De la douance et de la flemmardise
- Cyrano
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De la douance et de la flemmardise
Ce matin, j'ai aidé "my old man" à débarrasser des trucs dans une maison. Je vous passe les détails...
Je me retrouve devant un chantier indescriptible, un fatras informe de tout ce qu'une famille ordinaire entasse d'indispensable.
Toujours est il que, à un moment précis, je me suis regardé réagir face aux tâches ingrates que réclame cette activité ô combien enrichissante.
J'ai ressenti un tel vide intérieur, une telle fatigue prémonitoire, que me vient naturellement une question qui (presque) paraphrase une publicité célèbre orangée et pétillante : "Mais pourquoi est-il aussi feignant ?" (Je parle de moi bien sûr)
Paresse (un des sept pêchers capitaux) : "La paresse (du latin pigritia) est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l'effort."
Bah force est de constater que c'est "exactement" ce que j'ai ressenti ce matin.
Maintenant je me demande si ma (toujours supposée) douance n'a pas bon dos pour justifier un travers de ma personnalité qui n'a pas spécialement la cote dans notre monde. (sauf quelques courants transgressifs...)
Ces sentiments qui m'étreignent : La lassitude et l'ennui profond.
Il ne s'agit pourtant pas d'une besogne qui demande une force physique particulière ou un risque quelconque mais une suite de mouvements linéaires, que je trouve sans intérêt, sans but.
Le but est pourtant évident : Avant, c'est le bordel, après, c'est rangé.
Pourquoi je n'arrive pas tout simplement à intellectualiser la situation en me représentant les bénéfices tirés de mon effort ?
J'en conclue, à l'image du brochet qui calcule instinctivement la dépense d'énergie à poursuivre une proie en rapport avec le gain calorique, que la nature même du gain en question n'est pas suffisante comparée l'énergie dépensée.
Comment, dans ce monde qui loue l'effort et le travail, arriverai-je un jour à tirer mon épingle du jeu ?
La conclusion semble évidente : trouver un attrait suffisant au but pour justifier, dans mon esprit malade, les efforts dépensés.
Mais ça ne résout pas mon problème de tous les jours, mon incapacité à me "faire violence".
Donc voici quelques question :
1 ==> Pouvons nous conclure que, pour une personne dite surdouée, il est plus difficile de faire des efforts ?
2 ==> Quelles sont les pistes à suivre pour "guérir" de cette flemmardise aiguë ?
Merci d'avance pour les éclairages que vous ne manquerez pas d'apporter sur ces travers qui handicapent ma vie.
Je me retrouve devant un chantier indescriptible, un fatras informe de tout ce qu'une famille ordinaire entasse d'indispensable.
Toujours est il que, à un moment précis, je me suis regardé réagir face aux tâches ingrates que réclame cette activité ô combien enrichissante.
J'ai ressenti un tel vide intérieur, une telle fatigue prémonitoire, que me vient naturellement une question qui (presque) paraphrase une publicité célèbre orangée et pétillante : "Mais pourquoi est-il aussi feignant ?" (Je parle de moi bien sûr)
Paresse (un des sept pêchers capitaux) : "La paresse (du latin pigritia) est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l'effort."
Bah force est de constater que c'est "exactement" ce que j'ai ressenti ce matin.
Maintenant je me demande si ma (toujours supposée) douance n'a pas bon dos pour justifier un travers de ma personnalité qui n'a pas spécialement la cote dans notre monde. (sauf quelques courants transgressifs...)
Ces sentiments qui m'étreignent : La lassitude et l'ennui profond.
Il ne s'agit pourtant pas d'une besogne qui demande une force physique particulière ou un risque quelconque mais une suite de mouvements linéaires, que je trouve sans intérêt, sans but.
Le but est pourtant évident : Avant, c'est le bordel, après, c'est rangé.
Pourquoi je n'arrive pas tout simplement à intellectualiser la situation en me représentant les bénéfices tirés de mon effort ?
J'en conclue, à l'image du brochet qui calcule instinctivement la dépense d'énergie à poursuivre une proie en rapport avec le gain calorique, que la nature même du gain en question n'est pas suffisante comparée l'énergie dépensée.
Comment, dans ce monde qui loue l'effort et le travail, arriverai-je un jour à tirer mon épingle du jeu ?
La conclusion semble évidente : trouver un attrait suffisant au but pour justifier, dans mon esprit malade, les efforts dépensés.
Mais ça ne résout pas mon problème de tous les jours, mon incapacité à me "faire violence".
Donc voici quelques question :
1 ==> Pouvons nous conclure que, pour une personne dite surdouée, il est plus difficile de faire des efforts ?
2 ==> Quelles sont les pistes à suivre pour "guérir" de cette flemmardise aiguë ?
Merci d'avance pour les éclairages que vous ne manquerez pas d'apporter sur ces travers qui handicapent ma vie.
On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Pour ma part, étant affligée du même mal, je crois que le problème n'est pas tant d'être fainéant que d'avoir besoin d'un sens à tout. ( et au final ce sens ne nous suffit pas toujours, la preuve, le fait que ce soit rangé ne suffit pas à te motiver.)
Assez bizarrement, je cherche un sens mais ceci ne m'aide pas tant qu'il n'y a pas de grosse notion d'urgence derrière. Et encore....
La seule parade que j'ai trouvé, même si elle ne fonctionne pas très bien, c'est justement d'essayer de ne pas se regarder agir. En fait, il me semble que ce recul que nous prenons est la pire des choses quand il s'agit d'agir. C'est par contre la meilleure façon de passer 4h à se demander par quoi on va commencer et dans quel ordre et comment optimiser etc...
Bref, nous nous nourrissons de ce que nous savons faire le mieux, penser, ce qui nous permet d'éviter ce qui nous porte peine, agir.
Agir et créer une marque dans le réel m'est particulièrement difficile, mais quand j'ai vraiment besoin, j'essaie justement de ne pas prendre de recul, de ne pas m'éloigner de moi-même, de rester dans l'action elle-même.
