Pour commencer, je voudrais donner ma définition toute simple de cet adjectif. Toute simple parce que sans théorie, sans grandes phrases, en essayant juste de parler avec mes tripes traduites en mots grâce à ma comprenette.
Pour moi, être heureux, c'est être vivant, c'est ressentir. Cette définition n'a rien à voir avec un quelconque bonheur édulcoré, indemne de souffrance, pailleté ou acheté. Ma vie n'ayant rien à voir avec un long fleuve tranquille (si tant est que ce genre de vie existe) épargné par les crues ou les sécheresses, je me sens légitime pour parler du bonheur.
Vivante donc, être pétri de ressentis, de perceptions, je suis plantée sur cette terre et je la trouve accueillante.
Je trouve la compagnie de mes semblables globalement intéressante, quelques rencontres furent extraordinaires, quelques autres décevantes ou douloureuses, jamais une ne m'a semblé insipide, inutile, tiède ou neutre.
J'aime les autres donc et majoritairement, ils me le rendent bien. Ces autres qui peuvent me passionner ou m'agacer parfois, m'ennuyer aussi. Ces autres qui savent m'accueillir comme je suis, m'aimer ou me détester comme je suis.
J'aime la Vie, cet écoulement des jours parfois en accéléré, parfois à dos de tortue. J'aime ma vie, parfois intense, drôle, pétillante, parfois coupante, lourde ou angoissante, le plus souvent ordinaire mais jamais morne.
Là c'est plus récent, j'aime de plus en plus qui je suis avec mes qualités et mes défauts, mes fulgurances parfois, mes conneries souvent, mes incohérences et mes éclairs de sens, mes blagues à deux balles et mes yeux trop sérieux, mes principes à la con et mes valeurs.