Je me permets d’ouvrir ce sujet parce que je n’ai pas trouvé de topic y relatif.
Il y a bien celui de Cyrano, « Le diagnostic… et après ? » : http://adulte-surdoue.fr/tests-psys/dia ... -t456.html mais il me semble que la phase même de l’acceptation du diagnostic n’a pas été réellement approfondie.
Il y a aussi celui de kid Pharaon « Quelle évolution après confirmation par le test » : http://adulte-surdoue.fr/tests-psys/que ... -t577.html qui propose notamment de s’intéresser aux étapes qui suivent la confirmation après le test mais bizarrement je ne retrouve pas non plus en tant que tel un approfondissement sur la phase d’acceptation du diagnostic + (si je me trompe, n’hésitez pas à me rediriger ).
Pourtant il semble que cela constitue une étape importante et je pense que rares doivent être ceux pour qui le diag + aille de soi.
J’ai également trouvé le topic de Chouchou Rebelle « Grosse déstabilisation à l’annonce du résultat ? » http://adulte-surdoue.fr/tests-psys/gro ... 73-50.html dans lequel bOule-deux-gOmme a introduit la question:
Dans le même topic, Dicizit explique :bOule-deux-gOmme a écrit :Du coup, j'ai une question pour ceux qui sont un peu dans la même situation, malgré que j'ai pas mal lu les réponses à ce topic :
Comment avez-vous fait pour vous acceptez, assumez ce que vous étiez, vous qui avez et avez toujours eu une mauvaise estime de vous même ?
Stefets, dans le topic « Le diagnostic… et après ? », précise :Dicizit a écrit :Je ne me sens pas surdouée, je ne me reconnais pas spécialement dans les différents livres sur le sujet, si décalage il y a, il est tellement ancré qu'il est constitutif de ma personne et je fais avec depuis toujours, même si avec l'âge, ça devient parfois....complique. C'est la patience qui fout le camp !
stefets a écrit :6 jours après le test, je ne remets pas en question le résultat "surdouée" du Q.I. mais je ne me sens pas surdouée pour autant. Je me reconnais parfaitement entre les lignes de ce que nombreux d'entre vous écrivez sur le forum, mais aussi pas du tout dans d'autres descriptions.
stefets a écrit :Mais comment est-ce possible d'être passée à côté de cette différence ? Comment peut-on rentrer dans le moule à ce point ? Comment les tests de Q.I. passés dans mon collège n'ont rien permis de remarquer ? Comment j'ai pu être si quiche dans les matières scientifiques à l'école, comme si j'avais un cerveau vide face à ces sujets, tellement ça ne percutait pas.
.stefets a écrit :J'ai le sentiment d'avoir un potentiel à utiliser mais qui ne peut se révéler que si j'en trouve le moyen
Du coup, pourquoi ne parlerait-on pas de cette fameuse phase d’acceptation? A la lecture des différents topics et des témoignages livrés, je constate que certains membres (beaucoup ?) ont une image d’eux-mêmes et de leurs capacités assez déplorable, image qui ne peut du coup se concilier aisément avec le diagnostic +, cette image étant à mille lieux de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.
A cet égard, je me permets de reprendre ici ce que lady space m’a suggéré :
J’imagine que la longueur de la phase d’acceptation est en partie due à l’intensité du décalage entre l'idée que l'on se fait de soi et celle que l'on se fait du mot "surdoué" évoqué par lady space.lady space a écrit :Je crois qu'une des difficultés dans la digestion du diagnostic douance réside dans l'écart énorme entre l'idée que l'on se fait de soi-même d'une part et celle que l'on a de ce que signifie le mot "surdoué" de l'autre. Avec une belle sensation d'imposture à la clé.
Si l'on parvient à se faire des idées plus réalistes dans les deux sens, on a une chance de construire une relation plus apaisée avec soi-même.
Mais quid ? Comment avez-vous vécu cette phase d’acceptation (si tant est que vous l’ayez vécue)? Qu’avez-vous mis en place et/ou développé afin de raccorder ces deux images ?
Pour ma part, je suis en pleine indigestion et j’ai le sentiment de stagner. Cela fait pourtant bientôt trois mois que j’ai reçu les résultats de mon bilan.