De ne pas penser au but ou pas, à ce qu'il y a après, bref, de faire taire la voix intérieure. Bon, je suis pas super douée mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé.
Je ne me pense à présent ni paresseuse ni avoir plus de mal qu'un autre à faire des efforts. Par contre, mes difficultés sont ailleurs. Pour certains, c'est facile de passer la journée à nettoyer et ranger, pour moi c'est quasi insurmontable. Pour certains, c'est quasi insurmontables de passer la journée sur des problèmes de logique ( pas des jeux débiles, mais par ex un bug dans un truc informatique etc...), moi je suis capable d'y passer une énergie folle.
Si tu cherches bien, tu verras qu'il y a des domaines dans lesquels tu ne comptes pas ton énergie, mais ce ne sont pas les mêmes.
En ce qui me concerne, comme je le disais, entrer dans le domaine du réel, créer quelque chose qui soit concret, ça m'angoisse. Je ne sais pas pourquoi exactement... Percer un trou, ça m'angoisse à mort. Bouger quelque chose, c'est prendre le risque que ça ne soit pas mieux après. Ou que ça ait pu être mieux autrement, etc...
Agir, c'est choisir, c'est fermer des portes.
Pour les tâches de tous les jours, genre ménage ou rangement léger, je ne sais pas exactement... Ca vient d'un défaut d'ancrage dans le réel, je crois. Si la vie était comme je le voudrais, on n'aurait pas besoin de manger, de préparer puis ranger après. Ces étapes me fatiguent et me ralentissent, je voudrais tout dans l'instant, comme dans le monde des pensées...
Je ne sais pas si ça éclairera beaucoup ta lanterne, mais on devrait voir rappliquer le Colonel
Assez bizarrement, je cherche un sens mais ceci ne m'aide pas tant qu'il n'y a pas de grosse notion d'urgence derrière. Et encore....
La seule parade que j'ai trouvé, même si elle ne fonctionne pas très bien, c'est justement d'essayer de ne pas se regarder agir. En fait, il me semble que ce recul que nous prenons est la pire des choses quand il s'agit d'agir. C'est par contre la meilleure façon de passer 4h à se demander par quoi on va commencer et dans quel ordre et comment optimiser etc...
Bref, nous nous nourrissons de ce que nous savons faire le mieux, penser, ce qui nous permet d'éviter ce qui nous porte peine, agir.
Agir et créer une marque dans le réel m'est particulièrement difficile, mais quand j'ai vraiment besoin, j'essaie justement de ne pas prendre de recul, de ne pas m'éloigner de moi-même, de rester dans l'action elle-même.
De ne pas penser au but ou pas, à ce qu'il y a après, bref, de faire taire la voix intérieure. Bon, je suis pas super douée mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé.
Je ne me pense à présent ni paresseuse ni avoir plus de mal qu'un autre à faire des efforts. Par contre, mes difficultés sont ailleurs. Pour certains, c'est facile de passer la journée à nettoyer et ranger, pour moi c'est quasi insurmontable. Pour certains, c'est quasi insurmontables de passer la journée sur des problèmes de logique ( pas des jeux débiles, mais par ex un bug dans un truc informatique etc...), moi je suis capable d'y passer une énergie folle.
Si tu cherches bien, tu verras qu'il y a des domaines dans lesquels tu ne comptes pas ton énergie, mais ce ne sont pas les mêmes.
En ce qui me concerne, comme je le disais, entrer dans le domaine du réel, créer quelque chose qui soit concret, ça m'angoisse. Je ne sais pas pourquoi exactement... Percer un trou, ça m'angoisse à mort. Bouger quelque chose, c'est prendre le risque que ça ne soit pas mieux après. Ou que ça ait pu être mieux autrement, etc...
Agir, c'est choisir, c'est fermer des portes.
Pour les tâches de tous les jours, genre ménage ou rangement léger, je ne sais pas exactement... Ca vient d'un défaut d'ancrage dans le réel, je crois. Si la vie était comme je le voudrais, on n'aurait pas besoin de manger, de préparer puis ranger après. Ces étapes me fatiguent et me ralentissent, je voudrais tout dans l'instant, comme dans le monde des pensées...
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- Maluna
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Re: De la douance et de la flemmardise
Grosse flemme ici pour tout ce qui est question de rangement, menage, ... mais quand meme quand j'ai un troupeau entier de moutons sous mon lit, j'agis. Y'a un moment ou je peux plus parce que quand meme j'aime pas vivre dans la crasse et le bordel donc ben je le fais, je reflechis plus ni avant ni pendant, y'a un seuil qui me fait agir! Mais avant je bronche pas...
D'une maniere generale, je travaille le plus souvent dans l'urgence et comme je sais etre redoutablement efficace quand je veux ben ca fonctionne pas trop mal L'autre chose qui me fait agir c'est la motivation. Si grande motivation, je bosse et j'arrive a de super resultats en un temps record sinon ca ne m'interesse pas je suis d'une inertie hallucinante et attend le dernier moment pour torcher le truc.
Est-ce que c'est lie a la douance, j'en sais rien et puis je ne sais pas ce que ca changerait si c'etait le cas (?) En ce qui me concerne je n'en suis pas au point ou ca handicape ma vie, je me suis plutot bien adaptee a ce mode de fonctionnement et ca pourrit pas non plus ma vie de famille donc ca va
Bon ca doit pas t'aider bcp...
D'une maniere generale, je travaille le plus souvent dans l'urgence et comme je sais etre redoutablement efficace quand je veux ben ca fonctionne pas trop mal L'autre chose qui me fait agir c'est la motivation. Si grande motivation, je bosse et j'arrive a de super resultats en un temps record sinon ca ne m'interesse pas je suis d'une inertie hallucinante et attend le dernier moment pour torcher le truc.
Est-ce que c'est lie a la douance, j'en sais rien et puis je ne sais pas ce que ca changerait si c'etait le cas (?) En ce qui me concerne je n'en suis pas au point ou ca handicape ma vie, je me suis plutot bien adaptee a ce mode de fonctionnement et ca pourrit pas non plus ma vie de famille donc ca va
Bon ca doit pas t'aider bcp...
