que ça n'aille pas à tous les enfants néanmoins.
Je ne vois personnellement pas de points négatifs, mais mon père dit que ça m'a rendue bordélique... Et surtout, le retour en classe traditionnelle (avec un saut de classe entre) a été très douloureux ! Devoir rester assis sur une chaise toute la journée, respecter des règles débiles (on saute deux carreaux avant d'écrire le titre, en rouge), attendre tous les autres enfants quand on a fini son devoir, ça rime à quoi, franchement ?
Et pour répondre aux interrogations "sociales" : dans ma classe, il y avait toutes sortes de milieux socio-culturels. C'était public, les parents n'avaient pas leur mot à dire (les enfants étaient pris au pif je crois, même s'ils demandaient leur accord avant).
Pour moi ça serait la solution idéale pour mes enfants, dommage qu'ils y en ait si peu !