Louise a écrit :Je voulais le mettre dans le topic sur la surexcitabilité et je me suis dit que si j'étais seule dans mon cas, vous alliez me prendre pour une tarée.
Quand j'ai un pic de "frayeur" (genre un c.... déboite devant toi sans regarder et tu fais un écart au réflexe, ou, plus basiquement dans mon cas, un de tes enfants marche sur un balcon/s'approche à moins de 3 m d'un bord de ravin/se met à lacher la main et courir dans la rue), bref ce moment hyper court et hyper intense, ça me file des fourmis. Ça dure 2 sec aussi, les fourmis arrivent et repartent. Ça peut être dans le bas du dos, les jambes, les bras. Souvent un peu tout ça.
Comme si y'avait une activation des nerfs, une espèce de mise en condition maximum, ou une décharge électrique massive (ça c'est ma théorie à deux balles hein).
Parce que quand c'est l'arc réflexe qui est stimulé (genre quand je me brule, ou chez le toubib quand il tape le genou), ça me fait pas ça. J'ai observé ça pour les "réflexes" visuels. (mais pas sure que "réflexe" soir correct)
Bon, la question est : est-ce que je suis seule????
Et, subsidiaire, à partir de quand l'arc réflexe (le zappage du cerveau) cesse et que le truc passe par le cerveau?
Dans ce genre de situation, j'ai une montée d'adrénaline. Le cœur bat instantanément plus vite et plus fort.
Ça fait effectivement comme "une grosse décharge électrique" qui choque tout le corps (dont le cerveau) instantanément.
Ça met "l'animal" en position "accident". Comme lors de la pratique d'un sport extrême.
Ça permet d'agir impeccablement, précisément et à une vitesse extraordinaire. Tout va très très vite, même les idées.
Lorsqu'une telle situation est filmée, c'est assez marrant.
Les paroles et les gestes sont hyper rapides.
Par contre, les fourmis, je ne vois pas trop !
Louise a écrit :
Et, subsidiaire, à partir de quand l'arc réflexe (le zappage du cerveau) cesse et que le truc passe par le cerveau?
Je ne pense pas que l'on zappe le cerveau dans la situation que tu évoques. Je pense, au contraire, que l'on en fait une utilisation optimum. Et d'ailleurs, dans ce genre de situation, les choix sont relativement limités.
Probablement que quand tu dis "le truc passe par le cerveau ", c'est lorsque l'on retrouve notre calme. Qu'on est plus dans une situation d'urgence et/ou de survie. On peut de nouveau tranquillement cogiter et un nombre plus important de possibilités s'offre à nouveau à nous.
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C'est mon point de vu de sportif. Je serais curieux d'avoir l'analyse de pros du médical.