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- Cyrano
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De la douance et de la flemmardise
"Le travail pense, la paresse songe." (Jules Renard)
Ça me fait rebondir sur ce sens de cadre. Je suppose que les adultes surdoués ont une intelligence inadaptée à nos règles sociales. Qu'il faudra se battre toute sa vie contre soi-même en trouvant des subterfuges sans cesse plus complexes pour se plier à notre société.
Je me dis qu'en fait, si j'ai une ferrari dans la tête, j'avance à la même vitesse qu'une R19 diesel qui passe plus au contrôle. Ou plutôt que le moteur est dans une caisse bonne pour la casse.
Quel est le but d'être sans cesse dans ses "songes" ? D'avoir peur de réaliser, peur de se tromper ?
Je me dis que l'idiot qui court ira toujours plus vite que le génie qui marche.
Vous connaissez pas un job où j'ai juste à être ? Et pas à faire ?
En plus, on me prend pour un bon à rien feignant et inadapté...qui ne s'intéresse à rien.
Je ne m'intéresse à rien de ce qui fait le quotidien ça c'est sur. Le quotidien est un poids. J'aimerais être un pur esprit délivré des bas instincts du corps ainsi que des pressions imposées par je ne sais quel modèle de société que je n'ai pas choisi.
asocial ? non. Asociétal ? Oui.
Exercer sa liberté est le loisir des hommes repus.
Je déteste le cadre. Je déteste les efforts. Je déteste l'arbitraire, l'injustice, le "c'est comme ça". Je ne me satisfais que de ce qui ne m'apporte aucun bénéfice d'ordre sociétal.
"Mais rêver, rire, passer, être seul, être libre..."
C'est bien beau mais ça ne paye pas les factures. Je me heurte à ce mur d'inaction et de songes somnolents.
Moi, riche ? Ha pas tout de suite j'en ai peur. La seule façon que j'ai de devenir riche serait que les doux acteurs de la comédie sociale permanente trouvent quelque talent à ma plume...ce qui me semble compromis dans le sens où l'inaction sévère dont je suis atteint touche aussi mes appétences littéraires. Le chien se mord le fion.
Ha je viens d'identifier le seul problème de ma vie finalement : L'inaction.
Si je solutionne ça, je solutionne tout.
Ça me fait rebondir sur ce sens de cadre. Je suppose que les adultes surdoués ont une intelligence inadaptée à nos règles sociales. Qu'il faudra se battre toute sa vie contre soi-même en trouvant des subterfuges sans cesse plus complexes pour se plier à notre société.
Je me dis qu'en fait, si j'ai une ferrari dans la tête, j'avance à la même vitesse qu'une R19 diesel qui passe plus au contrôle. Ou plutôt que le moteur est dans une caisse bonne pour la casse.
Quel est le but d'être sans cesse dans ses "songes" ? D'avoir peur de réaliser, peur de se tromper ?
Je me dis que l'idiot qui court ira toujours plus vite que le génie qui marche.
Vous connaissez pas un job où j'ai juste à être ? Et pas à faire ?
En plus, on me prend pour un bon à rien feignant et inadapté...qui ne s'intéresse à rien.
Je ne m'intéresse à rien de ce qui fait le quotidien ça c'est sur. Le quotidien est un poids. J'aimerais être un pur esprit délivré des bas instincts du corps ainsi que des pressions imposées par je ne sais quel modèle de société que je n'ai pas choisi.
asocial ? non. Asociétal ? Oui.
Exercer sa liberté est le loisir des hommes repus.
Je déteste le cadre. Je déteste les efforts. Je déteste l'arbitraire, l'injustice, le "c'est comme ça". Je ne me satisfais que de ce qui ne m'apporte aucun bénéfice d'ordre sociétal.
"Mais rêver, rire, passer, être seul, être libre..."
C'est bien beau mais ça ne paye pas les factures. Je me heurte à ce mur d'inaction et de songes somnolents.
Moi, riche ? Ha pas tout de suite j'en ai peur. La seule façon que j'ai de devenir riche serait que les doux acteurs de la comédie sociale permanente trouvent quelque talent à ma plume...ce qui me semble compromis dans le sens où l'inaction sévère dont je suis atteint touche aussi mes appétences littéraires. Le chien se mord le fion.
Ha je viens d'identifier le seul problème de ma vie finalement : L'inaction.
Si je solutionne ça, je solutionne tout.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Difficile de définir chez moi ce qui relève d'une flemmingite aiguë où d'un chronique refuge procrastinatoire..
je ne vais pas répéter ce qui a été très justement précédemment dit et pour lequel je me retrouve aisément.
Pour parler de moi, je dirais que je suis doté d'un esprit pratique de goeland (je n'y connais rien en zoologie donc rectifiez moi si je suis dans le faux ). Esprit pratique de goeland signifie pour moi que je suis incapable de m'organiser à minima. Pire, un peu comme TourneLune, l'idée d'avoir un travail concret à mener m'angoisse.
Aussi , les taches "ingrates" du quotidien me rebutent non pas pour ce qu'elles sont mais surtout pour l'effort que cela va me demander. Un effort surhumain. A vrai dire, je ne sais jamais par où commencer. Et quand bien même je finis par commencer, mon esprit n'est jamais vraiment dans ce que je fais, je pense à autre chose. Si bien qu'une tache qui pourrait ne demander qu'une demie heure peut me prendre plus de 3 heures. je me laisse aller au gré de mes songes. Tantôt, je trouve tout à coup mieux à faire, tantôt je suis dispersé par un évènement indépendant de moi. Toujours est il que mon manque d'organisation, de plannification, d'anticipation des étapes nécessaires pour arriver au résultat escompté me fichent des angoisses terribles. Alors, je préfère me dire que j'ai la flemme. Mais il ne s'agit pas vraiment de cela, plutôt d'une volonté de ne pas dépenser une énergie folle. Et rien que d'y songer, ça me fatigue et me stresse.
Et c'est à peu près comme ça, dans tous les domaines de ma vie quotidienne (bricolage, ménage, course..).
Mais comme, rares sont ceux qui pourraient les éviter, je m'y astreint tout de même, non sans mal puisque le résultat est plus qu'approximatif.
Autre soucis, je zappe un trucs sur trois...la solution: des listes des trucs à faire....mais bon, je n'en fais pas pour autant.
Cela dit, je dois le reconnaître, dès lors que l'action à mener concerne des choses qui me plaisent, là, je suis capable de ne plus compter mon temps et mon énergie. Mais je pense que c'est un peu valable pour tout le monde..Ceci etant, je pense avoir une option haut seuil de tolerance du bordel, intégré dans mon disque dur interne.
donc, non, je l'affirme haut et fort, je ne pense pas être quelqu'un qui "desire ne rien faire". je suis surtout quelqu'un qui fait ce qu'il désire et qui pour le reste, a la trouille de faire.
je ne vais pas répéter ce qui a été très justement précédemment dit et pour lequel je me retrouve aisément.
Pour parler de moi, je dirais que je suis doté d'un esprit pratique de goeland (je n'y connais rien en zoologie donc rectifiez moi si je suis dans le faux ). Esprit pratique de goeland signifie pour moi que je suis incapable de m'organiser à minima. Pire, un peu comme TourneLune, l'idée d'avoir un travail concret à mener m'angoisse.
Aussi , les taches "ingrates" du quotidien me rebutent non pas pour ce qu'elles sont mais surtout pour l'effort que cela va me demander. Un effort surhumain. A vrai dire, je ne sais jamais par où commencer. Et quand bien même je finis par commencer, mon esprit n'est jamais vraiment dans ce que je fais, je pense à autre chose. Si bien qu'une tache qui pourrait ne demander qu'une demie heure peut me prendre plus de 3 heures. je me laisse aller au gré de mes songes. Tantôt, je trouve tout à coup mieux à faire, tantôt je suis dispersé par un évènement indépendant de moi. Toujours est il que mon manque d'organisation, de plannification, d'anticipation des étapes nécessaires pour arriver au résultat escompté me fichent des angoisses terribles. Alors, je préfère me dire que j'ai la flemme. Mais il ne s'agit pas vraiment de cela, plutôt d'une volonté de ne pas dépenser une énergie folle. Et rien que d'y songer, ça me fatigue et me stresse.
Et c'est à peu près comme ça, dans tous les domaines de ma vie quotidienne (bricolage, ménage, course..).
Mais comme, rares sont ceux qui pourraient les éviter, je m'y astreint tout de même, non sans mal puisque le résultat est plus qu'approximatif.
Autre soucis, je zappe un trucs sur trois...la solution: des listes des trucs à faire....mais bon, je n'en fais pas pour autant.
Cela dit, je dois le reconnaître, dès lors que l'action à mener concerne des choses qui me plaisent, là, je suis capable de ne plus compter mon temps et mon énergie. Mais je pense que c'est un peu valable pour tout le monde..Ceci etant, je pense avoir une option haut seuil de tolerance du bordel, intégré dans mon disque dur interne.
donc, non, je l'affirme haut et fort, je ne pense pas être quelqu'un qui "desire ne rien faire". je suis surtout quelqu'un qui fait ce qu'il désire et qui pour le reste, a la trouille de faire.
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
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Re: De la douance et de la flemmardise
Moi aussi, mais ça m'a demandé des nuits entières de cogitations pour en arriver à cette conclusion là.TourneLune a écrit :Agir et créer une marque dans le réel m'est particulièrement difficile, mais quand j'ai vraiment besoin, j'essaie justement de ne pas prendre de recul, de ne pas m'éloigner de moi-même, de rester dans l'action elle-même.
De ne pas penser au but ou pas, à ce qu'il y a après, bref, de faire taire la voix intérieure. Bon, je suis pas super douée mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé.
Par contre, de plus en plus souvent, je parviens, me demandez pas comment, à placer le but dans l'acte en lui même, plutôt que sa finalité et donc à carrément prendre plaisir à faire. Et ça... Ça n'a pas de prix.
A la recherche de l'imperfection parfaite.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Quand je suis "obligé" de faire, il m'arrive des trucs de dingue.
Je peux carrément oublier ce que je suis en train de faire.
Je peux aller chercher un truc dans la chambre, retourner à la voiture et me rendre compte que j'ai posé mon portable en ramassant le truc que je suis allé chercher. Je retourne donc chercher le portable.
Quand je déménage (presque tous les ans), je veux dire dans l'acte de déménager, je peux faire 3 allers-retours à vide et me rendre compte que je brasse du vent mais que je n'avance pas. (mon patron appelle ça "se faire du vent sous la queue")
Je cherche mes clés tous les matins.
J'ai déjà retrouvé la télécommande dans le frigo.
Je peux aller au supermarché acheter des piles et revenir avec un livre...mais sans les piles.
Quand je fais, je pense à tout, sauf à ce que je fais.
Je peux carrément oublier ce que je suis en train de faire.
Je peux aller chercher un truc dans la chambre, retourner à la voiture et me rendre compte que j'ai posé mon portable en ramassant le truc que je suis allé chercher. Je retourne donc chercher le portable.
Quand je déménage (presque tous les ans), je veux dire dans l'acte de déménager, je peux faire 3 allers-retours à vide et me rendre compte que je brasse du vent mais que je n'avance pas. (mon patron appelle ça "se faire du vent sous la queue")
Je cherche mes clés tous les matins.
J'ai déjà retrouvé la télécommande dans le frigo.
Je peux aller au supermarché acheter des piles et revenir avec un livre...mais sans les piles.
Quand je fais, je pense à tout, sauf à ce que je fais.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Tout pareilCyrano a écrit : Je peux carrément oublier ce que je suis en train de faire.
l'amnesie intervient dans un laps de temps tellement court que c'est même inquiétant (parfois 30 secondes)
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
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Re: De la douance et de la flemmardise
Dans le même ordre d'idée, quelles stratégies avez-vous mis en place pour obliger votre corps (qui lui, ne supporte pas de ne pas bouger) à se tenir tranquille pour pouvoir penser en paix ?
Je me suis rendu compte que mes addictions servent essentiellement à ça.
A la recherche de l'imperfection parfaite.
Re: De la douance et de la flemmardise
Je pense que le plus important si on veut changer sa façon d'être qui n'est en fait qu'un comportement, il faut changer son état d'esprit, sa vision des choses et lui donner un autre sens que la sempiternelle corvée.
"L'homme est quelque chose de sacré pour l'homme." Sénèque
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Re: De la douance et de la flemmardise
Oui, l'essentiel, c'est le chemin, pas le but. Bon, quand il s'agit de faire le ménage, c'est difficileMonsieur Noir a écrit :
Par contre, de plus en plus souvent, je parviens, me demandez pas comment, à placer le but dans l'acte en lui même, plutôt que sa finalité et donc à carrément prendre plaisir à faire. Et ça... Ça n'a pas de prix.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Ben, des fois, j'y arrive. Et c'est de plus en plus fréquent.
Par contre une activité du genre programmation qui demande de la concentration, me fait replonger direct.
Par contre une activité du genre programmation qui demande de la concentration, me fait replonger direct.
A la recherche de l'imperfection parfaite.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Automatiser les tâches chiantes et me mettre au défi, voilà comment je gère tous les trucs que je n'aime pas faire. Courses et ménage entrent dans ce cadre, paperasse pareil.
Je me crée un défi, je crée l'urgence. Et j'utilise toujours les mêmes procédures, comme ça, ça va de plus en plus vite. Ainsi le ménage est devenu un vide tête, autant que la bécane, car je suis concentrée sur ça uniquement. Et du coup... ça me repose
Le ménage devient une danse, un ballet bien réglé, fluide et, dans la maîtrise parfaite du geste de dépoussiérage, exécuté de manière aussi rapide que gracieuse, je retrouve une sorte de satisfaction qui éclipse le fait que je suis en train de faire un truc totalement absurde et nul
Je me crée un défi, je crée l'urgence. Et j'utilise toujours les mêmes procédures, comme ça, ça va de plus en plus vite. Ainsi le ménage est devenu un vide tête, autant que la bécane, car je suis concentrée sur ça uniquement. Et du coup... ça me repose
Le ménage devient une danse, un ballet bien réglé, fluide et, dans la maîtrise parfaite du geste de dépoussiérage, exécuté de manière aussi rapide que gracieuse, je retrouve une sorte de satisfaction qui éclipse le fait que je suis en train de faire un truc totalement absurde et nul
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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Re: De la douance et de la flemmardise
Bah pour moi, le menage s'apparente plus à une espèce de concerto aux instruments mal accordés dont je suis une parodie de chef d'orchestre..Mlle Rose a écrit : Le ménage devient une danse, un ballet bien réglé, fluide et, dans la maîtrise parfaite du geste de dépoussiérage, exécuté de manière aussi rapide que gracieuse
Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus. (Aristote, Ethique à Nicomaque).
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Re: De la douance et de la flemmardise
Parce que tu ne répètes pas assez tes gammes mon chou
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NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter
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Re: De la douance et de la flemmardise
Je me suis encore retrouvé dans une situation bien pénible.
Déjeuner en famille. Je galère. Je m'emmerde. Pas d'autre mot. J'essaye de participer un minimum mais mes yeux sont irrésistiblement attirés vers l'horizon. C'est une situation vécue mille fois. Le déjeuner se termine. Trop tard. Toujours trop tard. Et là je tremble. Pitié pas ça...allez pitié pas ça. Bah si. En plein dans le mille.
"bah pourquoi on irait pas se balader ?"
Je tiens à le dire tout de suite : Ce concept de "ballade" est une immense inconnue pour moi. Je suis devant le vide le plus total. Un golf, un foot, une pétanque, une partie de pêche, un gang bang avec mamie...je comprends. Mais une ballade c'est marcher le long d'un truc...alors ça peut être une route, une rivière, un lac. Sans but. On marche et on cause.
Je perds toute énergie. Ma femme me regarde. Elle me connaît. Devant mes yeux de truite vidée elle fronce les sourcils et me dit en pensée : "tu vas pas encore nous faire chier toi !" Je lui réponds avec les miens. Ha bah non je ne lui réponds rien avec les miens. Je suis déjà parti dans un océan d'ennui aux vagues molles et nauséantes. (néologisme)
Je traîne donc mes 186 centimètres vers la voiture avec l'énergie du désespoir.
Le tour du lac. C'est lui le grand gagnant.
La question qui m'obsède depuis toujours :
Pourquoi suis-je parfaitement incapable de prendre du bon temps simplement ?
Pourquoi je déteste la plage ? Tout le monde aime la plage putain...j'habite à 20 km de la plage.
Déjeuner en famille. Je galère. Je m'emmerde. Pas d'autre mot. J'essaye de participer un minimum mais mes yeux sont irrésistiblement attirés vers l'horizon. C'est une situation vécue mille fois. Le déjeuner se termine. Trop tard. Toujours trop tard. Et là je tremble. Pitié pas ça...allez pitié pas ça. Bah si. En plein dans le mille.
"bah pourquoi on irait pas se balader ?"
Je tiens à le dire tout de suite : Ce concept de "ballade" est une immense inconnue pour moi. Je suis devant le vide le plus total. Un golf, un foot, une pétanque, une partie de pêche, un gang bang avec mamie...je comprends. Mais une ballade c'est marcher le long d'un truc...alors ça peut être une route, une rivière, un lac. Sans but. On marche et on cause.
Je perds toute énergie. Ma femme me regarde. Elle me connaît. Devant mes yeux de truite vidée elle fronce les sourcils et me dit en pensée : "tu vas pas encore nous faire chier toi !" Je lui réponds avec les miens. Ha bah non je ne lui réponds rien avec les miens. Je suis déjà parti dans un océan d'ennui aux vagues molles et nauséantes. (néologisme)
Je traîne donc mes 186 centimètres vers la voiture avec l'énergie du désespoir.
Le tour du lac. C'est lui le grand gagnant.
La question qui m'obsède depuis toujours :
Pourquoi suis-je parfaitement incapable de prendre du bon temps simplement ?
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On ne reste parfois fidèle à une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'être
ineptes.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Prends un chien il t'occupera et sera une bonne excuse pour tout un tas de choses...
- Cyrano
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Re: De la douance et de la flemmardise
J'en ai déjà un...mais je ne l'utilise pas assez t'as raison.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Je rejoins TourneLune sur faire des trucs concrets, que ça angoisse mais c'est pasque ça change fondamentalement pas grand chose, en plus c'est éphémère et je suis satisfait du monde tel quel, assez pour pas trop intervenir.
Le sac pour les fringues, ça m'épargne de choisir,acheter, monter un meuble qui au final me rendra guère un service plus pertinent que le sac (un pour les teeshirts, un pour les pantalons et shorts, un pour les slips et chausettes).
Donc, y a pas que de la paresse, y aussi un vrai effort d'imagination à voir l'inanité d'une pseudo-solution sans changement réel par rapport à la situation initiale. Après, les gens vous trouvent original ou que sais je, à cause de votre carence de meuble et des sacs empilés, mais bon, ils n'ont qu'à venir monter les meubles et ranger les chaussettes, si ça les défrise un aménagement singulier.
Je rejoins Mlle Rose sur l'urgence et la danse. Je suis adepte inconditionnel du sablier : 3 minutes et 5 minutes.
Vous n'imaginez pas tout ce qu'on peut faire en 5 minutes, sous l'oeil sévère du sable qui coule.
ET comme y a plus que le facteur vitesse, temps, élégance, coordination, on se concentre là dessus uniquement et on perd la finalité de vue, ou plutôt la finalité change: au lieu d'être "appartement propre", ça devient "coordination fluide des mouvements pour boucler ce truc en cinq minutes"
Je sabliote aussi au boulot, vu que y a un gramme de finalité/sens par tonne de sueur, faut donc bien trouver un moyen de leurrer le cerveau et son appétit de sens, qui se paralyse s'il reçoit pas sa dose.
Et je rejoins Cyrano : se forcer à des conversations chiantes, je fuis ça et les ballades aussi (sauf à gambader et folatrer dans le champs ou faire des batailles de boules de neige, ou se baigner ou jouer au foot ou faire des trucs qui vous éloignent de la seule promenade...). Y a un moment, le temps occupé est déjà bien borné et linéaire, je vais pas non plus mettre mon temps libre dans une ornière. Non, merci.
Le sac pour les fringues, ça m'épargne de choisir,acheter, monter un meuble qui au final me rendra guère un service plus pertinent que le sac (un pour les teeshirts, un pour les pantalons et shorts, un pour les slips et chausettes).
Donc, y a pas que de la paresse, y aussi un vrai effort d'imagination à voir l'inanité d'une pseudo-solution sans changement réel par rapport à la situation initiale. Après, les gens vous trouvent original ou que sais je, à cause de votre carence de meuble et des sacs empilés, mais bon, ils n'ont qu'à venir monter les meubles et ranger les chaussettes, si ça les défrise un aménagement singulier.
Je rejoins Mlle Rose sur l'urgence et la danse. Je suis adepte inconditionnel du sablier : 3 minutes et 5 minutes.
Vous n'imaginez pas tout ce qu'on peut faire en 5 minutes, sous l'oeil sévère du sable qui coule.
ET comme y a plus que le facteur vitesse, temps, élégance, coordination, on se concentre là dessus uniquement et on perd la finalité de vue, ou plutôt la finalité change: au lieu d'être "appartement propre", ça devient "coordination fluide des mouvements pour boucler ce truc en cinq minutes"
Je sabliote aussi au boulot, vu que y a un gramme de finalité/sens par tonne de sueur, faut donc bien trouver un moyen de leurrer le cerveau et son appétit de sens, qui se paralyse s'il reçoit pas sa dose.
Et je rejoins Cyrano : se forcer à des conversations chiantes, je fuis ça et les ballades aussi (sauf à gambader et folatrer dans le champs ou faire des batailles de boules de neige, ou se baigner ou jouer au foot ou faire des trucs qui vous éloignent de la seule promenade...). Y a un moment, le temps occupé est déjà bien borné et linéaire, je vais pas non plus mettre mon temps libre dans une ornière. Non, merci.
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Re: De la douance et de la flemmardise
C'est exactement l'effet que ca a sur moi! Et mieux que le menage : le desherbage! Je pense a rien d'autre que ce p----in de coccinelle qui envahit mon jardin, je m'acharne dessus, je pense a rien d'autre (ou presque) et ca fait du bienMlle Rose a écrit :Ainsi le ménage est devenu un vide tête, autant que la bécane, car je suis concentrée sur ça uniquement. Et du coup... ça me repose
Cyrano a écrit :"bah pourquoi on irait pas se balader ?"
Oh la la ce moment de solitude Pardon mais j'imagine trop bien la scene et ce que tu as pu ressentir!! Mon pauvre...
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Re: De la douance et de la flemmardise
En gros, tu as appris, en déplaçant l'objectif, qui n'est plus que ce soit propre et rangé, mais la beauté et l'efficience du geste. Je me goure ?Mlle Rose a écrit :Automatiser les tâches chiantes et me mettre au défi, voilà comment je gère tous les trucs que je n'aime pas faire. Courses et ménage entrent dans ce cadre, paperasse pareil.
Je me crée un défi, je crée l'urgence. Et j'utilise toujours les mêmes procédures, comme ça, ça va de plus en plus vite. Ainsi le ménage est devenu un vide tête, autant que la bécane, car je suis concentrée sur ça uniquement. Et du coup... ça me repose
Le ménage devient une danse, un ballet bien réglé, fluide et, dans la maîtrise parfaite du geste de dépoussiérage, exécuté de manière aussi rapide que gracieuse, je retrouve une sorte de satisfaction qui éclipse le fait que je suis en train de faire un truc totalement absurde et nul
C'est ce que j'essaie aussi, mais je débute... Je suis loin, très loin, de l'exécution rapide et gracieuse
A la recherche de l'imperfection parfaite.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Moi, j'aime bien la balade.
Je regarde les oiseaux évidemment, les insectes aussi, les plantes, le ciel.
Etant donné qu'il est admis que je le fasse, parce que c'est ma passionmonmétiertoussa, il est tout aussi admis que je sois dans ma bulle, dix mètres devant, derrière ou sur le côté, en tout cas sans aucune obligation d'alimenter l'échange de banalités qui traîne son étiolement au long du chemin.
Le seul truc chiant c'est le "kesketavu". C'est le prix à payer pour avoir décollé son cul d'une chaise paillée sempiternelle, placée devant une table recouverte de vestiges de victuailles trop lourdes, dans une salle à manger étouffante. Au prix de quelques réponses laconiques à une demi-douzaine de kesketavu, l'après-midi peut être sauvé par une libellule au bord du fleuve, un faucon crécerelle ou une poule d'eau.
Je regarde les oiseaux évidemment, les insectes aussi, les plantes, le ciel.
Etant donné qu'il est admis que je le fasse, parce que c'est ma passionmonmétiertoussa, il est tout aussi admis que je sois dans ma bulle, dix mètres devant, derrière ou sur le côté, en tout cas sans aucune obligation d'alimenter l'échange de banalités qui traîne son étiolement au long du chemin.
Le seul truc chiant c'est le "kesketavu". C'est le prix à payer pour avoir décollé son cul d'une chaise paillée sempiternelle, placée devant une table recouverte de vestiges de victuailles trop lourdes, dans une salle à manger étouffante. Au prix de quelques réponses laconiques à une demi-douzaine de kesketavu, l'après-midi peut être sauvé par une libellule au bord du fleuve, un faucon crécerelle ou une poule d'eau.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Et moi qui me croyais hypoactive parce que je déteste exécuter des tâches ménagères... pffff. Je comprends mieux l'attitude de la psy quand je lui ai dit ça : ah bon, vous croyez ? (elle pense : dévalorisation : check. doute : check. complexe d'infériorité : check.)
La répétition : oui, ça m'aide.
Mais il a fallu que je surmonte de sacrés angoisses avant d'en arriver là, à faire. Pour faire plaisir. On en revient toujours au même point.
Soit je fais rien. Soit je fais pour faire plaisir (et donc sous la contrainte). Soit je fais trop et je n'arrive pas à finir parce que je fais tout en même temps.
Alors je fais en songe.
Mais du coup on en revient au point de départ...
Et comme je perçois mille te une chose, je m'auto-flagelle de n'avoir pas fait.
Parfois, je ne sais même plus si j'ai vraiment fait ou si j'ai juste pensé à faire.
Je vais tenter le sablier.
La répétition : oui, ça m'aide.
Mais il a fallu que je surmonte de sacrés angoisses avant d'en arriver là, à faire. Pour faire plaisir. On en revient toujours au même point.
Soit je fais rien. Soit je fais pour faire plaisir (et donc sous la contrainte). Soit je fais trop et je n'arrive pas à finir parce que je fais tout en même temps.
Alors je fais en songe.
Mais du coup on en revient au point de départ...
Et comme je perçois mille te une chose, je m'auto-flagelle de n'avoir pas fait.
Parfois, je ne sais même plus si j'ai vraiment fait ou si j'ai juste pensé à faire.
Je vais tenter le sablier.
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Re: De la douance et de la flemmardise
Rhaaaa ! Qu'est-ce que ça fait du bien de vous lire !!!
Je me reconnais dans les descriptions par rapport au rangement, au ménage.
Je crois que mes difficultés dans ce domaine sont liées à plusieurs choses, plusieurs ressentis :
- je "je ne sais pas par quel bout commencer" est très présent ! Je crois que j'ai du mal à ranger "juste un peu"...Quand je commence à penser rangement, c'est tout l'appart que je réorganise dans ma tête...sauf que je bloque vite sur les limites du fait que je suis confrontée à la limite matérielle du nombre de placards, tiroirs... Il faudrait qu'à chaque fois qu'un nouvel objet entre chez moi, je puisse le mettre dans le tiroir qui va bien, sauf que si le tiroir est plein, faudrait tout repenser...tout l'insatisfaction que c'est rangé, mais c'est pas logique !! ;-) Je rêverai d'avoir un explorateur windows concret, où je pourrais créer autant de sous-tiroirs ou étagères que nécessaire
- j'ai du mal à finir les choses... mon copain me le fait remarquer à juste titre. Genre, si je dois faire un emballage cadeau, je sais aller chercher scotch, papier et ciseau...mais une fois le cadeau emballé, ma mission est accomplie, et je laisse tout en plan pour faire autre chose ! D'où le bazar qui s'accumule.
D'où cette grosse impression de flemmardise et de culpabilité qui va avec ! Je me reconnais là dans vos descriptions. les deux autres domaines où je suis bordélique comme ça, ce sont les comptes et la paperasserie administrative ! je m'y prends toujours au dernier moment, avec quelque fois des conséquences en euros pour paiement en retard de certaines échéances !! Grosse marge de progrès là-aussi. J'ai aprfois un sentiment de rébellion face à tout ça, ces papiers qu'on me demande, ces échéances.. je fais de la résistance passive...débile, puisque c'est sur moi que ça retombe.
En revanche, dès que d'autres personnes sont impliquées, que je fais les choses "pour les autres", je deviens redoutablement efficace, y compris dans les domaines sus-nommés ! J'ai été présidente pendant deux ans d'une asso, je et je peux vous dire que c'est limite si je n'étais pas taxée de psychorigide, tellement tout était tiré au cordeau côté orga...
Je crois que chez moi, la clé de l'action dans ce domaine, c'est la présence de l'autre.
Depuis un an, je vis avec un homme qui a 3 enfants, et je suis épatée par ma capacité à ranger. Dans ce cas de figure, si je ne range pas, ça va affecter pas seulement moi (parce qu'au fond, j'aime quand out est rangé propre et net !) mais la vie d'une famille. Il faut dire aussi que mon mec est super efficace sur les tâches ménagères, la gestion de l'appart. Du coup, je ne me sens pas seule face à cet océan ménager. Il m'apporte aussi une grande sécurité affective, qui n'est pas étrangère je pense à ma capacité de me mettre en mouvement. Il est beaucoup plus cadré que moi, et il m'apporte ce cadre sans rien m'imposer. Au contraire, c'est quelqu'un qui me voit telle que je suis. Il me répète souvent qu'il me fait entièrement confiance. Il me donne régulièrement raison, même quand je bouscule ses idées établies. Il accueille mes émotions sans les juger, sans essayer de les contenir... Quand mes émotions débordent, j'ai l'impression qu'il m'apporte un "champ d'expansion de crues" où mes peurs, mes joies, mes tristesses, mes angoisses peuvent se répandre, s'étendre sans faire de dégâts. C'est une vraie chance d'avoir quelqu'un de sa trempe dans ma vie, et je me sens à l'aube d'une nouvelle étape de ma vie, où je sens que je commence de plus en plus à transformer mes capacités en choses concrètes et de moins en moins à rêver ma vie, avec la frustration qui va souvent avec !
Je vous souhaite "bon aspirateur et joyeuse balayette" !
Je me reconnais dans les descriptions par rapport au rangement, au ménage.
Je crois que mes difficultés dans ce domaine sont liées à plusieurs choses, plusieurs ressentis :
- je "je ne sais pas par quel bout commencer" est très présent ! Je crois que j'ai du mal à ranger "juste un peu"...Quand je commence à penser rangement, c'est tout l'appart que je réorganise dans ma tête...sauf que je bloque vite sur les limites du fait que je suis confrontée à la limite matérielle du nombre de placards, tiroirs... Il faudrait qu'à chaque fois qu'un nouvel objet entre chez moi, je puisse le mettre dans le tiroir qui va bien, sauf que si le tiroir est plein, faudrait tout repenser...tout l'insatisfaction que c'est rangé, mais c'est pas logique !! ;-) Je rêverai d'avoir un explorateur windows concret, où je pourrais créer autant de sous-tiroirs ou étagères que nécessaire
- j'ai du mal à finir les choses... mon copain me le fait remarquer à juste titre. Genre, si je dois faire un emballage cadeau, je sais aller chercher scotch, papier et ciseau...mais une fois le cadeau emballé, ma mission est accomplie, et je laisse tout en plan pour faire autre chose ! D'où le bazar qui s'accumule.
D'où cette grosse impression de flemmardise et de culpabilité qui va avec ! Je me reconnais là dans vos descriptions. les deux autres domaines où je suis bordélique comme ça, ce sont les comptes et la paperasserie administrative ! je m'y prends toujours au dernier moment, avec quelque fois des conséquences en euros pour paiement en retard de certaines échéances !! Grosse marge de progrès là-aussi. J'ai aprfois un sentiment de rébellion face à tout ça, ces papiers qu'on me demande, ces échéances.. je fais de la résistance passive...débile, puisque c'est sur moi que ça retombe.
En revanche, dès que d'autres personnes sont impliquées, que je fais les choses "pour les autres", je deviens redoutablement efficace, y compris dans les domaines sus-nommés ! J'ai été présidente pendant deux ans d'une asso, je et je peux vous dire que c'est limite si je n'étais pas taxée de psychorigide, tellement tout était tiré au cordeau côté orga...
Je crois que chez moi, la clé de l'action dans ce domaine, c'est la présence de l'autre.
Depuis un an, je vis avec un homme qui a 3 enfants, et je suis épatée par ma capacité à ranger. Dans ce cas de figure, si je ne range pas, ça va affecter pas seulement moi (parce qu'au fond, j'aime quand out est rangé propre et net !) mais la vie d'une famille. Il faut dire aussi que mon mec est super efficace sur les tâches ménagères, la gestion de l'appart. Du coup, je ne me sens pas seule face à cet océan ménager. Il m'apporte aussi une grande sécurité affective, qui n'est pas étrangère je pense à ma capacité de me mettre en mouvement. Il est beaucoup plus cadré que moi, et il m'apporte ce cadre sans rien m'imposer. Au contraire, c'est quelqu'un qui me voit telle que je suis. Il me répète souvent qu'il me fait entièrement confiance. Il me donne régulièrement raison, même quand je bouscule ses idées établies. Il accueille mes émotions sans les juger, sans essayer de les contenir... Quand mes émotions débordent, j'ai l'impression qu'il m'apporte un "champ d'expansion de crues" où mes peurs, mes joies, mes tristesses, mes angoisses peuvent se répandre, s'étendre sans faire de dégâts. C'est une vraie chance d'avoir quelqu'un de sa trempe dans ma vie, et je me sens à l'aube d'une nouvelle étape de ma vie, où je sens que je commence de plus en plus à transformer mes capacités en choses concrètes et de moins en moins à rêver ma vie, avec la frustration qui va souvent avec !
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- Maluna
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Re: De la douance et de la flemmardise
C'est pareil pour moi, en general je fais le menage a fond ou je ne fais rien... Du coup je fais le menage nickel... mais pas souvent... Pour le rangement idem, faudrait que je puisse vider l'armoire entierement sauf que j'ai jamais le temps et du coup je range "en vrac" et c'est hyper frustrant...Squirel a écrit :Je crois que j'ai du mal à ranger "juste un peu"...Quand je commence à penser rangement, c'est tout l'appart que je réorganise dans ma tête...!
Pour les factures et echeances, j'use et abuse de la mensualisation et prelevements automatiques au moins je suis tranquille.
Euh sinon tu l'as trouve ou ton homme? Ne le laisse pas filer!
"La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute" (P. Desproges)